Dark world

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 Aveus douloureux

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Kyuki Nijihi
Dominus
Kyuki Nijihi


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MessageSujet: Aveus douloureux   Aveus douloureux Icon_minitimeMar 6 Juil - 1:55

Tout allait si bien…la mer reflétait les sublimes lueurs du crépuscule et Migaru le fixait de ses grand yeux d’azur qu’il aimait tant, avec amour…oui tout allait bien….s’il savait…le calme est un préavis de tempête…et la tornade se rapproche ici à grands pas…

Mais pour l’instant le calme se fait tendre. Sur le chemin du retour, les deux amants discutent tranquillement des servus de Kyuki et de leurs…paris…en parlant de nourriture, Nijihi demanda au neko s’il n’avait pas trop faim et la réplique du chaton provoqua un pouffement de rire du dominus.
Ils continuèrent leur marche paisible quand Kyuki se rendit enfin compte que le neko ne l’appelait jamais que par son nom. Il lui expliqua donc que s’il préférait faire ainsi il n’y avait pas de problème mais qu’il pouvait aussi l’appeler par son prénom. Cela sembla surprendre le servus. Dans sa lancée le maître raconta l’anecdote expliquant son nom mais à peine eut-il finit qu’il sentit son poignet de bruler.

Plongé dans une sorte de vision, il entendit à peine le servus, lui demander ce qu’il se passait.

Lorsque kyuki comprit par où il devait aller, il s’empressa d’empreinte cette direction à toute allure. Jamais…jamais il ne laisserait quiconque s’en prendre à l’un des siens. Ils rencontrèrent d’abord deux des jeunes coursiers qu’il décida d’envoyer au marché pour prévenir au moins Lin. Après cela, ils continuèrent leurs routes.

D’après la description des gamins, kyuki avait pu reconnaître son cousin et son servus guerrier de l’eau. Taku était presque totalement opposé à Nijihi. De sang purement pyro comme tous les Hi dominus normalement, il avait un air suffisant, arrogant et la puissant de soutenir cet air. Il était séduisant mais terriblement orgueilleux et surtout, il voulait les terres et tous ce qu’avait Nijihi, lui comprit ! Et ça, il le lui avait bien fait comprendre à de nombreuses reprises.

Ils arrivèrent au lieu dit et découvrir l’horreur de la situation. Loin de perdre pied, Kyuki demanda au neko de sauver les deux autres coursiers retenus prisonniers et de les envoyer au manoir.

Kyuki s’occupa alors de libérer Kanan. Il s’inquiétait pour le neko mais face à de tels adversaires, il ne pouvait baisser sa garde. Et puis il avait confiance en ses capacité, il les avait testé le matin même…Néanmoins, une petite boule se forma au creux de son ventre…et si Migaru était touché ?

Mais le neko s’en sortit très bien contre l’autre servus…Il serra les dents quand le sylphe de Taku projeta le neko à terre. Il n’eut pas à s’en faire longtemps finalement, Migaru était doué, et puis il ne pouvait pas se le permettre, pas devant Taku.

Les deux pyro furent même surpris, bien que restant impassibles, de la vitesse à laquelle Aï s’était rapproché de kyuki aux obscènes paroles de Taku.

Le sang du morphe ne fit qu’un tour lorsque son cousin osa s’approcher de Migaru. Mais Taku avait un atout de taille dans sa manche. Kyuki pouvait aisément faire sécher de l’eau manipulée mais pas celle crée par des humanoïdes aquatiques... cette eau là, l’affaiblissait…

Il sentit les mains du neko se poser sur son bras et il sentit son cœur s’accélérer. Dans cet état, face à Yusui, il ne pouvait pas le protéger…

Il serra les dents en répondant aux remarques de son cousin. Si, il avait une solution…drastique mais au moins le neko pourrait s’en sortir…quitte à reprendre la fuite après…Nijihi se concentra…accumuler de l’énergie…la pousser au maximum de puissance et la relâcher… Devenir un être de feu qui n’existe que dans les rêves afin de tirer le neko de cet abominable cauchemar…

Il commença à accumuler de l’énergie mais finalement il n’eut pas besoin de continuer car certains servus du manoir et certains marchands étaient venus à leur secours.

Taku était puissant, Yusui aussi mais les autrs n’étaient que broutilles pour Tenpo et Goku, pour ne citer qu’eux, Taku décida donc de partir en retraite, non sans promettre une prochaine rencontre.
Les marchands décidèrent de rentrer pour soigner les enfants, seuls Lémi et Lin accompagnèrent les résidents du manoir jusqu’à ce dernier.

Pendant tout le trajet, Kyuki resta silencieux, revoyant cette scène, imaginant le pire des scénarii. Il ne cessait de regarder Goku, Kanan et Migaru…les erreurs se répètes, les obstacles se multiplient…mais ce genre de chose arrivait à…non…non…ça ne pouvait être envisageable dans l’esprit du dominus et il ferait tout pour que ça n’arrive jamais !

Alors qu’il ruminait ses funestes angoisses, il sentit la main de son amant se joindre à la sienne. Il serra délicatement ses doigts sur cette main si précieuse. Mais une fois arrivé au manoir, il la relâcha, aidant à préparer des linges propres et chauds pour soulager la douleur de la victime. Puis il s’assit non loin de la chambre. Cette fois encore il n’avait pas su protéger l’un des siens…

Sa colère contre lui-même et contre sa famille ne faisait qu’augmenter de seconde en seconde. Il s’éloigna de la chambre, allant se réfugier dans une autre plus petite pour réfléchir.

Il s’assit sur le rebord de la fenêtre, recroquevillé sur lui-même et se mit à réfléchir. A cette journée…à ce qui c’était passé, à sa relation avec Aï…à Nakatsu un ancien servus sylphe. Il se rappela alors de ce qui était arrivé à Nakatsu…et à Nataku…

La petite voix de son amant vint traverser ses pensées. Miagaru semblait hésiter à entrer…mais en entendant cette voix, pour Kyuki tout devint limpide.

Il soupira et sortit sa tête de ses jambe avant de la poser contre la vitre, plongeant son regard dans l’horizon sombre qui s’étendait au dehors…comme au-dedans…

Un silence…quelques minutes…qui parurent une éternité…


- « Vas-t-en. »

Mais il le sentait immobile…sans doute pétrifié…probablement en train de souhaiter se tromper sur le sens de ces mots…ou peut-être qu’il n’en comprenait pas la profondeur…

- « Prends tes affaires et vas-t-en… »


Là il avait surement compris…il avait peut-être mal aussi…ou peut-être pas après tout ! Peut-être qu’il venait lui dire qu’il souhaitait partir. Kyuki tourna la tête vers Migaru.

- « Tu n’as pas l’obligation de rester. Tu peux partir… »

Kyuki se rendit alors compte qu’il n’aurait pas dû dire ça comme ça…il ne voulait pas laisser le choix à Migaru. Il le coupa avant même qu’il n’eut soupiré le moindre son.

- « Pardon…je me suis mal exprimé. Tu dois partir. »

Il espérait que ça suffirait mais, le chaton ne bougeait toujours pas. Kyuki serra les dents et déglutit avant de se levé d’un air volontairement blasé.

- « Écoute, c’était bien sympa, t’es un bon coup, mais maintenant j’ai pas envi de t’avoir dans mes pattes alors vas-t-en ! »

Il avait mis sa main…son poing…dans sa poche et il avait bien fait car il serrait tellement fort qu’il commençait à en saigner.

Il était de plus en plus énervé…sa peau était brûlante, sa chevelure d’un noir ébène parsemé de mèches rouges et ses yeux rouge sulfurique…Oh oui, il était en colère…en colère contre lui-même pour son incapacité à protéger les siens, en colère contre lui-même pour son impuissance, furieux comme jamais contre ces mots qu’il allait devoir prononcer pour être sûr que le neko s’éloigne.

Il s’approcha et siffla entre ses dents, signe d’énervement sévère.

- « Tu ne m’es d’aucune utilité, juste une bouche de plus à nourrir, un charmant petit cul à défoncer quand ça me chante. J’ai déjà tout ce qu’il faut ici pour ça tu ne crois pas ?!Alors prends tes affaires et vas-t-en ! »

Il s’avança vers la porte et se tourna à moitié.

- « Je vais aller prendre l’air histoire de me défaire de ton odeur qui commence à me rendre fou…quand je reviendrais, je veux que tu ais prit tes fringues, ton arme et ta part de bouffe. Je ne veux plus voir aucune trace de ton passage ici et je ne veux plus entendre parler de toi, servus ! »

Il s’apprêtait à partir et revint sur ses pas.

- « J’allais oublier ! »

Il s’approcha du chaton, son regard respirant la haine, et lui arracha le pendentif qu’il lui avait offert le matin même. Avant de s’éclipser comme un courant d’air.

Après environ dix minutes, on put le voir traverser le jardin et disparaitre derrière quelques buissons.

Le manoir semblait vide. Kanan avait finit par s’endormir, épuisé et Hakkai restait près de lui. Dans le salon Lémi et Lin prenait une boisson chaude avec kenren et Tenpo dans un demi-silence douloureux…
Gojyo se défoulait en forgeant de nouvelles armes, Konzen venait de se plonger dans des livres de lois pour défendre correctement son maître dans le cas où les arrière-grands parents s’emmêlent.
Goku et Ririn était aux cuisines. Yaone tentait de s’occuper l’esprit en s’occupant d’une tunique.
D’autres servus déambulaient ça et là, dans un état choqué, semi-colérique…ils effectuaient leurs tâches, s’y plongeant à corps perdu pour ne pas penser au reste.
Sanzô, le kitsune blond fumait une clope à l’entrée du manoir.

Quand il vit le neko sortir, il haussa un sourcil. Il n’avait pas l’habitude des gens. Il n’était pas souriant, il était sévère et franc. Il s’agissait d’un ancien dominus qui avait tout perdu et s’était retrouvé au rang de servus. Il n’avait jamais pu retrouver sa puissance et après être rentré au service de Kyuki, il avait décidé d’y rester parce qu’il trouvait ça moins fatiguant au final.

- « Tu vas où comme ça la bestiole ailée ? »

Avant que le neko n’ait l’idée de s’enfuir, il érigea une prison de feu, n’oubliant pas que le neko avait des affinités avec le vent.

- « Je l’enlève si tu te tiens tranquille. Fais gaffe, je n’hésiterais pas à te cramer. »

- « Attention Migaru-kun le clopeur ne ment jamais ! » chantonna Ririn qui venait de sortir avec Goku

- « Sanzô ? Pourquoi tu l’as emprisonné dans du feu ? Il a été méchant ? »

- « Il essaye de se barrer…ça va faire de la peine à Nijihi si il se barre… »

- « Tiens, en parlant du maître, tout à l’heure je l’ai vu partir par là…je pensais qu’il ne quitterait pas le manoir après ce qui c’est passé. »rajouta Ririn, le neko roux.

- « … Nakatsu ?…»rajouta Sanzo à mi-voix en regardant Goku.

Le visage du jeune servus, et non moins vaillant guerrier aux affinités terrestres et sylphe, s’assombrit soudainement puis Goku hocha la tête.

- « Alors tu peux relâcher Migaru. Je suis presque sûr que notre idiot de maître lui a demandé de partir. »

- « Hein ?! Mais il est dingue de lui, pourquoi il ferait ça ? »

Goku et Sanzo baissèrent la tête, ayant une petite idée de la raison. Ririn venait d’arriver, elle ne pouvait pas être au courant de ça.

Le silence s’installait et le visage de Goku devenait de plus en plus sombre. Sanzo décida d’interrompre ce phénomène avant qu’il ne soit trop tard par un bruyant soupir.

- « Bon, je vois que vous alliez voir Nataku et Kanzeon. D’habitude hakkai et Kanan vous aides non ? »


- « Si…mais là…c’est… » répondit Ririn.

- « Je sais je sais…Aï, avant de partir, tu accepterais de nous aider…on doit…amener quelques plats à des amis et deux épaules de plus ne seraient pas de trop. T’es ok ?»
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MessageSujet: Re: Aveus douloureux   Aveus douloureux Icon_minitimeJeu 8 Juil - 19:10

Le silence, lourd, oppressant, qui traduisait à lui seul toute l'impuissance, l'indignation, la colère qui régnait dans la demeure. Seuls les quelques échangent entre quelques servus qui s'occupaient de préparer de quoi soulagé le neko violenté filtrait dans ce silence qui accompagnait ses sanglots. Migaru aurait voulu pouvoir être utile. Pourtant il savait que dans ces cas là il n'y avait pas grand chose à faire. De l'attention, des présences... Mais face à la douleur et à la honte, la solitude était parfois requise...
Kanan avait les bras d'Hakkai et la présence de ses camarades servus pour être apaisé... il ne serait d'aucune aide nécessaire à le soutenir ni à chercher à faire quoi que ce soit d'autre.

Il resta donc planté en retrait, dans le couloir, songeant à l'infortune qui s'abattait sur eux et la cruauté de leur condition. Mais bientôt il ne vit plus Kyuki qu'il rejoint inquiet.

Il avait trouvé refuge dans une petite chambre. Sombre. Reclus. Il resta un petit moment sans mot derrière la porte, observant le dominus replié sur lui même avant de s'annoncer et doucement pénétrer dans la pièce. Il s'approcha lentement, ses oreilles tristement rabattues tandis que Nijihi posa un regard lourd sur l'horizon sans croiser les yeux de son amant. Que faire... que dire dans pareille situation? Il était aussi touché qu'eux tous par ce qui était arrivé. Il le rejoint et tendit une main vers lui en vu de requérir son attention et espérer le consoler. Mais il s'arrêta avant de l'avoir frôlé.

-Vas-t-en.

Le neko resta quelques secondes en suspend puis il ravisa sa main.

-N... Nijihi?...
Interrogea t-il d'une petite voix incrédule et pleine de tristesse.

Il était en colère, c'était compréhensible, mais... cette froideur dans la voix... à son égard... lui n'avait fait aucun mal, alors pourquoi rejeter son ressentiment sur lui? Non, il avait du agir sur le coup. S'il persistait gentiment à vouloir lui tenir compagnie, il s'excuserait en disant qu'il n'avait pas voulu dire ça...

