Vers la civilisation

Invité

Morzac marchait depuis plusieurs heures maintenant. Parfois, il se changeait en loup et arpentait le sol couvert d'aiguilles, suivant le chemin en restant dans l'ombre. Il ne tenait pas à se faire tuer par un sot. Cette forêt était vraiment immense. Il était allé se terrer là et le regrettait. Il lui fallait rejoindre la ville au plus vite, avant de changer d'avis.

*La poisse. Si au moins j'avais de la compagnie, je pourrai me défouler dessus. De toutes façons, pour atteindre mon but, il me faudra un Servus je suppose. *

Le jeune homme s'arrêta un instant aux abord d'une clairière et se retransforma en être humanoïde. Il n'était pas essoufflé mais connaissait la forêt par coeur. Et plus loin, elle ressemblait à ce qu'il connaissait. Il attrapa prestement un oiseaux qui passait près de lui, sa main se refermant avec la vitesse des machoires d'un loup sur sa proie. Il avala l'animal mort, l'échine brisée, sans même le faire cuir. Il en avait l'habitude. La nuit commençait de poindre et il était las de marcher. Morzac se pellotona contre un petit rocher et s'endormit.

Kuroi avait encore faussé compagnie à son Dominus e s'amusait à s'aventurer un peu partout dans les forêts. Il avait une silhouette humaine près d'une clairière.Il resta dans l'ombre se rendant invisible au cas où et observa l'homme. Il alla s'endormir./ Doucement, il s'en approcha et le renifla. Il ne dégageait aucune odeur qui réclamait de la méfiance mais de l'indifférence. Ce n'était pas bon, il était trop curieux et ne pouvait s'empêcher de dégager quelques mèches du visage de l'inconnu. Il était beau, mais sale. Il se baissa un epu plus et le lécha pour entreprendre sa toilette. Pourquoi faisait-il ça, pourquoi il s'occuper d'un homme qu'il ne connaissait même pas?
Mais c'était trop tard car maintenant qu'il avait fini de lui laver le visage, l'homme commençait à se réveiller, tout au moins à bouger.

Invité

Chris rêvait. Il rêvait d'une odeur de fourrure chaude. Le voilà parmis les loups. Il jouait avec des jeunes, agaçait gentiment un louveteau sous l'oeil protecteur de sa mère. Il avait vécu ce genre scènes plusieurs fois. Un loup vint lui lécher le visage après qu'il l'eut emporté sur le morphe. Sa langue était humide. Très humide. Morzac souriait béatement. Et puis, la conscience vint effleurer son rêve. Il se rendit compte qu'il ne s'agissait que d'un songe. Pourtant, la sensation humide ne faiblissait pas. Il pleuvait ? Sa conscience alla explorer plus avant le monde réel, le sortant de son chaud cocon de rêves. Ce n'était pas la pluie.

Chris envoya voler son bras dans une maginifique baffe qui heurta une peau chaude. Ses yeux s'ouvrirent d'un coup, mais il voyait tout trouble. Sa main se jeta sur sa dague, contenue dans le petit fourreau attaché à sa ceinture de cuir, et la brandit à l'aveuglette.

"Hey ! Qui êtes-vous ? "

Peu à peu, sa vision se rétablit. Devant lui se tenait un Neko. Morzac soupira. Ses machins là étaient innofensifs. Enfin, c'est ce qu'on lui disait régulièrement. Des petites bêtes, pas vraiment humaine.

Le morphe rangea sa dague et avança une main, tout doucement, en direction du visage du chaton. Mais il resta à une dizaine de centimètres de sa joue, il ne voulait pas le faire fuir.

"OK. Ca va ? Qu'est-ce que tu fais là ?"

L'homme se mit à bouger...et il le gifla. Kuroi vola un peu plus loin. Il bondit aussitôt sur ses jambes, visant avec son arme l'homme qu'il avait lavé un peu plus tôt.

"Hey ! Qui êtes-vous ? "

Pendant que Kuroi le fixait pour voir un signe d'hostilité ou d'amitié, il remarqua ses yeux violets.

*Un morphe..*

L'individu rangea sa daque et avança unemain vers Kuroi qui semit aussitôt en position de combat, les oreilles dressés, la queue raide et crachant sur l'homme.

