A ceux qui en doutait: Bouger en ayant mal, et bien ca fait mal. Mon corps n'était plus qu'une plaie géante et cela ne s'arrangea pas quand je voulus porter le bol à mes lèvres. Non seulement, je m'ébouillanta, mais en plus en voulant me rafraîchir, je rouvris mes plaies. Juste assez pour me donner l'envie de ne plus faire un seul geste et de souffler, sans trop bouger mes lèvres, que j'avais mal.
Mon sauveur, en quelque sorte fut Hope, qui s'occupa de nouveau de moi sans me témoigner le moindre ennui à cette tâche. JE lui en fut reconnaissant, c'était déjà assez humiliant d'être traiter comme un enfant. Moi qui n'avais jamais eu besoin de l'aide de personne. Enfin, presque jamais, je n'oubliais pas cet épisode dans la bouche de l'enfer où je serais encore si Messiah ne m'avais pas secouru en me libérant de mes chaînes.
En y réfléchissant, mon loup, avait toujours été là quand j'en avais besoin. Ce qui était bizarre pour un Dominus. ILs étaient si..égoiste.Il me resservit alors un bol et voulut me donner la becquée.
- Ouvre la bouche!
Je secouai la tête et serrai les lèvres. C'était trop chaud, mais j'avais peur d'ouvrir la bouche pour le lui dire de crainte qu'il prenne cela pour un accord. J'attendis qu'il comprenne, fasse refroidir la nourriture et me laissa faire docilement, même si la honte et la gêne étaient présentes. C'était...Humiliant. A la première bouhée, je reconnut aussitôt le goût du basilic. Et du poisson. Je détestais le poisson, mais essaya de ne rien dire. Il avait fait ce repas pour moi, pour prendre soin de moi, malgré se gênes de Dominus et je me devais, un minimum du moins, à honorer son repas. Mais je ne supportas pas plus de la moitié. J'essayais de repousser le bol; lui disant que c'était assez, le priant puis le suppliant de ne plus rien me donner et d'aller manger, mais il ne voulut rien entendre et je dus finir le bol, non sans lui jeter des regards suppliant à chaque bouchée.
IL me sourit, une fois le bol vide et je me mordis la langue pour ne pas l'agresser verbalement. IL me réinstalla confortablement, et m'embrassa.
-Repose toi d'accord? je veillerai sur toi!
Je poussai un soupir d'aise et me tortilla prudemment sur ma couche pour m'installer plus confortablement. Je le regarda manger, sentant le sommeil venir.
-Toi aussi reposes toi...Tu es blessé... marmonnai je
Ayant l'habitude de dormir contre lui, les mains enfouies dans sa fourrure, je levai une main que j'emmêlais dans ses cheveux en souriant.
-Ils sont si doux....Comme ta fourrure...Dors avec moi, Hope....
J'avais chaud. Et je savaisque ce n'était pas dû à ma fourrure. C'était une chaleur désagréable, qui se propageait dans mon corps à travers des fourmillements tout aussi déagréable. Je fermais les yeux.
-J'ai chaud hope...Me laisse pas...;