-Prends tes affaires et vas-t-en…


Migaru se bloqua. Ses grands yeux figés en une exclamation interdite, son cœur piqué de sa demande, son corps entier arrêté sur ces paroles impensables.
Non, c'est impossible, il devait y avoir une erreur, il avait du mal entendre...

-Tu n’as pas l’obligation de rester. Tu peux partir…

Partir?... Mais il ne voulait pas, il voulait rester! pensa t-il en ouvrant la bouche prêt à parler.

-Pardon… je me suis mal exprimé. Tu dois partir.

Son cœur se contracta une nouvelle fois en un douloureux pincement. Ses grands yeux éperdus ne pouvaient s'ôter du visage qui le regardait sévère et sans réplique, et il se sentit trembler de l'émotion qui s'emparait de lui.

-... Pourquoi?... Nijihi, qu'est ce qu'il ce passe, tu ne peux pas me demander ça, je ne peux pas partir! Je t'...


-Écoute, c’était bien sympa, t’es un bon coup, mais maintenant j’ai pas envi de t’avoir dans mes pattes alors vas-t-en!

Aï se décomposa. C'était impossible... ça n'était pas Kyuki, son Kyuki!... Il ne pouvait pas lui dire des choses pareilles, pas lui!!!
Le pyro fulminant de colère, son regard incendiaire toisant le neko pétrifié avança vers lui. Le chaton parvint à reculé d'un pas, son effrois surpassant la paralysie qui l'avait atteint. Il sursauta sous la cruauté des paroles qui lui furent crachés.

-Tu ne m’es d’aucune utilité, juste une bouche de plus à nourrir, un charmant petit cul à défoncer quand ça me chante. J’ai déjà tout ce qu’il faut ici pour ça tu ne crois pas?! Alors prends tes affaires et vas-t-en!

Comme soumis à des coups de haches impitoyables, son cœur éclata en mille morceaux, libérant pleinement ses larmes aussi muettes soient-elles. Il était de toute façon incapable de prononcer le moindre son, il n'était même pas sur de respirer à cet instant. Tout s'était bloqué pour ne laisser que cette brulure atroce dans sa poitrine.

-Je vais aller prendre l’air histoire de me défaire de ton odeur qui
commence à me rendre fou… quand je reviendrais, je veux que tu ais prit
tes fringues, ton arme et ta part de bouffe. Je ne veux plus voir
aucune trace de ton passage ici et je ne veux plus entendre parler de
toi, servus!


Pourquoi?... Pourquoi piétiner un peu plus ce qui restait de son pauvre cœur?... Le bourreau s'apprêta à partir. Mais il se retourna subitement en direction du neko qui s'épouvanta de la colère élancée sur lui, reculant de cette main féroce qui lui arracha un cris en même temps que son précieux pendentif.

Aï atterri au sol sous sa frayeur. Mais il ne vit même pas le dominus s'enfuir.
Il resta pour u temps qu'il ne su déterminé prostré à moitié à genou, le regard vide perdu sur le parquet sombre de la pièce.

Un cauchemars... ce devait être un cauchemars! Nijihi ne pourrait jamais dire des horreurs pareilles, il serait incapable de faire du mal à celui qu'il aime!!!
Mais une évidence vint écraser un peu plus la poitrine douloureuse du neko. Un rêve... oui, et si finalement tout n'était qu'un rêve! Et si le cauchemars n'était autre que cette vie cruelle dans laquelle il n'aurait qu'été brutalement réveillé?!

Migaru serra les dents ainsi que ces points tremblants posés au sol alors que les larmes vinrent embuer sa vue en cascades brulantes.

C'est impossible, il ne pouvait pas avoir imaginé tous ça, cet amour, cette générosité, ces promesses?!! Cette histoire ne pouvait pas être qu'un éclat illusoire dans sa vie de ténèbres!!!

Partir... il lui avait demandé de partir... Il lui avait ordonné de partir!
Migaru ne réfléchit pas et quitta subitement sa place pour déboulé hors de la chambre.

Tu dois partir. Courir. Courir s'en s'arrêter. Prends tes affaires et vas-t-en… Traverser ce manoir plein de douces illusions et foncer vers l'extérieur pour échappé à cette belle folie. Je ne veux plus voir aucune trace de ton passage ici et je ne veux plus entendre parler de toi, servus! Courir et disparaitre à jamais de la vie de cet amour désillusionné!!!

Ces mots ne cessaient de le hanter, le poussant à fuir comme on ne lui en laissait pas le choix, sans faire attentions aux servus dont-il croisait furtivement la route et qui oublieraient surement ce coup de vent, encore trop absorbés par les évènements.
Lui qui n'avait voulu croire être exclu de la vie de Nijihi, il ne souhaitait plus qu'à fuir ce manoir et tous ce qui s'y rattachait en espérant y laisser cette douleur atroce qui le meurtrissait. Il ne voulait plus que s'envolée loin du pyro et se perdre quelque pars dans un océan de nuage, vide de tous où il pourrait panser son cœur...

-Tu vas où comme ça la bestiole ailée?

Migaru se tourna, dévoilant son visage orageux ravagé par les larmes. Il venait de se faire jeter pas Kyuki, il ne manquait plus qu'à ce qu'on lui demande des comptes! Il serra les dents plus qu'irrité et se retourna en vu de reprendre sa course qu'une barrière de flamme l'obligea à se stopper net. Mais quand il voulu revenir sur le kitsune prêt à l'attaquer, il fut de nouveau confronté au feu. Il était encerclé, et ne pouvait même pas prendre la voie des airs.

-A quoi jouez vous?!! Laissez moi sortir de là!!!
feula le neko qui tournait dans sa cage à la recherche d'une issue.

Je l’enlève si tu te tiens tranquille. Fais gaffe, je n’hésiterais pas à te cramer.

-Attention Migaru-kun le clopeur ne ment jamais!

Il porta vivement son attention sur le rouquin et son compagnon tout juste débarqués. Comme s'il n'en avait pas assez de ses peines et du blond, fallait que d'autres se ramènent!...

-Sanzô? Pourquoi tu l’as emprisonné dans du feu? Il a été méchant?

-Il essaye de se barrer… ça va faire de la peine à Nijihi si il se barre…

Migaru détourna le regard en un sifflement incrédule. Il ne savait pas s'il devait éclater de rire à cette remarque ou bien laisser les larmes le consumer un peu plus.

Mais voilà qu'une discutions s'engagea entre les servus. Migaru se fichait de savoir où pouvait bien avoir disparu ce fumier, il ne demandait qu'à sortir de sa prison. Il essaya de passer un bras à travers les flammes y voyant un espace, mais il manqua de peu de se faire bruler par un flammèche soudain et le retira de justesse. Un nom et des réactions étranges lui parvinrent alors qu'il cherchait encore à se défaire du sort, mais Goku consentit à demander sa libération.


-... Alors tu peux relâcher Migaru. Je suis presque sûr que notre idiot de maître lui a demandé de partir.

-Hein?! Mais il est dingue de lui, pourquoi il ferait ça?

Cela ne plut guère au neko que l'on devine ainsi la raison de son départ précipité et qui représentait une humiliation pour lui. Il s'était perdu à s'attacher en une illusion, lui qui se refusait à s'abandonner à qui que ce soit. Une belle erreur. Néanmoins la surprise de Ririn l'interrogea sur l'idée qu'il n'était pas seul à s'être surpris d'un tel changement, et il ne saisit pas les visages communiquant du sylve et du kitsune. D'autant que Goku se faisait de plus en plus sombre...

-Bon, je vois que vous alliez voir Nataku et Kanzeon. D’habitude hakkai et Kanan vous aides non?

-Si…mais là…c’est… »

-Je sais, je sais… Aï, avant de partir, tu accepterais de nous aider… on doit… amener quelques plats à des amis et deux épaules de plus ne seraient pas de trop. T’es ok?


Le neko détourna le regard. Nijihi avait expressément demandé son départ. ''Je ne veux plus voir aucune trace de ton passage ici et je ne veux plus entendre parler de toi!'' Avait-il commandé. Ça faisait mal... mais l'arrêt obligé du kitsune avait tarit cette poussée d'adrénaline l'entrainant à fuir et l'avait épuisé. A quoi bon s'attarder un peu plus sur cette maison que de toute façon il devait quitter? Ça ne servait à rien de dire au revoir à ses êtres qu'il devrait de toute façon oublier. C'est ce qu'il s'était dit en dévalant précipitamment le manoir. Mais peut être que ce lieux, ces servus même s'il ne les avait pas tant côtoyé, une partie de lui même aurait voulu les voir une dernière fois...

Il lorgna en direction du grand renard.

-Je ne suis plus l'un des votres, je pense que vous en êtes conscient. Mais... Kanan ne pouvant remplir cette tâche... je veux bien vous aider...


S'il avait put quitter le manoir sans regret, il n'aurait aucune pitié à laisser les servus se débrouiller de la corvée. Il avait trop mal pour se préoccuper du reste. Mais peut être parce que cette excuse de la pars du blond l'avait infimement mais non négligemment touché, il accepta en répondant de ses propres prétextes. S'il était voué à partir, il était hors de question que l'on remarque sa tristesse à quitter le manoir et ses habitants. Mieux valait laisser croire à une obligation morale.

Et puis les précédentes paroles des servus n'étaient pas tombées dans l'oreille d'un sourd. Même si Migaru ne se l'avouerait pour rien au monde, peut être qu'une part de lui même voulait espérer comprendre le comportement du morphe et en apprendre un peu plus au sujet de ces mystérieux individus qui ne tarderaient pas à profiter de leurs plats...
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Kyuki Nijihi
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MessageSujet: Re: Aveus douloureux   Aveus douloureux Icon_minitimeDim 18 Juil - 1:28

"""Kyuki se détestait. Il n’était qu’un incapable même pas en mesure de protéger un servus. Comme il s’en voulait de son inutilité. Après tout, il était plus fort ! A quoi cela servait-il si ce n’était protéger les êtres chers à son cœur.

Alors qu’il s’enfonçait dans de sombres souvenirs, une petite voix timide vint l’interrompre. Une voix qui lui montra toute l’horreur de son incapacité. Et si la prochaine fois c’était lui.

Alors Kyuki prit une décision. La plus difficile décision qu’il n’ait jamais prise, la plus débile aussi…Il rejeta Migaru, il lui ordonna de partir en lui disant des immondices qui lui déchiraient le cœur. Puis il lui retira son pendentif et partit.


Migaru, comme il s’y attendait, s’effondra en pleure avant d’être empli de colère. Le neko voulut partir du manoir, mais dès qu’il mit le pied dehors, il croisa Sanzo. Un kitsune pyro grognon et fumeur. Ce dernier empêcha le sylphe de s’enfuir en l’encerclant de feu.

Juste à ce moment là, Goku et Ririn sortirent à leur tour. Après quelques échanges, Sanzô retira ses flammes proposa à Migaru de les aider pour leur tâche.

En entendant que Migaru n’était plus des leurs, Goku laissa échapper un rire nerveux, presque moqueur. Ce n’était pas conte Migaru, en fait, c’était plus contre la bêtise de son maître.

Sanzo somma Aï de le suivre, d’un signe de tête. Ils descendirent aux cuisines. Il prépara deux sac de toiles, les remplissant avec des fruits, et des boites avec des morceaux de viandes cuites ou des légumes, ainsi que des biscuits.

Ils firent un détour par l’atelier de couture, vide à cet instant. Un mur dans le fond de la pièce accueillait une grande armoire où étaient rangés les nouveaux vêtements, où certains plus particuliers. Sanzo ouvrit son casier et en sortit une grande cape noire qu’il enfila. Il se décala quelques casiers sur la droite et en ouvrit un autre où avait été gravé le nom du neko-sylphe. Il lui tandis sa cape et un anneau de cuir avec un nouveau coutelas en argent, ainsi qu’un autre ensemble plus léger.


- « Kanan a fait la cape et l’ensemble pendant que vous étiez dehors. Kenren et Gojyo se sont chargé du coutelas et de la jambière pour le porter. Prends- les. Tu en feras ce que tu veux ensuite, mais par respect pour leur travail, tu devrais les prendre. »


Si Gojyo, Kenren et Tenpo était du genre franc, à côté de Sanzo, ils semblaient presque hypocrites.
Le blond n’avait en effet pas l’habitude de mâcher ses mots, d’autant que plaire aux autres lui importait peu.

Il remonta, suivit par le neko et rejoignit les deux jeunes qui les attendaient.

- « En route. » souffla Goku.

Tous se mirent alors à courir. Vifs et silencieux, ils se déplaçaient aisément à travers les arbres du domaine. Sanzo demanda à Ririn de se mettre au même niveau que le neko tandis que lui rejoignait Goku. Le sylphe ne pipait mot depuis leurs conversation sur le dénommé Nakatsu. Sanzo était très proche de Goku. C’est lui qui l’avait sortit de sa prison et amené chez Kyuki.
Il savait mieux que personne comment il pouvait réagir aux choses.

Ririn de son côté regarda le neko d’un air curieux. Il était bien plus enfantin que ses amis mais parfois ses paroles visaient plus juste que les leurs.


- « Tu sais. Je ne sais pas ce qui c’est passé avec le maître, mais il dit des choses débiles qu’il ne pense pas des fois…du coup, c’est toi qui est bête de l’écouter…"


- « Ririn ! » grogna Goku


- « Bah quoi ?! C’est vrai ! Tu me l’as dit toi-même quand je suis arrivé. »


- « Tu ne sais pas de quoi tu parles. »


- « Mais… »


- « Chut…. »

Oui, il leur fallait être silencieux désormais. Ils avaient quitté le domaine de Nijihi depuis un petit moment. Sanzo remonta instinctivement sa capuche, pourtant déjà en place, et lui et Goku menèrent la marche. Ils se faufilèrent tous les quatre dans un petit bois de chênes.

Ils se cachèrent derrière d’imposants chênes. Ririn, ayant retrouvé un sérieux presque effrayant, tira le neko sylphe à lui, pour qu’ils se dissimulent derrière un bosquet touffu.

Des bruits de feuilles raisonnèrent puis deux gardent apparurent.

Goku et Sanzô se regardèrent. Le kitsune créa quatre petites boules, à peines luisantes et Gok les fit s’envoler à l’opposé de leur position. D’un claquement de doigts Sanzô les fit exploser créant une diversion parfaite.