"OK. Ca va ? Qu'est-ce que tu fais là ?"
-Non, mais tu me gifles et après tu me demandes si ça va! Ca fait mal, idiot! Et puis ce que je fais là ne t'intéresse pas!

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Morzac fut surpris par le ton d'animosité sur lequel lui répondit le Neko. Il ramena sa main et se gratta la nuque avec. Comme il n'était pas franchement du matin, l'idée mit du temps à parvenir à son cerveau.

"Mais ça parle !"

Il étudia l'homme-chat. Il avait une attitude toute féline, lui crachant dessus. Morzac n'était pas impressionné, loin de là.

"Désolé pour la gifle, mais fallait pas me réveiller. C'est toi qui es venu me déranger, alors ne viens pas te plaindre. Dégages de ma clairière maintenant !"

Morzac se rattrapa aussitôt quand lui vint une idée.

"Heu, non attends ! Je ne voulais pas te chasser. Tu peux rester un peu. Je vais chasser, si tu souhaites partager mon repas."

Après cela, il se transforma en loup. Il espérait que comme ça, il amadouerait plus facilement le chaton. Il avait besoin d'un servus, mais il lui fallait d'abord el convaincre.

Morzac n'étant pas très au fait des traditions, il ignorait ce qu'était vraiment être un servus.

Le loup dégagea ses pattes des vêtements en tas sur le sol. Son pelage noir était clairsemé de touffes griffes et son poil était rêche. Pas très beau, mais ça irait mieux après un repas et un bain. Ses apparences animales étaient le reflet direct de ses humeurs. En revanche, ses yeux violets étaient toujours aussi beaux, si on se donnait la peine de les regarder.
Morzac s'approcha du Neko, s'assit à un mètre de lui et tendit une patte engageante, la langue pendante entre ses crocs. Il jouait le gentil chien qui voualit faire ami-ami.

Il retira sa main et se gratta la nuque.

"Mais ça parle !"
-Bien sûr que je parle! Et puis c'est pas "ça", mais il! Triple idiot!

L'homme l'étudia pendant que Kuroi commençait à se calmer, il se détendit et reposa son arme et se fit moins menaçant.

"Désolé pour
la gifle, mais fallait pas me réveiller. C'est toi qui es venu
me déranger, alors ne viens pas te plaindre. Dégages de
ma clairière maintenant !"
-Si tu crois que j'ai fait exprès! Je voulais juste te laver le visage pour voir à quoi tu ressemblais! Alors maintenant je me casse!

Il s'apprêta à partir quand il le retint.

"Heu, non attends ! Je ne voulais pas te chasser. Tu peux rester un peu. Je vais chasser, si tu souhaites partager mon repas."
-Dans ce cas je veux bien,j'ai faim!

Le morphe se transforma en loup et se planta devant Kuroi qui tendit lamain pour le caressait, vu qu'il éait attiré par tout ce qui est à fourrure. Le contact était dur, il avit le poil réche mais Kuroi était quand même content.
Il s'approcha et le prit dans ses bras avant de nicher sa tête au creuxde son cou.

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Après quelques venimeuses paroles, le Neko vint se loger dans les poils du loup. Morzac était content. Il le laissa quelques minutes dans sa fourrure, puis se dégagea. Il partit ensuite en galopant dans la forêt, à la recherche d'une proie. Il ignorait si le neko allait vouloir le suivre, mais il courait trop vite pour lui.

Il chassa un lapin stupide, tordant son cou entre ses machoires. Une mort rapide, comme toujours. Il reprit le chemin de la clairière. Mais se perdit. Aussi, il lui fallut une heure pour retrouver ses vêtements.

Il en avait profité pour répérer une rivière dans laquelle il pourrait se baigner après le repas. Morzac posa le lapin sur l'herbe et se métamorphosa. Le morphe prit soin de remettre sa chemise et son pantalon noirs, mais resta pieds nus. Il chercha ensuite le neko des yeux.

Le gros loup noir, resta un moment dans ses bras avant de s'en allait à toute vitesse sans que Kuroi ne puisse le rattraper.