Ririn tira alors Migaru derrière lui et le guida jusqu'à un buisson dissimulant une trappe. Les quatre servus s’y glissèrent. Ils durent ensuite progresser dans un petit tunnel qui menait plusloin, dans le jardin privé du dominus régnant sur ce domaine.

Une fois à l’extérieur du tunnel, ils reprirent leur procession furtive, jusqu’à arriver près d’une grande cage. Elle était contre un mur de la grande maison, mais était dehors, au froid, entourée d’arbres et de buissons.

Plusieurs humanoïdes y étaient assis, les uns contre les autres, pour se protéger du froid de la nuit.

Les servus de Nijihi s’approchèrent de la cage.

- « Nataku. » souffla Ririn.

Un jeune homme se retourna alors. Il avait des cheveux argenté, presque blancs et de grands yeux gris. Un sourire prit naissance sur ses lèvres avant qu’il ne s’approche d’eux, suivit d’un autre servus, de la terre, plus grand et brun. Deux autres encore s’approchèrent. L’un d’eux ressemblait comme deux gouttes d’eau à Sanzô, hormis ses cheveux plus longs, et l’autre était beaucoup plus jeune, blond aussi, avec ces mêmes yeux d’améthyste et cette arrogance ingénue qui lui donnait de la profondeur à son regard un peu éteint.

- « Koryu, ça va ? » demanda Sanzo en passant une main à travers les barreaux de la cage pour caresser la tête de son petit frère.

- « Migaru, je te présente Kanzeon, Nataku, Kory et Genjo . » présenta Goku en désignant tour à tour le brun, celui aux cheveux d’argent, le jumeau du blond et son petit frère.


- « La voix est libre ? »demanda Goku


- « On a une bonne demi-heure au moins avant qu’il ne vienne. »répondit kanzeon.

Goku acquiesça d’un signe de tête avant de s’assoir et de déballer les aliments qu’il fit passer à travers les barreaux.

Ririn fit de même et les aliments furent distribués à tous les servus jusqu’à ce que chacun en ait un en main. Ils n’en distribuaient pas plus au cas où quelqu’un entrerait dans la cage, dissimuler un aliment était plutôt facile…mais plusieurs…c’était déjà plus compliqué…


- « Alors petit Neko ? Comment t’appelles-tuet comment es-tu arrivé ici ? »demanda Kanzeon
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MessageSujet: Re: Aveus douloureux   Aveus douloureux Icon_minitimeMar 20 Juil - 23:46

Il lui avait été ordonné de partir, mais on lui demandait de l'aide. Migaru saisit donc l'occasion pour profiter encore un peu de la présence de ceux qu'il avait cru pouvoir côtoyer et connaitre en restant entre ces murs. Le rire de Goku ne lui échappa pas, mais hors mis un regard mauvais, il ne lui en tint pas d'avantage rigueur. Même s'il n'appréciait pas que l'on se rit de sa situation comme il cru que c'était le cas.

Le renard lui demanda alors de le suivre. Ce qu'il fit, débouchant dans les cuisines du manoir. Deux sacs furent remplis de nourritures, puis il le guida jusqu'à une autre pièce. La salle de couture à en juger les patrons, fils et étoffes. Il s'attarda un peu sur le lieux où travaillait Kanan et rattrapa Sanzo qui s'était rendu près d'armoires. Il sortie un premier costume du casier, puis migra vers un autre. Un étrange pincement, plutôt chaleureux et amère à la fois piqua le neko en y reconnaissant son nom. Lui, chat dépendant qui ne supportait pas les attaches, il aurait peut-être voulu bien plus qu'il ne se l'avouait faire parti de cette famille...
Un bras chargé de vêtements et tendu vers lui le fit sourciller.

-... Désolé, mais je ne peux pas...


- Kanan a fait la cape et l’ensemble pendant que vous étiez dehors. Kenren et Gojyo se sont chargés du coutelas et de la jambière pour le porter. Prends- les. Tu en feras ce que tu veux ensuite, mais par respect pour leur travail, tu devrais les prendre.


- ...


Il saisit alors les vêtements et se dépêcha de se changer. Oui, par respect pour eux qui avaient confectionnés cela pour lui... il fini d'attacher son nouveau fourreau à l'autre jambe, la première comprenant l'ancien. C'est que même si on lui offrait de nouvelles armes, plus belles et puissantes, il ne pourrait jamais se résoudre à quitter un instant sa lame. Elle lui était beaucoup trop précieuse. Fin prêt, il rejoint le trio qui au signal de Goku s'engouffrèrent à travers les arbres.

Migaru n'avait aucun mal à les suivre et se contentait de les imiter, rapide et discret. Il n'avait pas grande idée de ce que signifiait une telle prévoyance, ni la formation imposé par le kitsune. Il se serait presque cru infiltré dans une mission malgré lui. Mais hors mis ce manque d'information, ça ne le gênait pas. Et puis il aimait avoir un rôle à jouer et être utile.

Il fusait à travers les feuillages, courant à la même vitesse que le rouquin qu'il sentit le regard de ce dernier. Il jeta un coup d'œil intrigué avant de regarder de nouveau face à lui en vu de ce concentrer sur sa course. Mais apparemment, l'autre ne se décidait pas à le lâcher du regard.

-Qu'est ce qu'il y a?
maugréa t-il, un peu dérouté d'être fixé de la sorte.

-Tu sais. Je ne sais pas ce qui c’est passé avec le maître, mais il dit des choses débiles qu’il ne pense pas des fois…


Des choses qu'il ne pense pas?... Le neko détourna le visage en pestant. Pourtant, on ne peux pas dire qu'il lui avait craché ça de manière particulièrement maladroite et contestable...

-... Du coup, c’est toi qui est bête de l’écouter…


-Quoi?!!


-Ririn!


De quel droit se permettait-il?!!... Tout en continuant de courir, Migaru fixa méchamment Ririn, la mâchoire crispée avant de se décider que ça n'était pas le moment de ce battre. Kyuki avait était clair, il l'avait profondément heurter avec ses paroles, et on lui reprochait de l'avoir cru... Mais quand aurait-on des avis cohérent sur cette histoire?!...

L'autre neko fut quelque peu réprimandé, mais cette demande particulière de discrétion alerta Migaru. Le kitsune remonta d'avantage sa capuche et ils entrèrent dans un petit bois. Il ne devait plus être sur le domaine de Nijihi. C'est à quoi songea le chat qui suivait la troupe en regardant les environs quand il fut subitement tiré derrière un buisson. Quand il vit le visage si concentrer de l'autre félin, il comprit qu'il n'était plus question de plaisanter. En effet, deux gardes passèrent à proximité pour confirmer son hypothèse.

De sa cachète il observa les deux autres calfeutrés un peu plus en avant. Sanzo et Goku usèrent ensemble de leurs capacités pour envoyer deux boules dans une direction où elles éclatèrent sous le doigté du kitsune. Ils en profitèrent alors pour passer, Migaru obligé de suivre l'autre qui le tirait derrière lui. Il avait décidément des manières assez familières qui même au vu de la situation l'énervait quelque peu, mais la situation n'était pas aux jérémiades. Ils se glissèrent dans une trappe pour traverser un tunnel et arriver dans une sorte de d'arrière cours. Il était donc bien sur les terres d'un autre. Ils reprirent leurs escapade jusqu'à arriver près d'un mur où les ombres de barreaux se dessinaient.

C'était une cage rassemblant des servus exposés à la fraicheur de la nuit. Ce spectacle fit froncer les sourcils au neko qui ralentissait sa marche puisqu'approchant de la prison.

-Nataku.


Un jeune homme réagit à cet appel. Il sembla reconnaitre les trois intrus et s'approcha d'eux, suivit de trois autres personnes. Mais quand il vit le visage des deux derniers, il sursauta presque sur le coup de la surprise et posa immédiatement les yeux sur l'encapuchonné.


-Koryu, ça va?


Un geste fraternel de la part du grognon qui ne manqua pas de surprendre mais aussi de secrètement l'émouvoir.

- Migaru, je te présente Kanzeon, Nataku, Koryu et Genjo.


Le chat se contenta d'un mouvement de la tête. Alors c'étaient eux...
Ces servus et tous les autres... que faisaient-il dans de pareilles condition?... Nul doute qu'ils étaient prisonniers d'un dominus, mais... Eux qui semblaient si proches des servus choyé de Nijihi, les frères même de Sanzo... Pourquoi croupissaient-ils tous ici à devoir attendre la venus des autres pour ce nourrir?...
La voie libre, ils en profitèrent en effet pour distribuer les aliments aux captifs.

Migaru regardait le sylphe et le neko faire, pensif, quand une voix l'interpela.

-Alors petit Neko? Comment t’appelles-tu et comment es-tu arrivé ici?


C'était le grand sylvus qui s'adressait à lui.

-Je me prénomme Migaru. J'ai atterri près des terres de Nijihi il y a quelques jours de cela, épuisé d'avoir fuit un dominus. Il m'a trouvé, et il m'a ramener dans sa demeure pour... pour s'occuper de moi...


Il ne continua pas d'avantage, croisant nerveusement les bras et rabattant les oreilles en laissant transparaitre une certaine contrariété. Il avait pris soin de lui... oui, surement parce qu'il n'était qu'un ''bon coup'' comme il l'avait dit lui même... Il avait beau se rappeler toutes ces belles paroles et ses sourires plus que sincères, son comportement l'avait bien trop marqué pour qu'il ne puisse en faire l'impasse si facilement...

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MessageSujet: Re: Aveus douloureux   Aveus douloureux Icon_minitimeVen 13 Aoû - 20:47

Le visage de Goku avait été fermé pendant presque tout le trajet et il en voulu à Ririn d’avoir parlé ainsi. Il savait combien Kyuki pouvait se montrer persuasif…voir même cruel dans certaines conditions. Il était là depuis un certains moment, et derrière son attitude habituellement enfantine, se cachait un être déjà bien mature. Il somma Ririn de se taire.

- « Mais c’est vrai, on sait tous que Nijihi-sama dirait n’importe quoi pour… » murmura le rouquin

- « Tu ne sais que ce qu’on t’a raconté Ririn. Tu ne sais pas combien il peut être persuasif…et dur… »
déglutit Goku

Puis ils pénétrèrent en territoire ennemis. Ils se faufilèrent assez facilement jusqu’à la cage des servus de ce domaine. Goku et Ririn avait l’habitude. Sanzo aussi, il venait assez souvent. Aï fit alors la connaissance de Genjyo, Nataku, Koryu et Kanzeon.

Ce dernier demanda à Migaru de se présenter.


- « Kyuki est tombé amoureux de Aï… »
rajouta Goku.

- « Oh, en voilà une bonne nouvelle ! » s’exclama Kanzeon tout en restant discret. Mais l’atmosphère sembla s’alourdir à ces mots. « Ah ? Ca n’en est pas une ? »

- « Taku Hi a violé Kanan cette après-midi. »informa Sanzo

Le silence s’installa tandis que les servus, tous, assimilaient l’information. C’était kanan qui leur permettait de se nourrir convenablement, ils lui étaient tous redevables.

- « Il t’a dit de partir n’est-ce pas ? Kyuki. »
demanda Nataku à Migaru

Kanzeon soupira et finalement prit la parole. Nataku tenait la main de Ririn à travers les barreaux et Sanzo restait aussi proche que possible de ses frères.

- « Puisque nous savons comment tu as rencontré Kyuki-san, il est juste que nous te racontions notre histoire. Pour ma part, je suis un servus de la terre. Mon nom est Kanzeon. J’ai été…offert à mon maître actuel pour son anniversaire… par Nijihi…sous ordre des patriarches…
» voyant l’air offusqué du neko, air qu’il comprenait, connaissant très bien Nijihi, il le stoppa dans sa prise de parole avannt même qu’il ne commence. « Que je t’explique, la famille des Hi est très à cheval sur les traditions. Kyuki a été proclamé héritier dominus des hi par son père, mais normalement il aurait dû, par son sang mêlé, être un servus. »

- « Pour les Hi, que tes organes génitaux fasse de toi un dominus n’a aucune importance. Si tu n’es pas issu d’un servus du feu, tu n’es qu’un bâtard tout juste bon à servir de jouet sexuel puisqu’incapable de procréer…
» ajouta Goku

- « Si Niji refusait de me donner, c’état tous le monde qui allait y passer, le marché y comprit. J’ai fait le choix à sa place, je suis venu en me présentant comme un cadeau. »

- « La colère et la frustration de n’avoir su protéger Kanzeon l’ont animées pendant plusieurs jours… »se souvint Goku

Ensuite Genjyo s’approcha un peu plus et prit la parole tout en gardant son petit frère près de lui, l’enroulant dans ses bras pour le réchauffer.

- « Nous…sanzo est un dominus…moi je suis un servus…je veux dire aux niveaux des organes…sanzo devait hériter du royaume. Puis Koryu est né. Il n’a pas le même père dominus que nous. C’est un fils du feu pur. Il y a longtemps avant même que Hi choisisse Niji et que nous ne naissions, le patriarche des Hi et celui de notre famille ont passé une sorte de pacte. Un descendent des Hi serait promis officiellement, à l’un des héritiers de notre famille. » expliqua Genjyo

Koryu regarda ses frères et Genjyo reprit la parole.


- « Tu te doute bien qu’il y avait une entourloupe. Un dominus a souvent plusieurs amants et enfants. Chez les Hi seuls ceux issus purement du feu sont reconnu, sauf Nijihi. Ils avaient prévu de donner soit un servus, soit un bâtard…et de notre côté, seuls ceux qui ont du sang de kitsune sont reconnus, hors notre père dominus était un kitsune pyro et notre père servus un pyro, les deux pères de Koryu étaient des servus pyro. Chez les Hi, c’était Nijihi le bâtard, et chez nous c’était koryu, désolé petit frère… »ajouta-t-il en regardant le jeune homme qui sourit amusé par cette excuse qui n’avait pas lieu d’être.

- « Pas de mal. » Koryu savait que son frère l’aimait, il ne prit donc pas ces paroles pour lui.

- « Koryu était un servus parfait…notre…maître actuel, jaloux de la descendance offerte à son cousin bâtard, à attaqué notre domaine et nous sommes tombés sous son joug. En fait il n’aurait pas réussit sans l’aide de Nijihi, mais je t’arrête tout de suite, là encore, Kyuki-sama n’avait pas le choix. Soit il aidait son cousin, soit ses servus allaient en souffrir. Les patriarches Hi ont ordonné que Taku offre un gain pour récompenser cette aide. Koryu pour l’instant ne peut être touché à cause du pacte. Nijihi est l’héritier officiel du fils de la lignée principale des Hi. Quand les patriarches ont apprit que Hi allait avoir un fils métis, ils se sont empressés de l’offrir en fiancaille à notre grand père, sans savoir que Nijihi serait reconnu comme héritier officiel. Taku n’a donc pas le droit de toucher à Koryu tant que Nijihi est toujours un « Hi ». »

- « C’est en partit pour ça que Nijihi n’a toujours pas fait passé son blason et ne force pas pour être reconnu comme un dominus à part. S’il le devient, Koryu sera à la merci de Taku…
»ajouta Sanzo

- « Et comme je suis plus apte que Sanzo à suivre les ordres, j’ai choisit de rester ici avec Koryu. Si j’étais allé à sa place chez Nijihi et que sanzo avait pété un câble, il se serait fait tué et Koryu aurait été seul…qui aurait alors pu rappeler sans cesse à Taku qu’il n’avait pas le droit de toucher mon frère. Non. Hors de question que je le laisse seul. »


- « Du coup ils sont là, et moi je suis de ce côté… »
ajouta Sanzo dégouté.

- « Je suppose que tu as compris chez qui nous étions ? »
demanda Goku à Migaru

- « Notre maître actuel est Taku Hi. L’homme qui a violé Kanan. Le cousin de Nijihi et le deuxième héritier de l’empire des hi, qui, aimerais beaucoup devenir le premier.» continua Nataku

Entre temps, ils avaient fait repasser de la nourriture et ils refirent passer des morceaux de pain de viandes et de légumes.
Cette fois-ci c’est Nataku qui se tourna vers Migaru.

- « Moi je m’appelle Nataku. J’avais un frère jumeau, Nakatsu« reprit le sylphe ondin. « Je suis un servus de l’eau et du vent. Autrement dit, je suis la meilleure arme qu’un hi puisse avoir. Le vent attise le feu et le rend plus fort, et en contrôlant l’eau j’évite à un hi d’être blessé ou affaiblit. Et mon frère et moi avions décidé d’appartenir à Nijihi, enfin quand il nous a trouvé…c’était… »

Mais là, un bruit les alerta. Les intrus se dissimulèrent. Les prisonniers, cachèrent le peu de nourriture qu’ils n’avaient pas ingurgité. La voix malsaine de Taku raisonna dans la nuit.

- « hum, je suis resté sur ma fin cet après midi, Nataku, amène ton joli petit cul bien serré par ici ! » ordonna Hi

Nataku se leva et rejoignit son maître tandis que les autres restaient recroquevillés. Derrière les arbres, Sanzo était adossé à un tronc et il maintenait Ririn immobile avec ses jambes et ses bras et il bâillonnait Ririn de sa main. Ririn se débâtait toujours, alors Sanzo lui souffla un mot et Ririn planta ses crocs dans le bras de Sanzo pour évacuer sa colère.

Quand la voie fut libre, Goku fit signe à Migaru de le suivre vers la cage, Ririn et sanzo, quant’ à eux, restèrent un peu derrière le temps que ririn se défoule.


- « Ririn n’est pas arrivé depuis très longtemps, mais lui et Nataku s’étaient déjà rencontrés il y a longtemps, et dès qu’ils se sont revus ils se sont aimés. C’est extrêmement difficile de rester ici quand on sait ce qui leur arrive. »

Kanzeon, Genjyo, Koryu et goku levèrent la tête alors que Ririn et Sanzo revenaient. Les servus baissèrent la tête d’un air déconfit et Ririn dû presque s’étrangler pour s’empêcher de crier.

- « Lorsqu’il n’ouvre pas la fenêtre, ça veut dire que ça va être très douloureux. Taku aime qu’on entende ce qu’il fait…s’il n’ouvre pas la fenêtre, ça veut dire que les cris ne seront pas arrêtés par la vitre… » souffla Kanzeon

- « Il y a quelques années, Kyuki et Taku se promenaient avec leurs patriarches et certains de leur servus vers un morceau de teere bordant la mer qu’ils allaient bientôt acheter. Kyuki avait été défié par taku à la course, et sans grand peine, Nijihi-sama avait gagné. Il été arrivé près de la plage bien avant son cousin et avait découvert nataku et nakatsu. Connaissant très bien la perversité de son cousin il ordonna à ses servus qui l’avaient suivit, à savoir moi, et Kenren, d’emmener les deux nouveaux jusqu’au manoir et de ne surtout pas les montrer aux Hi.
»expliqua Goku, continuant l'histoire de Nataku et détournant l'attention des cris qui s'élevaient de la chambre.

- « Nakatsu et Nataku ont vécu pendant plus d’un an à nos côtés, puis Taku les as découvert. Kyuki ne fait jamais marqué ses servus, puisqu’il ne les considère pas comme des objets lui appartenant. Du coup, quand Taku a découvert Nakastu revenant du marché, il l’a prit avec lui et l’a marqué. Nijihi était fou de rage, mais il ne put jamais prouver qu’il était son protecteur envers les patriarches. Et puis, un jour, lors d’une énième confrontation, Taku à ordonné à Nakatsu d’attaquer Nijihi. Il s’est avancé sans rechigné et son frère s’est mit devant Nijihi sans comprendre pourquoi Nakatsu exécutait un tel ordre. Et… »continua Kanzeon

- « L’attaque qu’il allait lancer était la plus puissante qu’il avait dans son répertoire. Ca aurait tué Nijihi, nous ne pouvions pas laisser faire ça…alors, Nataku a préparé la même attaque, et m’a demandé mon aide, parce qu’il avait moins de puissance que son frère…alors j’ai aussi préparé mon attaque…nous n’en avions jamais parlé, mais nous savions, lui comme moi, que si quelqu’un devait attaquer Nakatsu, ça ne pouvait être que lui et moi…car il était son frère….et que j’étais son amant…nous n’avions le droit de ne détester que nous même...ces attaques…les leurs…elles étaients si puissantes que le sol en tremblait… Puis…Nakatsu a entamé un mouvement pour lancer son attaque…mais nous ne pouvions laisser personne toucher Kyuki-sama…lors nous avons répliqué….mais…son attaque n’est jamais partie…il… »

Ses sanglots silencieux l’empêchèrent de continuer.


- « Nakatsu n’en pouvait plus de vivre avec Taku, alors il avait provoqué son frère et son amant pour qu’ils puissent…le délivrer… »

Goku et Nataku avaient lancé leurs attaques qui avaient touchées Nakatsu mais celui-ci n’avait finalement pas envoyé la sienne.

- « Ensuite, Taku a réussit à convaincre, je ne sais comment, les patriarches d’ordonner à Kyuki de donner Nataku….
» termina Sanzo.

- « Après ça, Kyuki nous a ordonné à tous de partir, de déserter son manoir. Il nous a insulté, nous a même attaqué…mais nous savions, pour la plupart en tout cas, qu’il n’en pensait rien. »

- « Migaru, je suis certains que kyuki a su se montrer convaincant, mais il y a une chose dont je suis encore plus sûr, c’est qu’il t’aime de plus profond de son cœur. Je le sens…parce que j’ai aimé nakatsu comme il t’aime aujourd’hui…alors, j’aimerais que tu ne partes pas…parce que je pense que s’il t’a dit tout ce qu’il t’a dit, c’était juste pour que tu partes, pour que tu ne deviennes pas la nouvelle proie de Taku… »
expliqua Goku

- « Il y a une chose que Kyuki ne sait pas. Taku a réussit à s’emparer de nakatsu si facilement parce que Nijihi a toujours refusé de nous marquer de son sceau. Et il refuse toujours de nous marquer de quelque façon que ce soit. Alors, à son insue, nous avons demandé à Kenren de créer un fer qui ait la forme du blason de Nijihi. »

Sanzo écarta son pull au niveau du col, Goku au niveau du bras et Ririn au niveau du ventre. Chacun portait le symbole de l’arc en ciel et du feu gravé au fer rouge sur leur peau.


- « Nous avons choisit de lui appartenir, presque tous ceux du marché ont le même. Mais ne lui dit jamais…Il serait furieux…plus que ça même… »


De nouveau ils se cachèrent alors que les cris à l’étage avaient cessés. Nataku fut ramené dans la cage par un sous-fifre de la maison.

- « Alors ?
» demanda Nataku, juste essoufflé, presque comme s’il ne s’était rien passé.

- « Je crois que nous n’avons rien oublié. Migaru, Accepterais-tu de ne pas partir tout de suite, et de reparler avec lui avant ?»

- « Ah, au fait, histoire de te donner une preuve que kyuki n’avait aucunement l’intention de te laisser partir sans te garder à l’œil… » ajouta sanzo en se penchant vers Migaru.

Il sortit un petit couteau et défit une couture de la cape de Migaru pour en sortir le pendentif.

- « Les coutures de Kanan ne se voient presque pas, celle-ci étaient un peu grossières… »

- « Vous devriez y aller. » conseilla Genjyo.

Sanzo et Goku acquiescèrent. Après des au revoir déchirant, les « intrus » s’éclipsèrent aussi discrètement que comme ils étaient arrivés. Ils retournèrent jusqu’au manoir et là Goku se tourna vers Migaru.

- « Je ne sais pas ce que tu compte faire, alors, si tu veux partir, prend un peu de nourriture avec toi, et sinon…la tombe de Nakatsu se situe à la frontière nord du domaine, en direction du petit pays des glaces. » annonça le sylphe terrestre.

Le domaine de Nijihi était plutôt grand, et il fallut à Migaru au moins un quart d'heure, vingt minutes, en filant à travers les arbres.

Le pays des glaces étaient visible d'assez loin. La prairie qui faisait partie du terrain de Nijihi était recouverte d'une fine couche de neige mais il ne faisait pas froid.

Une stèle sculpté en forme de goutte d'eau avec des ailes. Nijihi était assis devant la stèle en train de fumer une cigarette, les joues pleines de larmes.
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MessageSujet: Re: Aveus douloureux   Aveus douloureux Icon_minitimeVen 20 Aoû - 21:14

Migaru serait parti comme demandé si on ne l'avait pas invité à participer à une mission dont-il ignora tout jusqu'à être arrivé au lieux souhaité. Il y rencontra les servus emprisonnés qui se révélèrent pour certains des proches des protégés de Nijihi. L'un d'eux lui demanda l'origine de sa présence dans ce groupe et le neko lui répondit, omettant en revanche sa relation avec le dominus.

-Kyuki est tombé amoureux de Aï…


-Oh, en voilà une bonne nouvelle!


-...


Aï se contenta de détourner le regard, froissé. C'était une précision que Goku aurait put éviter puisqu'apparemment elle n'avait pas lieux d'être.

Le sylvus s'étonna, et l'information de Sanzo sembla lui faire comprendre. Tous furent affectés de cette nouvelle. Migaru aussi sentit de nouveau cette rancœur de songer au sort de Kanan, mais la demande de Nataku le ramena malgré lui à la pensée de son dominus.

-Il t’a dit de partir n’est-ce pas? Kyuki.


-!... Goku, et maintenant vous...
fit-il suspicieux. Est ce que c'est une habitude chez lui de se jouer des neko égarés ou bien est ce que j'ai d'écrit sur le front que je suis ordonné de quitter la demeure?!

Il n'aimait pas cette impression d'être au cœur d'une manigance, comme si depuis le début il aurait du comprendre quelque chose qu'il était le seul à ne pas voir.

-Puisque nous savons comment tu as rencontré Kyuki-san, il est juste que nous te racontions notre histoire. Le chat se fit attentif. Pour ma part, je suis un servus de la terre. Mon nom est Kanzeon. J’ai été… offert à mon maître actuel pour son anniversaire… par Nijihi… sous ordre des patriarches…


Que... lui, qui paraissait si protecteur, aller jusqu'à offrir des servus?! Les yeux du sylphes rétrécirent sous cette incroyable idée, car même s'il avait put faire les frais d'un difficile renvoie, une pars de lui n'arrivait pas à douter assez de cette image si chaleureuse qu'il lui avait laissé... Mais avant qu'il ne proteste, chose qu'il s'apprêta manifestement à faire, l'autre repris.

-... Que je t’explique, la famille des Hi est très à cheval sur les traditions. Kyuki a été proclamé héritier dominus des hi par son père, mais normalement il aurait dû, par son sang mêlé, être un servus.


-Pour les Hi, que tes organes génitaux fasse de toi un dominus n’a aucune importance. Si tu n’es pas issu d’un servus du feu, tu n’es qu’un bâtard tout juste bon à servir de jouet sexuel puisqu’incapable de procréer…


-... famille de rêve...
ironisa t-il. Mais ça n'explique pas qu'il ait...

-Si Niji refusait de me donner, c’était tous le monde qui allait y passer, le marché y comprit. J’ai fait le choix à sa place, je suis venu en me présentant comme un cadeau.


- La colère et la frustration de n’avoir su protéger Kanzeon l’ont animées pendant plusieurs jours…


-...

Que dire. Il s'était de toute évidence trompé, et le servus s'était de lui même sacrifié pour le village... et Kyuki s'en était voulu... cette dernière information, il tenta peut-être sans vraiment en prendre conscience de la laisser de côté. Il n'avait pas à se préoccuper de la douleur de celui qui ne s'était pas privé de le faire souffrir...

Le kitsune captif pris ensuite la parole, son frère dans les bras.

Lui était un servus, tandis que son double était dominus, prétendu héritier. Quand au plus jeune, lui était né bâtard conformément aux règles qui régissait les leurs. Mais bien avant leurs naissance, les Hi avaient pactisé avec la famille de kitsune, leurs offrant l'un de leur descendant à l'un de leur héritiers. Mais nul n'aurait put prévoir que Kyuki né hybride serait malgré tout considéré comme un dominus.

Migaru baissa la tête, irrité. Ces fichus règles qui régissait ce monde... ces éléments qui faisait d'un être un servus et non le contraire, ces lois qui obligeait ces derniers à vivre au service d'un dominus... Si seulement le monde était autre...

-Koryu était un servus parfait… notre… maître actuel, jaloux de la descendance offerte à son cousin bâtard, à attaqué notre domaine et nous sommes tombés sous son joug. En fait il n’aurait pas réussit sans l’aide de Nijihi...
Migaru, toujours perdu dans son dégout du monde bien qu'en ne perdant pas une parole du pyro réagit immédiatement. Mais je t’arrête tout de suite, là encore, Kyuki-sama n’avait pas le choix. Soit il aidait son cousin, soit ses servus allaient en souffrir.