*IL me dit de ne pas partir mais lui il s'en va en courant.*

Aorès avoir craché son venin, il regarda un peu autour de lui et vit les vêtements du morphe.

*C'est qu'il compte revenir.*

IL s'approcha des vêtement, les prie et les renifla.

* Il sent fort la forêt, je ne pourrais pas le retrouver comme ça.*

Il les reposa et retourna sagement à sa place, bien décidé à embêter le jeune homme pour l'avoir prit pour un animal simplet. IL sepelotonna dans un coin à l'abri des regards, guettant l'arrivée du morphe, mais il finit par s'endormir.

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Le neko n'était plus visible. Etait-il parti ? A moins qu'il se cache. Haussant les épaules, Morzac arracha l'herbe sur un cercle de 50 centimètres de diamètre, en fit le tour avec des pierres, rassembla quelques branches mortes et sortit de son pantalon un briquet. Avec quelques feuilles mortes, il réussit à allumer un feu. Le vent était presque absent. Le morphe assembla une perche au-dessus du feu avec trois branches solides, dont il en planta deux dans le sol. Le lapin fut dépecé et tourna bientôt au dessus du feu.

"Si tu veux manger, radines-toi !" cria-t-il, au cas où le neko se trouverait dans le coin.

En attendant qu'il se montre -s'il devait se montrer- Morzac repensa au petit chaton. Il était plutôt mignon, farouche comme il les aimait. Il n'aimait pas les gens qui se laissaient faire, c'était pathétique.

Le lapin commençait à diffuser un doux fumet, bien apétissant.

Le jeune chat ne l'avait pas entendu revenir et était toujours dans les bras de Morphée, plongé dans un sommeil sans rêve. Mais bientôt, une odeur de fumée vint le déranger sans pour autant le tirer de son sommeil. Une voix.

"Si tu veux manger, radines-toi !"

Elle était familière, mais elle aussi ne suffisait pas à le réveiller. Il éternua. Il avait attraper froid. Là il se réveilla et vit un feu. de ses yeux endormis, l'esprit encore embrumé, il ne réagit pas tout de suite et sortit de sa cachette à quatre pattes, toujours endormi pour se dirigeait vers le feu et se pelotonna à nouveau tout près de celui-ci. Il avait faim, mais il ne se sentait pas bien et donc il ne souhaitait pas se réveiller juste se reposer et même si un délicieux fumet venait lui chatouiller les narines, il voulait toujours dormir. Il se mit à gémir de douleur, il avait trop mal à la tête. Il se mit à appeler son Dominus, sans succès.

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Morzac vit bientôt le Neko sortirent de sa cachette. Il marchait lentement, lassement, sans faire preuve de discrétion. Le morphe sourit : encore un qui avait du mal à se réveiller. Le neko s'affala à côté du foyer, gémissant. Il semblait malade.

Chris vérifia l'état du lapin : il avait encore du temps. Il plaça sa main sur le front du chaton. Une odeur de maladie émanait de lui. Il avait assez d'expérience dans le domaine et le nek ne le rebutait pas : il n'était pas exactement humain.

"Je vais te soigner, ne bouges pas, " annonça-t-il d'une voix égale.

Il se leva et repartit dans la forêt, mais il n'eut pas à s'éloigner beaucoup. Il avait toujours la clairière et le dos du Neko prostré en vue, à travers les troncs. Il ramassa quelques herbes précises et un bout d'écorce épaisse creuse tombée de son arbre. Quand il revint, le lapin était cuit. Il le posa sur une pierre à peu près plate et ajouta une branche au dessus du feu. Il coinça l'écorce entre les deux branches et sortit une petite gourde qui tenait dans sa poche. Elle contenait encore de l'eau claire. Il la vida dans le creux de l'écorce et ajouta les herbes qu'il venait de cueillir, en petits morceaux.

En attendant, il entama le lapin et en proposa un morceau au Neko.

"Manges pendant que c'est chaud, " ordonna-t-il. "Sinon tu ne te sentiras jamais mieux."

Une main fraîche vint se poser sur son front.

"Takeshi??"

IL savait portant que ça ne pouvait pas être son Dominus, mais il nepouvait pas s'empêcher de l'appeler. Quelle idée, il avait eu de s'éloigner de lui! Une voix.

"Je vais te soigner, ne bouges pas, "

L'être à côté de lui, peut-être était-ce le morphe, disparu. Enfin, il ne le savait pas vraiment, il ne sentait plus son odeur et ne le sentait plus près de lui. IL sentait toujours le délicieux fumet et bien vite, il ressentit le morphe près de lui. Il pouvait distinguer sa présence s'afairrant autour du feu. Il voulut relever la tête et ouvrir les yeux, mais aussi bien que la tête et les paupières, elles retombèrent aussitôt. Trop mal à la tête. Nouvelle parole.

"Manges pendant que c'est chaud, Sinon tu ne te sentiras jamais mieux."

Manger, il voulait bien, mais il n'avait pas la force de mâcher ou même de relever la tête. Il gémit à nouveau pour esayer de le faire comprendre. Il faudrait qu'ilmâche pour lui.

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Chris soupira. Il était tellement faible qu'il était incapable de manger tout seul. L emieux était encore de lui faire avaler les herbes d'abord. Le morphe vérifia la décoction. L'eau frémissait, les plantes étaient devenues foncées. Il ne fallait pas qu'elles cuisent trop. Il savait ses méthodes moins douces que celles des humains, mais plus efficace. Quand ils préparaient des tisanes, l'effet recherché était moins fort. Morzac mâcha un peu les herbes, les mettant en bouillie et les fit retremper dans l'eau chaude, l'écorce sur ses genoux. Il attrapa ensuite le neko et le tira à lui. Il était tout léger et trop faible pour protester. Sans savoir pourquoi, il repoussa une méche trempée qui barrait le front du chaton et passa un doigt sur une de ses douces oreilles.

Le maintenant en position assise, la tête très légèrement en arrière, il l'obligea à boire le contenu de l'écorce. Les petits morceaux d'herbe, qui auraient plutôt dû être mâchés à sec, coulèrent dans sa gorge.

"Au moins, ça agira quand même, bien que ce ne sera pas optimal." soupira-t-il.

Il s'attaqua au lapin, prenant un morceau de viande. Comme il venait de le faire avec son remède, il macha un petit morceau et plaqua ses lèvres sur celles du Neko. C'était ainsi plus pratique de lui transmettre la bouillie.

Un tiers du lapin passa ainsi. Morzac finit le reste et enterra les os. Maintenant, il devait veiller sur le Neko, allongé près du feu. Son bain attendrait. Il était incapable de laisser une créature toute seule, malade. Un humain, oui. Mais pas un petit neko, si mignon.

Pour faire passer le temps, il se transforma en loup et se lécha les poils. Il détestait faire ça, mais c'était une bonne alternative au bain.

IL l'entendit soupirer, il est vrai que cela devait être fatiguant de s'occuper d'une personne qu'ion vient à peine de connaître. Et cela, Kuroi en avait conscience. Mias il ne pouvait se débrouiller seul pour le moment. Il entendait de l'eau bouillir près de lui ert une odeur d'herbe. Il lui avait donc préparer un remède et c'était pour ça quu'il était parti. IL se sentit soulevait et un léger effleurement près de son oreille. Cela le fit frémir, il était très sensible aux oreilles.

IL était maintenant assi et sentait sa tête partir en arrière. Un liquide chaud coula dans sa gorge, quelque chose de acre et amer qu'il aurait voulu recracher tout de suite, s'il n'avait pas été si faible. Il le but donc sans aucune remarque désagréable.

"Au moins, ça agira quand même, bien que ce ne sera pas optimal."

Se sentant toujours soulever bioen que le remède fut avalé, il essaya d'ouvrir une paupière qui retomba aussitôt. Ce serait donc pour plus tard. Le fumet de la viande s'était rapproché et bientôt il sentit des lèvres contre les siennes appuyant avec force. Cette fois encore, il sentit quelque chose coulait dans sa gorge, de la viande. Cette opération fut répété plusieurs fois puis plus rien.

IL était à nouveau sur le sol alllongé, il se recroquevilla aussitôt. Il avait froid et cela le faisait trembler. IL déploya un bras, à la recherche du morphe, il voulait encore sentir sa fourrure drue entre les doigts.