-Son cousin?!...
réagit-il.

-Les patriarches Hi ont ordonné que Taku offre un gain pour récompenser cette aide. Koryu pour l’instant ne peut être touché à cause du pacte. Nijihi est l’héritier officiel du fils de la lignée principale des Hi. Quand les patriarches ont apprit que Hi allait avoir un fils métis, ils se sont empressés de l’offrir en fiançailles à notre grand père, sans savoir que Nijihi serait reconnu comme héritier officiel. Taku n’a donc pas le droit de toucher à Koryu tant que Nijihi est toujours un « Hi ».


-C’est en partit pour ça que Nijihi n’a toujours pas fait passé son blason et ne force pas pour être reconnu comme un dominus à part. S’il le devient, Koryu sera à la merci de Taku…


-Et comme je suis plus apte que Sanzo à suivre les ordres, j’ai choisit de rester ici avec Koryu. Si j’étais allé à sa place chez Nijihi et que sanzo avait pété un câble, il se serait fait tué et Koryu aurait été seul… qui aurait alors pu rappeler sans cesse à Taku qu’il n’avait pas le droit de toucher mon frère. Non. Hors de question que je le laisse seul.


Migaru posa les yeux sur le jeune pyro. La situation était si délicate... chacun était pris dans les chaines de cet infernal manège sans pourvoir rien faire que repousser les moments tant crains...

-Du coup ils sont là, et moi je suis de ce côté…


- Je suppose que tu as compris chez qui nous étions?


Oui, il avait tout saisit, et cela ce voyait à la colère contenu qui se lisait sur son visage.

-Notre maître actuel est Taku Hi. L’homme qui a violé Kanan. Le cousin de Nijihi et le deuxième héritier de l’empire des hi, qui, aimerais beaucoup devenir le premier.


Quelques explications qui résumaient tout. Migaru porta son attention sur l'ondin qui entreprit sa propre histoire.

-Moi je m’appelle Nataku. J’avais un frère jumeau, Nakatsu… Je suis un servus de l’eau et du vent. Autrement dit, je suis la meilleure arme qu’un hi puisse avoir. Le vent attise le feu et le rend plus fort, et en contrôlant l’eau j’évite à un hi d’être blessé ou affaiblit. Et mon frère et moi avions décidé d’appartenir à Nijihi, enfin quand il nous a trouvé… c’était…


Les oreilles du neko se dressèrent en même temps que tous entendirent un bruit signe de mauvaise augure. Les quatre ombres filèrent se fondre derrière les masses indistinguables des arbres et buissons tandis qu'une voix reconnaissable retentit.

Migaru calma comme il cette pulsion qui lui intimait d'intervenir, sachant que ce ne serait que folie et apte à faire plus de dégât que de bien. Il avait compris que Taku n'était pas le seul danger à redouté mais qu'il était rattaché à ces fichus Hi qui ne laisseraient pas impunis quelques actes malheureux et que leur autorité déciderait de leurs sort à tous s'il s'avisait de tenter quoi que ce soit. Il plantait les griffes dans l'écorce de l'arbre pour s'empêcher de risquer de faire de même dans la gorge du dominus. Mais comme il s'en rendit compte il était loin d'être le plus affecté de la situation. Ririn... incapable de sauver celui qu'il aimait...
Le neko serra les dents et jeta un oeil derrière sa cachette. Goku lui fit signe de le rejoindre, alors il abandonna Sanzo et le roux et le suivit.

-Ririn n’est pas arrivé depuis très longtemps, mais lui et Nataku s’étaient déjà rencontrés il y a longtemps, et dès qu’ils se sont revus ils se sont aimés. C’est extrêmement difficile de rester ici quand on sait ce qui leur arrive.

-... Oui... je sais...


Oui, il savait... parce que l'espace d'un instant, l'image fraiche de Nataku quittant sa cage pour retrouver le dominus se substitua à une longue chevelure de lune, aux sublime reflets azurées qui à l'appel d'une voix rauque et profonde disparue elle aussi au coin d'un mur pour abandonner ce petit bras aux doigts griffus tendu en avant, dans un geste vain de secoure...

Son cœur se contracta douloureusement. Il se concentra alors sur le présent et le regard collectif porté à une fenêtre close.

-Lorsqu’il n’ouvre pas la fenêtre, ça veut dire que ça va être très douloureux.
Migaru fronça des sourcils choqué. Taku aime qu’on entende ce qu’il fait… s’il n’ouvre pas la fenêtre, ça veut dire que les cris ne seront pas arrêtés par la vitre…

Le neko se perdit quelque pars, derrière un regard interdit et absent.
La fenêtre... c'était la fenêtre de la chambre principale, la plus grande et luxueuse du château qui était leurs repère, un nid bâtit à même le flanc d'une montagne rocheuse, dans lequel ils revenaient après les conquête de leurs maitre. C'était dans la région volcanique de Pyra, quelque pars dans ce paysage aride et fumant, jonché de cratères bouillonnants qu'il pouvait apercevoir de cette fenêtre... l'horizon... un horizon dangereux mais qui s'étendait sur une vaste plaines, un chemin vers la liberté... combien de fois avait-il, exténué par ses sévices, tendu la main vers cette fenêtre en rêvant un jour de la franchir?... Rares étaient les êtres qui vivaient dans cette région stérile, seul le château grouillait des serviteurs de l'impitoyable pyro. Ses supplications et ses appels, nuls ne pouvaient les entendre au dehors, seuls les murs rocheux en rendaient les échos dont se repaissait ses frères, lorsque le maître ne souhaitait infliger au neko quelconque humiliations où ses préférés étaient convié aux supplice du servus s'il ne leurs était pas permis d'en être les auteurs...

La voix de Goku l'arracha en un sursaut à ses effroyables pensées.

Ce maudit Taku... sur bien des point, il lui trouvait une ressemblance effrayante avec son ancien maître... avec Maximilyus...

Il reporta immédiatement son attention sur lui pour prendre de cours les tremblements qui menaçait son corps s'il s'aventurait à se laisser sombrer un peu plus dans ses indésirés souvenirs.

Il se força à entrer dans l'anecdote de Goku, se représentant un Kyuki plus jeune bordant la mer accompagné de ses ainés et son cousin. Il laissa la simplicité et l'humour d'un Kyuki battant à plate couture son semblable à la course le calmer un peu plus. C'est ainsi qu'il avait croisé la route des jumeaux qu'il avait sauvé à temps de Taku. Il se concentra sur les explications du sylphe terrestre pour faire abstraction aux douloureux gémissement qui leurs parvenaient et faire barrages aux flash qu'il réveillait. Les jeunes servus avait vécu plus d'une années au manoir, jusqu'à... ce que Taku ne les découvre. Une petit souffle amer et chaleureux à la fois effleura son cœur de songer que Kyuki refusait de marquer ses servus. Oui, c'était bien digne de lui... digne de cette première image à laquelle il avait eut à faire en tout cas et qui l'avait tant marqué. Mais il ne pensa pas que cette bonté pourrait se révéler un bien cruel défaut...

-... Du coup, quand Taku a découvert Nakastu revenant du marché, il l’a prit avec lui et l’a marqué.

Le félin afficha un air profondément indigné. Ce salle type n'avait aucune éthique, aucun respect des règles... c'était tellement bas...

Naturellement, Kyuki ne put jamais prouver qu'il était le protecteur du servus...

-Nijihi était fou de rage, mais il ne put jamais prouver qu’il était son protecteur envers les patriarches. Et puis, un jour, lors d’une énième confrontation...


Il vit alors dans son imaginaire l'ordre lancé par le dominus et le dénommé Nakatsu obéir et s'approcher de Nijihi et ses servus tandis que Nataku se plaçait d'un geste défensif devant lui. Il l'imagina préparer son attaque et son double faire de même, suivit de Goku venu l'accompagner. Migaru comprenait que chacun aient convenu qu'ils seraient en tant que frère et amants ceux qui se devraient de l'attaquer... une sorte de pacte funeste et en même temps preuve de leur amour mutuel... Il se visualisa leurs attaques si puissantes que le sol instable en tremblait sous eux... le mouvement du sylphe prêt à attaqué... la décision irréfutable de Nataku et Goku... leurs coup lancé à l'encontre de Nakatsu... et...

-... Son attaque n’est jamais partie…


Le silence s'installa, tant pour le sylvus qui du contenir ses sanglots que le neko foudroyé par les faits.

-Nakatsu n’en pouvait plus de vivre avec Taku, alors il avait provoqué son frère et son amant pour qu’ils puissent… le délivrer…


Une tragédie pure... Le prisonnier n'avait su trouver la force de résister à son bourreau... mais qui pourrais lui en vouloir pour cela...
Mais comme si la vie n'avait pas était assez cruelle, il avait fallut que le dominus parvienne à s'accaparer le jumeau du défunt.

Il fallut un temps au neko pour avaler tous ça. Ça n'était pas son histoire, il n'avait même rien avoir la dedans, mais... il ne pouvait pas rester insensible à pareils aveux...

- Après ça, Kyuki nous a ordonné à tous de partir, de déserter son manoir. Il nous a insulté, nous a même attaqué… mais nous savions, pour la plupart en tout cas, qu’il n’en pensait rien.


Migaru sembla tiquer. Ordonné de partir, insulté...

- Migaru, je suis certains que kyuki a su se montrer convaincant, mais il y a une chose dont je suis encore plus sûr, c’est qu’il t’aime de plus profond de son cœur. Je le sens… parce que j’ai aimé nakatsu comme il t’aime aujourd’hui… alors, j’aimerais que tu ne partes pas… parce que je pense que s’il t’a dit tout ce qu’il t’a dit, c’était juste pour que tu partes, pour que tu ne deviennes pas la nouvelle proie de Taku…


-... Quel idiot...


Migaru ne répondit pas à Goku, laissant son offense échapper à ses lèvres étirées en un sourire presque ironiques. Difficile de savoir vraiment à qui elle était adressée.

-Il y a une chose que Kyuki ne sait pas. Taku a réussit à s’emparer de Nakatsu si facilement parce que Nijihi a toujours refusé de nous marquer de son sceau. Et il refuse toujours de nous marquer de quelque façon que ce soit. Alors, à son insu, nous avons demandé à Kenren de créer un fer qui ait la forme du blason de Nijihi.


Alors chacun dévoila son sceau à un Migaru à la fois ébahi et compréhensif. Cette marques... c'était le seul moyens qu'ils avaient trouvé de prouver leurs appartenance au dominus. Une marque indélébiles que faute du trop grand cœur de leur protecteur ils avaient jugeaient bon de s'infliger eux même et dans le plus grand secret...

-Nous avons choisit de lui appartenir, presque tous ceux du marché ont le même. Mais ne lui dit jamais… Il serait furieux… plus que ça même…


-Oui, je comprend... vous pouvez compter sur moi.


Ce symbole que tous avaient attiserait inévitablement la colère du dominus et surement aussi une certaine culpabilité tel qu'il le connaissait. Celle sans doute d'avoir du infliger ça à ceux qu'il considérait comme ses égaux... il ne voulait ni causer du tord aux servus, ni entrainer le mal-aise de Kyuki. Même si quelque part se rendre compte qu'il était le seul à ne pas posséder cette marque le faisait se sentir légèrement différent...

Des pas s'annoncèrent, les poussant à se cacher à nouveau le temps du retour de Nataku. Le supplicier feint presque son état, et on lui annonça que le neko était au courant de tout.

-...Migaru, Accepterais-tu de ne pas partir tout de suite, et de reparler avec lui avant?


-... Parler avec lui...
Après les horreurs qu'il lui avait dites?...

- Ah, au fait, histoire de te donner une preuve que kyuki n’avait aucunement l’intention de te laisser partir sans te garder à l’œil…


Le chat recula suspicieux à l'approche du kitsune armé. Mais un mouvement de lame fit jaillir de sa cape le pendentif qui lui avait été arraché un peu plus tôt.

-Les coutures de Kanan ne se voient presque pas, celle-ci étaient un peu grossières…

Migaru pris au coeur de sa main le pendentif qu'il observa un instant avant de refermer ses doigts dessus. Son visage d'adoucis imperceptiblement.

Au conseil de Genjyo les servus dirent au revoir aux leurs puis prirent la fuites hors du domaine de Taku. Mais revenue au manoir, un choix se posa au neko. Le pendentif toujours en main, il baissa la tête face à la demeure dans laquelle il ne savait plus s'il était ou non le bien venu. Goku s'adressa alors à lui.

-Je ne sais pas ce que tu compte faire, alors, si tu veux partir, prend un peu de nourriture avec toi, et sinon… la tombe de Nakatsu se situe à la frontière nord du domaine, en direction du petit pays des glaces.


Migaru ne broncha pas mot, pensif. Soudain, un fort bruissement accompagna le déploiement de ses ailes et il tourna les yeux vers la bande.

-Merci Goku. Merci à vous tous...


Et sans plus, le félin ailé disparu dans les airs en direction du nord.

Il survola un moment la masse de feuillu qu'il surplombait, puis distinguant une plaine enneigée au loin, il descendit à travers les feuillages pour continuer sa course à pied. Il bondit de branche en branche quand enfin le barrage d'arbre se fit de moins en moins dense. Il ralentit alors, jusqu'à nettement arriver à la lisière du bois.
Debout sur une épaisse branche, il observa sans bruit la stèle funéraire et à ses pieds le reconnaissable pyro, but de sa présence ici. Malgré une certaine rancune, il ne put s'empêcher de sentir une certaine tristesse à constater son visage humide de larmes...

Il descendit de son perchoir en un saut discret, ses pieds nus- puisqu'il n'aimait en quelques circonstance les chausser- crissant à peine dans le léger manteau blanc qui recouvrait le lieux. Pourtant il ne cherchait pas à se faire plus discret qu'il ne l'était. Il marcha jusqu'à la stèle et Kyuki à côtés duquel il pris place, sans considération pour lui. Il s'agenouilla, sa cape se posant lentement derrière lui, puis il contempla la sublime tombe. Une goutte ailé pour un ondin-sylphe... un ouvrage magnifique. Il baissa légèrement la tête et ferma les yeux quelques instants. Il ne s'aperçut pas de suite de la distance qui le séparait de ce geste. Il y a des années et des années qu'il n'avait pas eut l'occasion ou prit la peine de prier pour un défunt...