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Morzac venait de terminer sa toilette, qu'il avait effectuée en surveillant le neko d'un oeil perçant. Sa fourrure était maintenant douce et d'une couleur harmonisant parfaitement le noir et le gris, créant une mer sombre aux doux reflets d'argent.

Après un dernier petit coup de lichette sur l'épaule, une douleur aigüe au niveau de son arrière train lui fit lâcher un petit cri animal. Il retourna vivement la tête, sans bouger le bas du corps : le neko avait aggripé les poils de son fessier, comme il aurait cherché une peluche avec laquelle se consoler.

Le morphe aurait bien froncé les sourcils de désapprobation, mais cela lui était impossible dans l'état actuel. Aussi, il se contenta de grogner légèrement. D'un coup de patte brutal mais sans danger, il écarta la main du chaton. Pensant que cela l'aiderait, il resta dans ce corps sauvage et se coucha à côté du neko. Il le laissa aggriper les poils de son côté, là où c'était moins sensible et lécha sa joue.

Emporté par l'atmosphère générale, le chant des oiseaux, etc... Il s'endormit.

Kuroi entra enfin en contact avec la fourrure drue de l'animal et c'est ainsi qu'il entendit un grognement et sa main se retirait. Kuroi la retira aussitôt et la ramena contre son corps affaiblit par la maladie et tout tremblant par ce même vice.
Pourtant,le jeune loup, tel était son apparence pour le moment, se rapprocha de luiet vint même s'y blottir afin que Kuroi puisse en profiter au maximum. Il se serra donc contre lui, c'était à peine s'il n'étaii pas monté dessus, serrant ses long poils, plus doux qu'avant entre ses longs doigts enfantin. Il lui carressait même la joue de sa longue langue; PUIs le loup s'endormit, il l'avit senti car sa respiration s'était ralenti et de léger ronflement à peine audible sortait de sa machôire puissante et il le rejois ainsi dans les bras de Morphée à son tour.

Invité

Morzac finit par se réveiller, tout courbaturé. Il bailla longuement et étira ses pattes. Clignant des yeux, il étudia la clairire floue, plongée dans la pénombre. Et voilà qu'il avait dormi toute la journée. Il ferait donc la route de nuit. Quand il se leva, quelque chose glissa doucement de son dos pour toucher le sol herbeux avec douceur.

*Mince, je l'avais oublié celui-là. Tu m'étonnes que j'ai mal au dos !*

Le loup prit le col du Neko entre ses dents pour le retourner sur le dos. Puis, il se métamorphosa en homme et partit, nu, vers la rivière. La nuit, la forêt était silencieuse. Il entendrait si quelque chose se ramenait dans la clairière.

Plongeant dans l'eau froide, Morzac ferma les yeux.

"Aaah ! Ca fait du bien."

Kuroi poussa un petit gémissement quand il se sentit tombé sur l'herbe. Puis, il sentiquelque chose le hissait par le col pour le retourner. Nouveau gémissement.

Kuroi ouvra lentement les yeux puis les fit cligner quelques instant. Il se lev et s'étira à la manière féline en poussant un long bâillement. IL entendait le gargouilli d'une source non loin d là. Il se dirigea alors vers elle puis retira ses vêtements pour entrer dans l'eau pour mieux se réveiller. C'est là qu'il vit quelqu'un le fixait. Il le ixa à son tour Ca y est il se souvenait qui c'était. Il baissa la tête pour le saluer.

-Merci. Pour hier.

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Morzac avait fermé les yeux. Il s'était laissé aller aux bruits nocturnes de la forêt, se mêlant au soupir du vent entre les branches. Il bavait même un peu au coin des lèvres. Et soudain...

-Merci. Pour hier.

Morzac sursauta, éclaboussant d'eau tout ce qui se trouvait autour de lui. Puis, il apperçut le Neko, à poils devant lui.

"Ah ! Ce n'est que toi..." soupira-t-il de soulagement.

"Alors, tu te sens bien ? Tu n'as pas faim ? "

Il s'approcha du Neko et posa sa main humide sur son front, l'obligeant à se rapprocher de lui.

Le morphe eut un sursaut en l'entendant ce qui fai que Kuroi se retrouva éclabousser par celui-ci.

"Ah ! Ce n'est que toi...Alors, tu te sens bien ? Tu n'as pas faim ? "
"Non ça va. Je veux juste me laver pour l'instant."

Le morphe s'approcha de lui et posa sa main humide sur son front. Kuroi le fixa, les yeux dans les yeux, cherchant à comprendre ce geste.

"Dis tu t'appelles comment? Moi c'est Kuroi Namida."

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Morzac soutint le regard du Neko sans ciller. Quand il eut fini de vérifier sa température, il recula et se laisser recouvrir par l'eau jusqu'au cou.

"C'est bon, tu n'as pas de fièvre."

Puis il ferma les yeux et se replongea dans les bruits de la forêt. Le Neko étant guéri, il n'avait plus besoin de s'en occuper. De plus, il appréciait toujours de prendre son bain...

"Dis tu t'appelles comment? Moi c'est Kuroi Namida."

Dans le SILENCE !

"Mmmm... Morzac. "

Puis, il tenta de faire attention aux bruits nocturnes. Il sentait que l'aube n'allait pas trop tarder, d'ici une heure ou deux.

Après s'être assuré de sa température, il se plongea à nouveau dans l'eau et semblait vider son esprit avant que Kuroi l'interrompe.

"Mmmm... Morzac. "

Juste après cela, il se tut. Morzac, tel était son nom, semblait vouloir le silence et ce n'était pas Kuroi qui allait l'en empêcher vu son caractère asociale. Il s'assit donc au bord de l'eau. Ne voulant pas entrer entièrement dans l'eau car comme tous les chats, kil n'aimait pas ça. Puis il commença sa toilette, reniflant l'air de temps en temps pour voir si son Dominus n'allait pas venir. Puis quand il eut terminé il se trempa avec l'eau à ses pieds et se secoua pour se rhabiller juste après.
"J'ai faim! IL y a quelque chose à manger?"

Invité

Morzac avait fini par s'endormir, aussi il sursauta quand le Neko parla. Le morphe se rendit compte qu'il avait froid, dans cette eau glacée et frissona.

"Qu... Quoi ? "

Il fouilla dans sa mémoire. Faim...

"T'as faim ? Pas moi. "

Morzac se leva, l'eau lui arrivait aux cuisses. Mais il n'était pas gêné le moins du monde de dévoiler ainsi son anatomie. Il étira ses muscles et remonta sur la berge.

"Alors chasses seul. Je ne tiens pas à m'occuper de toi. "

Il commença à enfiler son pantalon et, ne l'ayant même pas fermé, fit face à Kuroï.

"A moins que tu acceptes de me servir de Servus. Là, je te nourrirai. "

Il savait que son plan avait peu de chances de fonctionner vu le caractère du Neko, mais autant tenter le coup. Et puis, ce chaton était mignon, sa compagnie lui serait agréable.

"Qu... Quoi ? T'as faim ? Pas moi. "
"Je ne te demandes pas si tu as faim mais si il reste quelque chose d'hier."

KUroi ne faisait pas attention aux parties intimes de Morzac, bien qu'il les exhiber. IL fit pas non plus attention à lui pendant qu'il remontait sur la berge trop occuper à fixer le ciel pour calculer approximativement le lever du soleil.

"Alors chasses seul. Je ne tiens pas à m'occuper de toi. "
"C'est ce que je comptais faire Morzac. Je n'ai pas besoin de ton aide pour survivre."
"A moins que tu acceptes de me servir de Servus. Là, je te nourrirai. "

Kuroi le regarda d'un airindifférent et se mi à marcher dans le sens opposé à Morzac.
"J'ai déjà un Dominus. Je ne pensais pas que tu étais comme ça. Tu ne mérites même pas que je te parle en fait."

Invité

Le Neko riposta aussitôt.

"Déjà pris ? Toi ? Avec ton caractère de chien ? Tant pis pour toi ! Débrouilles toi tout seul. Je ne m'encombrerai pas de quelqu'un aussi inutile que toi. "

Le morphe finit de se rhabiller et retourna dans la clairière. Là, il prépara ses affaires, vérifiant qu'il avait tout. Le jour poindrait bientôt, il repartirait en route, à la recherche d'un servus.

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