Il était tout petit neko encore quand il avait appris à respecter ceux qui étaient partis. Il ne se souvenait pas en quelle occasion cela s'était fait, peut-être pour honorer la mort d'un vieil homme de son village... il se rappelait ses larges azures scruter tous ces sylphes et neko, à genoux devant la tombe de l'un d'entre eux. Et puis le plus doux et attentionné de tous les sylphes qui voyant son fils curieux bouger la tête et la queue en tout sens, cherchant à comprendre l'origine d'un tel rituel, arbora un sourire et lui expliqua doucement. Dans leur clan, lorsque un être quittait ce monde, il fallait prier pour que son âme atteigne les portes de ce pays inconnu où il vivrait désormais. Si c'était un sylphe, il fallait prier pour que ces ailes de plumes laisse place à des ailes de lumière et de vent pur qui l'aideraient à accéder à sa nouvelle demeure. Si c'était un neko, pour que son corps devienne aussi léger que l'air pour qu'il en soit de même. Pour les autres races... et bien ont ne lui avait pas apprit, mais il imaginait que sans doute les ondins devait voir leurs nageoires remplacé par d'autres plus souples et lumineuses, que les pyro arboraient des ailes d'un feu pur... Puis son père rajouta que quand bien même un défunt reposait depuis déjà longtemps dans l'autre monde, il fallait lui tenir respect et se prosterner devant sa tombe et prier pour qu'il ne manque de rien dans son nouveau chez lui.
C'est avec ferveur que le chaton avait alors fait un effort pour rester sage, adoptant comme tout ses semblables une posture pieuse et qu'il avait sincèrement prier pour que le vieil homme regagne cet autre pays dont son papa parlait.

C'était il y a si longtemps... peu après sa vie avait basculé, et malgré ces êtres qu'il avait perdu tout au long de sa vie, il avait sous le joug de son maître totalement omit ce type de pratique. Parce qu'on ne lui avait pas laisser le temps de rendre hommage à ses proches assassinés... qu'il avait du se forger une carapace d'indifférence au malheur des autres et que les servus et dominus qui avaient péris de sa main ne méritaient de toute façon aucun respect... Mais depuis sa rencontre avec Kyuki, Migaru le combattant avait retrouvé Aï l'aimant...

Il ouvrit enfin les yeux. Sa prière se conjuguait finalement à quelques réflexions, mais il avait tout de même pris la peine de prier comme autrefois pour le repos de Nakatsu.

-Ce soir, on m'a durement sommer de quitter la demeure...
annonça t-il d'un ton un peu froid, sans jeter un seul regard au dominus. Pensant n'avoir ni mon mot à dire ni le choix, c'est ce que je m'apprêtais à faire. Mais on m'a ouvert les yeux à temps. J'ai rencontré Nataku. Je sais ce qu'il s'est passé pour lui et son frère... pour Genjio et Koryou...

Il se tut un instant, le temps de lui laisser assimiler la nouvelle. Puis un sourire contrarié pinça son visage.

-J'ai été aveugle. Aveugle et stupide... je ne m'en suis tenu qu'aux apparences sans comprendre ce qu'il s'y cachait derrière...


Puis le regard toujours rivé en face de lui, sa main se tendit subitement en direction du pyro.

-Quelqu'un... me l'a violemment arraché... Je suis venu ici en espérant que Kyuki Nijihi puisse le passer à mon cou.


De sa main balançait le pendentif protecteur offert, arraché puis caché dans sa cape. Il l'interrompit avant qu'il n'ait dit ou atteint le collier.

-Néanmoins j'espère que cet autre n'était bel et bien qu'une illusion et à complètement disparu... je ne veux plus jamais avoir à faire à lui.

Une voix sèche et sans réplique.
Puis il laissa le pendentif tomber dans la main du dominus et se retourna dos à lui pour dégager sa nuque de ses boucles fauves. Il était encore fâché de ce qu'il s'était passé, il ne voulait pas se permettre d'afficher devant lui cette sorte de soulagement, ni lui laisser espérer quoique ce soit d'autre que sa colère.
Il lâcha ses cheveux et prit entre ses doigts le pendentif de nouveau sur lui, un sourire, doux mais furtif s'effaçant quand il posa enfin les yeux, un regard furibond, sur le pyro.

-J'ai étais idiot Nijihi, mais tu l'es tout autant que moi! Toi aussi tu es aveugle et stupide, mais ça tu ne t'en rend pas compte!... C'est pourquoi, quoi qu'il puisse arriver, même un nouvel emportement de ta pars, sache que je ne t'écouterais pas! Je resterais ton servus, quoique tu puisse en dire et en penser, et s'il me chante de rester à tes côtés, quitte à ce que tu cherche à m'abattre pour mon obstination, et bien je n'abandonnerais pas. Et quand bien même il me viendrais l'envie contraire, alors je disparaitrais sans scrupule... Mais ne va surtout pas imaginer que je fais ça pour toi!... C'est un caprice purement égoïste... parce que je ne peux pas avoir confiance en toi, ton cœur est trop grand et t'amene à tromper ton entourage!... Et puis si tu n'arrive pas cesser de faire passer le bien des autres avant tout, et bien moi je serait égoïste pour deux...


Il cessa de parler. Son énervement faisait rougir ses joues, mais surtout menaçait de le faire pleurer. Puis ses larmes maitrisées, il se leva et tourna le dos au dominus.

-Et ce collier que je t'ai laissé me remettre... ça signifie que je suis de nouveau tient, mais pas que je te pardonne tout Nijihi...


Nijihi... il était plus que conscient qu'il n'avait plus besoin d'utiliser son nom pour l'appeler, mais comme présenté, il tenait à garder une distance volontaire avec le pyro. C'est que malgré l'amour qui brulait en lui pour le dominus, Aï n'en restait pas moins fort rancunier...

-C'est tout ce que j'avais à te dire. Je rentre. Et si jamais ma présence te gêne malgré tout, je veillerais à ne pas t'encombrer...

Sur ce, il laissa le choix au morphe de rester encore un peu tenir compagnie à Nakatsu ou de le suivre. Lui avançait en direction du bois, décidé quoiqu'il advienne à rester au manoir mais à se faire discret si sa présence restait un poids comme il le lui avait craché plus tôt.
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MessageSujet: Re: Aveus douloureux   Aveus douloureux Icon_minitimeSam 4 Sep - 1:44

Sanzo et Goku avait finalement réussit à convaincre Migaru
de les aidé à accomplir leur mission. Une fois là-bas, le neko ailé put
rencontrer des servus qui, bien qu’appartenant à un autre, se considéraient
comme membre de la tribu de Nijihi, en tout cas, ils aimeraient qua ça soit le
cas.


Lorsque Nataku devina l’attitude de Kyuki envers le neko, ce dernier relâcha son agacement. Nataku et Kanzeon réprimèrent un sourire.

- « Disons que je connais assez Nijihi-sama pour pouvoir le deviner, tout comme Goku. Tu verras qu’au final, il n’est pas très difficile à cerner… »

Kanzeon décida de révéler à Migaru leurs histoires. Le neko du vent put ainsi comprendre un peu mieux comment fonctionnait l’illustre famille des Hi, leurs traditions, leurs…lois…

Migaru ne mit pas longtemps à comprendre que le maître de ces servus était le dominus qui avait violé Kanan un peu plus tôt dans la journée.

Genjyo et Sanzo racontèrent leur histoire avant de donner tout haut le nom du maître de cette maison.

Tous les servus comprirent à ce moment là, que Migaru avait sa place parmi les servus de Nijihi. La colère qui se lisait sur son visage était comme une marque. Une preuve que s’il était des « leurs » il agirait comme eux face à une difficulté, face à un danger ou une menace…

Nataku prit ensuite la parole et commença à raconter son histoire. Mais il fut interrompu par l’arrivée de Taku.

Les servus de Kyuki et Migaru se cachèrent derrière des arbres. Sanzo contrôlait, tant bien que mal, la colère et la frustration de Ririn. Goku, lui, constatait combien Migaru était affecté par le traitement de Nataku. Pour lui, quoi que le neko décide, il faisait déjà partie des membres de cette famille un peu étrange. Et même s’il choisissait de partir, que ce soit, ou non, avec l’accord de kyuki, s’il arrivait quelque chose au neko, ils seraient là pour lui venir en aide…et puis de toute façon, kyuki serait le premier à égorger quiconque s’en prendrait à Ai…bref, il sortit de sa cachette et somma Migaru de le suivre vers la cage pendant que Ririn mordait à pleine dents dans la chaire de Sanzo.

Quand Goku dit à Migaru combien il était difficile de ne rien faire, le chat répondit qu’il savait. Une réponse que tous imprimèrent sans pour autant s’arrêter dessus. Il savait, et c’était tout ce que eux avait besoin de savoir. Ils écouteraient attentivement, si Maximilyus voulait en parler, mais jamais ils n’iraient quémander de plus amples précisions.

Ensuite, les servus lui expliquèrent pourquoi, même si c’était plus pratique pour parler, ils n’aimaient pas voir la fenêtre fermée. Migaru sembla se perdre dans de sombres souvenirs. Goku comprit alors que le neko, comme ceux qui étaient dans la cage, avait à réprimer des humiliations qu’il ne savait même pas imaginer.

Goku s’attarda un peu sur les détails annecdotiques, histoire de garder l’esprit de Migaru avec eux.

- « Kyuki a toujours été un peu…couillon, si je puis dire…je le suis aussi…je crois qu’il aimait être insouciant. Même s’il est parfaitement conscient du monde dans lequel il est, il aime être dans son monde. Il est le roi d’un monde ou il n’y a pas de roi. Je ne sais pas si tu l’as déjà vu faire apparaître des tatouages, mais il s’est calmé. A cette époque, il en faisait apparaitre un nouveau tous les jours. Quant’ à ses cheveux, je suis presque sûr que s’il n’avait pas autant peur pour nous, il les laisserait rose fushia, juste pour emmerder les patriarches. D’ailleurs, une fois, il les a passés en rose juste le temps de quelques secondes. La vioque à cru qu’elle avait rêvé…hilarant… »

Puis il se plongea dans l’histoire des jumeaux.

Lorsqu’ils eurent finit de raconter l’histoire des jumeaux, la tragédie du maître qui veut protéger ses servus et qui les voit s’entretuer car il ne leur voulait aucun mal…ils laissèrent le silence prendre ses aises.

Puis Kanzeon le poussa un peu expliquant pourquoi ils avaient su, si vite, deviner ce qu’avait fait Kyuki. Et Goku reprit, affirmant qu’il savait combien Kyuki pouvait être cruel avec des paroles qui le faisaient lui-même vomir. Goku se rappelait encore du « petit esclave sans utilité », de cette « bouche tout juste utile à manger qui ne donne même pas envie d’une bonne pipe ». Il n’imaginait même pas de ce qu’avait pu dire kyuki à Migaru. Alors le sylphe demanda au neko de rester, lui expliquant que kyuki voulait qu’il parte pour une raison qui n’était pas celle qu’il avait exposé…c’était une mesure de protection, très bien dissimulée.

Il entendit alors l’insulte qui lui fit esquisser un sourire. Migaru semblait comprendre, du moins, Goku l’espérait.

Sanzo révéla ensuite à Migaru qu’ils avaient décidé, à l’insu de leur maître et ami, de se marquer. Sanzo se garda d’avouer que Kenren avait déjà retravaillé le fer pour pouvoir proposer la marque au neko. Chacun était libre d’accepter ou de refuser. Mais au cas où, Kenren avait voulu le retravailler pour qu’il soit plus net si Migaru en voulait un aussi.

Ensuite, ils durent se cacher à nouveau alors que Nataku revenait. Sa voix été un peu éraillée à force de hurler de douleur, et il se déplaçait avec certaines difficultés. Mais, mis à part ça, il ne laissa rien filtrer de ce qu’il venait de vivre…comme habitué.

Goku demanda à Migaru de rester, de parler avec Nijihi et le neko sembla hésiter. Du coup Sanzo décida de lui montrer une chose qu’il avait remarquée avant même qu’ils ne partent du manoir.

- « Visiblement, Kyuki se doutait qu’après ses paroles, tu ne garderais pas le pendentif, et il s’était mis dans l’idée que tu allais au moins prendre ça, pour ne pas faire de peine à Kanan. Il en a donc profité pour y glisser ça. Tant que tu le portes, il sait si tu va bien, ou non… »

Peu après, ils quittèrent le domaine de Hi et rejoignirent celui de Nijihi. Là-bas, goku laissa le choix à Neko, lui fournissant les renseignements dont il aurait besoin suivant sa décision. Après un instant de réflexion, Migaru décida de s’envoler vers le pays des glaces en remerciant les servus qui retournèrent à l’abri dans le manoir.

Nijihi, de son côté, s’était réfugié jusqu’à la frontière du petit pays des glaces juste après sa « dispute » avec Migaru. S’il pouvait s’arracher le cœur sans mettre en danger tous ses autres servus, il le ferait sur le champ et l’enterrerait sous cette fine couche de neige. Il se détestait, il se haïssait profondément d’avoir osé dire de telles choses au neko. La main qu’il avait plongée dans sa poche lorsqu’il avait ordonné à Migaru de partir, était désormais traversée de quatre profondes traces de griffes. Il ne savait pas pourquoi, mais quand il était en colère, il subissaitparfois de légères métamorphoses incontrôlées comme celle-ci.

Il s’était installé devant la stèle sans tenir compte ni de la neige, ni du froid. Le sang qui s’écoulait de sa main ne fut pas le seul àvenir colorer la neige. Kyuki raconta ce qui c’était passé à Nakatsu et tout en faisant cela, il griffa, à travers ses vêtements, son bras droit. Il rouvrit les plaies faites par le neko sylphe. Il comptait à nakatsu combien il avait Aï, combien il s’était haït. Il lui demandait conseil comme si son esprit allait se manifester de quelque manière que ce soit. Puis après un long, troplong silence, kyuki se plia en deux et fondit en larmes.

- « Nakatsu…je ne peux pas vivre sans lui…mais je n’ai pas le droit de le garder avec moi…je t’en supplie, aides-moi…je t’en prie…je… »

Des larmes silencieuses roulèrent sur ses joues, allant
s’écraser sur la neige rougie. Il resta longtemps ainsi. Demandant parfois
pardon, suppliant aussi entre quelques sanglots…mais il resta silencieux
ensuite…

Il ne se redressa que lorsque le crissement de la neige, provoqué par les pas du neko, l’alerta. Il pouvait reconnaître cette odeur entre des milliards. Il sentit son cœur se serrer, les larmes revenir. Non, Migaru devait partir, c’était trop dangereux de rester ici. Et pourtant, il ne trouvait pas la force de parler. Il n’avait plus le courage de lui demander de partir. Il déposa sa veste, jusque là roulée en boule à côté de lui, sur la neige rouge, devant lui. Juste après, le neko vint s’assoir, sans un mot à côté de lui. Kyuki ne se permit un coup d’œil que lorsque le sylphe eut fermé les yeux.

Mon Dieu. Ce qu’il pouvait être beau. Son visage était si doux…Ses lèvres, tout juste assez charnues pour donner envie de les croquer. Ses longs cils, sa peau parfaite, ses mèches souples…et son odeur…si enivrante…

Il lui sembla que le neko priait. Il se sentit tellement touché de cette attention. Après tout, Migaru ne connaissait absolument pasNakatsu.

Puis, après un long et pieu silence, durant lequel, kyuki formula une nouvelle prière silencieuse, le neko prit la parole d’une voix sèche, froide, emplie de reproches, et sans doute aussi de colère.

- « Ce soir, on m'a durement sommer de quitter la demeure... Pensant n'avoir ni mon mot à dire ni le choix, c'est ce que je m'apprêtais à faire. Mais on m'a ouvert les yeux à temps. J'ai rencontré Nataku. Je sais ce qu'il s'est passé pour lui et son frère... pour Genjio et Koryou... »

Kyuki écarquilla les yeux. Comment Migaru pouvait-il ? Et soudain il comprit. L’apport de vivre à leurs amis prisonniers. Kanan et Hakkai étant …indisponibles, c’était certainement Goku qui avait demandé à Migaru de le suivre. Non. Kyuki ne voulait pas que le neko ait la moindre raison de rester. Il ne voulait pas le perdre…Migaru reprit.

- « J'ai été aveugle. Aveugle et stupide... je ne m'en suis tenu qu'aux apparences sans comprendre ce qu'il s'y cachait derrière... »

Kyuki serra les dents. C’était justement ce qu’il avait espéré. Il se fichait d’être détesté du neko, si c’était le seul moyen de le protéger, il s’en fichait…mais si Migaru regarde derrière les apparences, il va rester…il va être en danger.

Soudainement, une main…ou plutôt un poing, fut tendu vers lui.

- « Quelqu'un... me l'a violemment arraché... Je suis venu ici en espérant que Kyuki Nijihi puisse le passer à mon cou. »

Kyuki fixa le pendentif qu’il avait fait créé au matin pour Aî, le même qu’il lui avait arraché après les dures paroles qu’il avait proféré, le même qu’il avait caché dans la cape de Migaru pour être sûr qu’ille porte.

- «Néanmoins j'espère que cet autre n'était bel et bien qu'une illusion et à complètement disparu... je ne veux plus jamais avoir à faire à lui. »

Son esprit s’était comme déconnecté lorsque le neko avait lâché le pendentif avant de se tourner et de dégager cette nuque. Kyuki accrocha le pendentif avec une extrême délicatesse. Comme si, s’il touchait le neko trop brusquement, tout allait disparaitre. Il fixa cette délicieuse nuque qui lui donnait envie de l’embrasser. Il aurait aimé plonger son visage dans les boucles fauves du neko, humer son odeur, et s’en repaitre jusqu’à la damnation.

Puis le neko reprit la parole, évacuant enfin ce qu’il pensait de ce qui c’était passé. Un idiot. Oui, certainement. Puis le neko lui assura qu’il resterait son servus, que Nijihi le veuille ou non et qu’il disparaissait un jour, ce ne serait que par sa propre décision. Il ajouta qu’il agissait par pur égoïsme et Kyuki, en son fort intérieur, ne put s’empêcher de trouver ça trop mignon cette façon de se justifier.

Le neko, dont les joues étaient rougies par la colère, tourna le dos au morphe.

- « Et ce collier que je t'ai laissé me remettre... ça signifie que je suis de nouveau tient, mais pas que je te pardonne tout Nijihi... »

Nijihi…Kyuki comprit qu’il allait devoir travailler d’arrache pied pour se faire pardonner. Et, il lui sembla que le neko avait la rancune tenace.

- « C'est tout ce que j'avais à te dire. Je rentre. Et si jamais ma présence te gêne malgré tout, je veillerais à ne pas t'encombrer... »
Kyuki le regarda partir, incapable de réagir sur le coup. Puis, le vent tourna et l’odeur de Migaru ne lui parvint plus. Alors, comme prit de panique, il se mit à courir vers le neko. Il parvint tout juste à contrôler son arrivée et enlaça le corps du neko, plongeant son visage dans son cou et ses boucles souples.

- « Je t’en supplie, ne me laisse pas. »
murmura-t-il essoufflé « Je n’y arriverais pas deux fois…tu es tellement cruel…j’avais mal mais j’avais réussit à me faire à l’idée que je ne pourrais plus jamais humer ton odeur…et tu reviens…ne part plus…je trouverais un moyen de te protéger de taku. Ne pars pas, je t’en supplie, ne me laisse pas. Je ne suis qu’un imbécile. Je pensais pouvoir vivre si toi tu étais en sécurité, même loin de moi…mais je ne peux pas. J’ai trop besoin de toi, de ton odeur. Je veux pouvoir encore gouter ta peau….et aussi entendre ton cœur battre…j’aime le son qu’il fait…je ne peux pas…je suis incapable de vivre sans toi…ma drogue…ma cam…laisse moi devenir dépendant et approvisionne moi jusqu’à l’étouffement….je ne te lâcherais plus jamais. Aï…Je t’aime…je t’aime…j’en crèverais si tu pars….je ne supporte pas l’idée que tu sois loin de moi…pardonne-moi… »


Kyuki s’agrippait désespérément à la cape du neko, essoufflé par des émotions si intenses qu’elles semblaient pouvoir faire exploser son cœur.

Il fit se tourner Migaru et prit son visage entre ses mains.

- « Pardonne-moi »…il l’embrassa puis se détacha – « Je t’aime », de nouveau un baiser – « pardonne-moi je t’en supplie ».

Et il continua ainsi jusqu’à ce que le manque de souffle le mène au bord de l’asphyxie.

Il le regarda dans les yeux.

- « Je viens avec toi au manoir. Hors de questions que je te quitte désormais… » il se mordit la lèvre. « Est-ce que tu peux m’aider avant ? »

Il retourna vers la tombe et s’agenouilla. Il la caressa doucement puis se tourna vers Migaru.

- « Tu sais faire des bulles d’aire qui dure un certain temps ? »

Il créa une flamme bleu, presque blanche tant elle était chaude et il laissa le neko l’enfermer dans une bulle d’air pour qu’elle ait une plus longue durée de vie et qu’elle éclaire la tombe durant la nuit et les jours sombres…au moins pendant un certain temps.

C’était ça la tradition funéraire des pyros de sa famille. Créer un feu éternel. Mais ce pays ne le lui permettait pas, aussi revenait-il régulièrement pour « raviver » la flamme.

Il récupéra sa veste, désormais trempée, puis retourna au manoir en compagnie du neko.

Le voyage fut plutôt silencieux. Migaru était encore en colère.

Lorsqu’il passa la porte, Kyuki se retrouva nez à nez avec une autre furie, qui d’ailleurs ne se gêna pas pour lui mettre une claque qui raisonna dans le manoir assez silencieux.

- « Espèce de crétin des îles ! Qu’est-c qui t’as prit de dire des trucs pareils à Aï. T’as vraiment de la chance qu’il soit revenu ! Tu croyais quoi ?! Je me suis fait violer, mais j’ai quand même la meilleure ouïe du manoir ! Tu pensais qu’en t’éloignant de deux chambre je n’entendrais pas les horreurs que tu lui as dit ! Tu mériterais d’être puni de dessert pendant au moins un mois ! » Kanan hurlait presque sur Kyuki qui semblait étrangement plus petit qu’avant de rentrer dans le manoir. Mais, alors que kanan se lançait dans une nouvelle litanie d’insulte, Kyuki le prit dans ses bras et le serra très fort…et Kanan laissa quelques nouvelles larmes couler en entendant les excuses du dominus qui se sentait coupable de ce qui c’était passé.

- « Pardonne moi….je suis tellement désolé… »

- « Tais-toi l'andouille farcie…tu n’a rien à te reprocher. »

Un silence chargé d’émotion s’installa et fut rompu par un énergique.

- « A TABLEUH ! » crié par Goku dela salle à manger où un copieux repas les attendait. Ils s’installèrent autour d’une grande table ronde. D’autres étaient installées dans la salle. Migaru pouvait constater, pour la première fois depuis son arrivée, que le nombre des servus qui vivait ici atteignait facilement la vingtaine…enfin, ceux qui vivaient ici de façon permanente. Il fallait aussi compter les marchands et certains servus qui avaient jurés fidélité à Kyuki mais qui, en petit groupe, et en se clamant en mission pour leur maître visitait le monde.


- « Installes-toi où tu veux. » murmura Kyuki à Migaru, pas encore certain d’avoir mérité le droit de lui parler.

Une fois qu’ils furent tous installés, ils remercièrent silencieusement les esprits pour la nourriture puis entamèrent le repas. Un rôti saignant et un poulet braisé constituaient les deux plats de viandes principaux. Plusieurs variétés de légumes avaient été émincés dans une poêlé légèrement caramélisée.

- « Si jamais tu reveux de quelque chose et qu’il n’y en a plus sur les autres tables, tu nous le dis, il en reste surement encore. Avec cette tribu, on en fait toujours plus que nécessaire…du coup le week-end c’est restes…généralement. » expliqua Hakkai

Kyuki n’osait pas dire un mot, mais il jetait des coups d’œil à la dérobée à Migaru.
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MessageSujet: Re: Aveus douloureux   Aveus douloureux Icon_minitimeDim 5 Sep - 18:15

Alors que Migaru faisait connaissance avec les servus captifs et conversait avec eux, on devina avec un peu trop de facilité ce qu'il s'était passé avec le dominus. Ceci ne plut guère au neko, et les explications qui lui furent données ne le calmèrent pas d'avantage.

-Disons que je connais assez Nijihi-sama pour pouvoir le deviner, tout comme Goku. Tu verras qu’au final, il n’est pas très difficile à cerner…

Il se contenta d'un soupir incrédule. Quelle envie avait-il de vouloir cerner un être pareil... Le jour de leur rencontre, il était parvenu avec une violence nouvelle à lui faire le plus grand bien... à le libérer de ses craintes et le mettre en confiance... et il y a peu, il avait par un revirement inattendu et une brutalité contraire à détruire toute cette merveilleuse entreprise, ainsi que tous les beau espoirs et le cœur même du neko... il n'avait qu'une envie alors, oublier cet homme et ses illusions.

Puis tours à tours, les histoires des esclaves furent révélés, et il put comprendre plusieurs choses, des traditions des Hi au traitements qui attendaient les prisonniers de Taku...
Il ne put que compatir à la douleur de Ririn face aux sévices de son amour. Et malgré lui, ces évènements le renvoyèrent dans sa propre vie, à des moments qu'il préférait terrer dans une ignorance forcée plutôt que se laisser dévorer. Il écouta alors la suite de l'histoire de Nataku, enlevé tout juste alors qu'il commençait.

-Kyuki a toujours été un peu… couillon, si je puis dire… je le suis aussi… je crois qu’il aimait être insouciant. Même s’il est parfaitement conscient du monde dans lequel il est, il aime être dans son monde. Il est le roi d’un monde ou il n’y a pas de roi. Je ne sais pas si tu l’as déjà vu faire apparaître des tatouages, mais il s’est calmé. A cette époque, il en faisait apparaitre un nouveau tous les jours. Quant à ses cheveux, je suis presque sûr que s’il n’avait pas autant peur pour nous, il les laisserait rose fushia, juste pour emmerder les patriarches. D’ailleurs, une fois, il les a passés en rose juste le temps de quelques secondes. La vioque à cru qu’elle avait rêvé… hilarant…


Migaru réprima un léger sourire. Malgré lui, Goku arrivait à le détourner de la cruelle réalité pour le transporter dans ses anecdotes pour le moins drôles. Il imaginait assez bien un Kyuki rebelle qui se plaisait à jouer des tours à ses ainés, ça lui ressemblait bien. Enfin, à ce Kyuki auquel il aurait voulu croire...

Leur passé furent dévoilés, puis on éclaircis les agissements du pyro. Des insultes, de la violence... un masque... la véritable illusion... alors c'était ça...
Tous avaient à leur manière mit du leur pour faire comprendre la vérité au neko. Les captifs par leurs histoires, Goku par ses explications et sa conviction en l'amour que lui porter le dominus, et même le grincheux Sanzo en lui soutirant le collier protecteur qu'il avait cru lui avoir été enlevé...

-Visiblement, Kyuki se doutait qu’après ses paroles, tu ne garderais pas le pendentif, et il s’était mis dans l’idée que tu allais au moins prendre ça, pour ne pas faire de peine à Kanan. Il en a donc profité pour y glisser ça. Tant que tu le portes, il sait si tu va bien, ou non…


Le chat referma ses doigts sur le bijoux à l'instar de son cœur, comprimé par une chaleur douce et lourde à la fois. Il avait tout deviné dans les moindres détails...

*Quel salle manipulateur...*
songea t-il avec pourtant un semblant de sourire contrarié mais qui émanait d'une certaine émotion.

Ils retournèrent au manoir. Goku qui lui avait alors était de la plus grande des aides lui apporta l'ultime recours. C'est avec un ton qui ne permettait de douter de son désir personnel qu'il lui proposa de choisir entre partir et rester, mais surtout Aï apprit où résidait Kyuki. C'est non sans remercier ceux dont-il serait éternellement reconnaissant qu'il prit son envol en direction du pays des glaces.

Le sylphe se posa dans un arbre bordant le près enneigé. Il y avait cette stèle magnifique, et à ses pieds, son Kyuki...
Il pleurait... son visage était luisant des sillons qui l'avait traversés... et cette expression de colère, de culpabilité qui habitait son visage...

Migaru plissa des sourcils à la désagréable sensation dans sa poitrine. Le dominus souffrait, il aurait du s'en réjouir après ce qu'il lui avait fait subir bien que cela fut été dans un but salvateur... mais son cœur n'agissait pas de la sorte, lui n'était pas insensible à l'état du morphe...

C'est avec indifférence qu'il le rejoint. Il s'agenouilla face à la tombe et pria.
Rien ne dérangea ce moment. L'endroit était particulièrement calme, d'un silence presque sacré, et même les yeux qui l'observaient glissèrent sur lui sans qu'il ne s'en rende compte. Surement trop absorbé par le doux souvenir qui lui était revenu.

Puis sa prière fini, il daigna enfin ouvrir la bouche. C'est avec distance et amertume qu'il s'adressa au dominus. Il lui rappela ces faits qu'il ne doutait le faire souffrir presque autant que lui maintenant qu'il avait comprit, et il lui expliqua pour les servus. Puis il avoua ses propres erreurs. Lui qui savait se fier à son instinct, il lui avait était sourd pour le coup. Il s'était trop bêtement laissé avoir par cette fichue comédie, alors qu'il aurait du savoir. Il aurait du comprendre, comme Kyuki avait comprit qu'il ne garderait pas le bijoux mais qu'il ne partirait pas sans la cape. Il avait été si stupide...
C'est avec froideur qu'il lui tendit le pendentif, lui demandant avec ironie de le lui rattacher. Il en profita pour sèchement lui faire comprendre qu'il ne tolèrerait plus un tel revirement de caractère. Il avait profondément été affecté par ce qu'il s'était dit ce cours instant qui avait fait basculer son rêve en cauchemars, il ne doutait pas que Kyuki le savait. Mais jusqu'à quel point seulement... il voulait être certain de ne plus avoir à revivre ça.

Il découvrit alors sa nuque pour lui facilité la tâche. Aucune arrières pensées dans son geste, il était beaucoup trop fâché pour cela. Fâché... et quelque part malgré ça, la délicatesse avec laquelle il le glissait à son cou, le lui attachait sans même le toucher, juste le frôlant de la tiédeur qui émanait de sa peau- quoique rafraichis par la neige... de la glace qui avait barricadé son cœur, une perle humide était lentement en train d'en fondre... Mais cette part bafouée de lui même revint à la charge et préféra trouver pitoyable qu'il agisse avec autant de fragilité à son égard, preuve de ses sentiments désespérés.

Il se retourna alors vers lui, et c'est sans ménagement qu'il exprima tout son ressentis sur son comportement, ainsi que les mesures qu'il prendrait désormais, sans son accord. C'est submergé par ses émotions qu'il ne voulait laisser exploser d'avantage qu'il se détourna, précisant froidement que le collier revenu à son cou ne serait que le signe de cette appartenance qu'il estimait n'être du qu'à sa propre volonté, et que Nijihi était encore loin d'être pardonné.

Il ne pouvait pas. Ça n'était surement pas grand chose pour quelqu'un de l'extérieur, des mots malheureux, une disputes qui débouchait tout de même sur un certain retour à l'ordre... et ses paroles n'étaient même pas sincères... et pourtant... la fissure que le morphe avait ouverte ce soir là était authentique elle...

Il se dirigeait vers le bois sans prendre en compte les agissements du pyro. Il se fichait éperdument de savoir s'il se décidait à le suivre ou rester cloitré dans son pays des glaces. Il ne cherchait même pas à écouter si des pas se dirigeaient vers lui. Il l'avait bien précisé après tout: il avait beau s'attacher de lui même à Kyuki et au manoir, il n'en resterait pas moins totalement indépendant. Il ne voulait pas plus devenir un poids qu'il ne chercherait à supporter Nijihi...

Il marchait à présent entre les premiers arbres qu'un bruit de course l'alerta sans qu'il n'ai le temps de réagir. Des bras désespérés vinrent le capturer et le souffle chaud de l'homme lui procura un indésirable et pourtant entêtant frisson.

-Arrête!!! Lâche moi immédiatement, lâ...

-Je t’en supplie, ne me laisse pas.
Aï sourcilla au murmure. Je n’y arriverais pas deux fois… tu es tellement cruel…

-Cruel?...
répéta t-il presque ironique, songeant au mal que lui avait causé le pyro un peu plus tôt. Et il osait le traiter de... cruel?...

-J’avais mal mais j’avais réussit à me faire à l’idée que je ne pourrais plus jamais humer ton odeur… et tu reviens… ne part plus…
Pourquoi disait-il des choses pareilles?... Le neko ne voulait pas entendre... Je trouverais un moyen de te protéger de Taku. Ne pars pas, je t’en supplie, ne me laisse pas. Je ne suis qu’un imbécile. Je pensais pouvoir vivre si toi tu étais en sécurité, même loin de moi… mais je ne peux pas. J’ai trop besoin de toi, de ton odeur. Je veux pouvoir encore gouter ta peau…

-Tais toi...

-... Et aussi entendre ton cœur battre…

-... Tais toi...

-J’aime le son qu’il fait… je ne peux pas… je suis incapable de vivre sans toi… ma drogue… ma cam… laisse moi devenir dépendant et approvisionne moi jusqu’à l’étouffement…

[size=9]-...Tais toi...[/size
]

-Je ne te lâcherais plus jamais. Aï… Je t’aime… je t’aime… j’en crèverais si tu pars… je ne supporte pas l’idée que tu sois loin de moi… pardonne-moi…


Pourquoi ne se taisait t-il pas?... Pourquoi ses mots le traversaient avec autant de facilités, s'infiltrant en lui malgré ses barrages de colère? Pourquoi est ce que la glace fondait sous la passion de ses paroles mais brulait douloureusement sa fierté qui elle se refusait à céder?
Cette embrassade si ferme et si aimante à la fois, son corps robuste et doux contre lequel il était plaqué, son visage posé dans le creux de son cou qui frissonnait de ce contact forcé et tellement troublant...

Crispé de son étreinte, les oreilles basses comme voulant rester fermés à ses suppliques, les perles qui glissaient de son cœur dévalaient également le long de ses joues. Il fut retourné, face à celui qu'il ne voulait pas regardé dans les yeux, toujours aussi refermé sur lui même. Ce n'est pas qu'il gardait les séquelles de la violence simulé lors de la dispute, mais surtout qu'il voulait résister à ce cœur affligé qui le suppliait d'oublier les erreurs et de se laisser perdre dans ses yeux coupables et ses bras avides de son être. Mais malgré sa réserve, il ne put par la prise de son visage entre ses délicieuses mains faire autrement que découvrir son visage abattu, ses yeux luisants de vérité, cette bouche qui ne s'était jamais voulu aussi sincère...

-Pardonne-moi.


Et Le neko ne put que recevoir les troublantes lèvres de l'homme, surpris et transi de son entreprise furtive et passionnée. Je t’aime. Non... Aï ne voulait pas... il ne voulait pas de ces baiser ardents qui savaient trop facilement le faire craquer, pas alors que subsistait encore une trop profonde rancune... Pardonne-moi je t’en supplie...

Incapable de profiter de ses détachements pour exprimer sa réticence, il avait essayé au début de se défaire des mains de l'homme, le repoussant et se débattant sans réelle force. Mais vite, trop vite, il n'avait put résister plus longtemps et s'était abandonné en larmes de défaite à cette sensation puissante et inconditionnelle d'amour que lui offrait le dominus.

C'est à bout de souffle qu'il le délivra enfin, non sans plonger ses améthystes dorés dans ses iris d'azur.

-Je viens avec toi au manoir. Hors de questions que je te quitte désormais…


Aï le regardait éperdu, asservit à l'abandon de ses sentiments, mais souffrant pourtant d'une telle contradiction en lui même. Il ne pouvait pas pardonner, aussi désiré soit l'idée de repartir comme si de rien n'était et profiter de l'amour qui lui était offert. Et puis quelque pars, il lui en voulait quand même un peu de l'avoir soumis à ses baisers auxquels il ne voulait qu'échapper. Le dominus se mordit la lèvre, de cette manière totalement dépourvue d'intention, et pourtant si sensuelle au yeux de celui qui voulait une fois de plus fermer les yeux sur ce type de pensées.

-Est-ce que tu peux m’aider avant?

-...

Une hésitation, puis comprenant que cela devait concerner Nakatsu, il consentis d'un mouvement de tête.
Enfin il fut lâché. Il referma la cape de ses doigts plus en un geste inconscient pour se fermer aux attentions du dominus que se protéger d'un froid qui n'existait pas en ce lieux, puis chassant ce qu'il venait de se passer de sa tête, il le rejoint près de la tombe.

-Tu sais faire des bulles d’aire qui dure un certain temps?

-Oui, je sais faire ça...


Migaru posa un genoux à terre et entreprit des mouvements sphériques au dessus de la neige. Doucement, en une danse enchanteresse, les flocons se détachèrent de la masse blanche pour se mettre à tourner en une légère poudre qui sous le mouvement rotatif du vent se mit à fondre et venir englober la bulle invisible, accumulant en son sein un maximum d'air.

Le pyro fit à son tour apparaitre une flamme d'un bleu incandescent, et le feu et l'air se rencontrèrent pour sans que l'un n'altère l'autre, fusionner et former ensemble une source permanente de lumière.

Le boule fut placé au dessus de la tombe de l'ondin. Le neko cru comprendre la tradition qu'il venaient de perpétuer. Un feu durable pour l'hommage des morts. Mais il ne chercha pas à s'en assurer auprès de celui dont-il ne voulait adresser la parole. Il admira un instant la bulle lumineuse, prononçant sans doute ses seuls mots avant de ne rentrer au manoir.

-... C'est beau...


Il se demanda un cours instant si son défunt protecteur, lui même hybride sylphe et ondin, aurait été heureux lui aussi de posséder une telle sépulture.
Il se releva en oubliant cette pensée, et jeta un œil au dominus qui avait choisis de le suivre. Ça ne dura qu'un furtif instant, le temps qu'il ne saisisse sa veste et que le neko détourne le regard, mais savait qu'il avait bien vu. Cette teinte dans la neige, et ses marques, furtivement aperçues sur sa mains et son bras, maintenant recouvert de la veste...

Il ne se permit aucun commentaires, laissant l'autre ignoré qu'il avait vu. Pourtant, ayant décidé d'emboiter le pas, il ne put s'empêcher de songer à un *imbécile* qui pouvait se deviner au froncement de ses sourcils.
Il ne pipa pas mot durant le trajet. Il ne tentait pas de fuir le dominus, mais il ne l'attendait pas spécialement non plus. Son visage restait fermé, muré dans cette expression contrariée, et dans sa tête repassait tout ce qui venait de se passer. La dispute factice, puis ses supplication de lui pardonner, d'accepter de rester, qu'il ne pourrait vivre sans lui... Invisible sous la cape, sa main enserrait sa poitrine au niveau du cœur...

Ils arrivèrent au manoir. Migaru était soulagé de savoir qu'il y été finalement accepté, que son retour ne provoquerait aucune colère ou mauvais jugement. Et puis il était heureux de retrouver ses servus qui lui avait été d'un tel secours. Leurs présences suffirait à masquer la glace qui le séparait du maitre de maison...

Soudain un bruit saisissant de claque retentit. Le neko resta bouche bée de reconnaitre Kanan en la personne du moralisateur.

-Espèce de crétin des îles! Qu’est-ce qui t’as prit de dire des trucs pareils à Aï. T’as vraiment de la chance qu’il soit revenu! Tu croyais quoi?! Je me suis fait violer, mais j’ai quand même la meilleure ouïe du manoir! Tu pensais qu’en t’éloignant de deux chambres je n’entendrais pas les horreurs que tu lui as dit! Tu mériterais d’être puni de dessert pendant au moins un mois!


S'il s'était attendu à ça... le neko, si doux, pouvait se montrer véritablement effrayant... Mais une telle attitude en vu de ce qui s'était passé le toucha énormément.
Le servus ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin que le dominus le prit dans ses bras.

-Pardonne moi… je suis tellement désolé…

-Tais-toi l'andouille farcie… tu n’a rien à te reprocher.


Un petit sourire, remplis de compassion raviva un peu le visage de Aï. Kanan... si lui lui en voulait, il savait tout de même que les autres saurait lui pardonner...

-A TABLEUH!


Un peu surpris, le neko ne put cependant pas s'empêcher de pouffer face à autant d'énergie. La journée avait été chargé en émotion, ils avaient bien besoin de ça...

Il suivit le petit neko et le dominus jusqu'à la salle à manger. Il resta un instant sur le pas de la porte, son regard glissant sur le festin qui les attendait.
Depuis combien de temps n'avait-il pas vu un repas d'une telle qualité?... Bien sur, ceux de ses dominus qui avait temporairement réussi à le faire sien avant qu'il ne s'échappe se permettait d'engloutir sans lui permettre d'y toucher n'était pas comprit dans le lot. Sans doute des années, aussi exagéré que cela puisse paraitre...

Une fois retrouvé ses moyens, il put se rendre compte du nombre de servus qui habitaient la demeure.

-Installes-toi où tu veux.


Un chuchotement qu'il ne pris en compte que d'un hochement de tête. Il scruta la table autour de laquelle la plupart des servus étaient déjà installés, un peu perdu faute de n'avoir l'habitude d'être convié à une table, et sans jeter un regard concret à Nijihi pris place deux sièges plus loin. Non, il n'avait pas décidé qu'il était temps de faire la paix.
Une fois tous assis, tous se muèrent dans le silence le temps de la prière à laquelle se convia Migaru qui, bien que n'ayant depuis bien longtemps plus pris la peine de ce genre de cérémonie n'en avait pas oublié les usages, puis le brouhaha général revint se mêler aux cliquetis et mouvements des bras qui allaient chercher leurs morceau.

Le chat regardait avec toujours autant de stupeur la viande qui émanait d'une alléchante odeur et baignait parmi les petits légumes cuits, se nourrissant de sa simple vue comme si elle pouvait à tout instant lui être dérobé et qu'il voulait au moins pouvoir profiter de ça, n'arrivant à croire qu'il allait réellement y gouter.

-Si jamais tu reveux de quelque chose et qu’il n’y en a plus sur les autres tables, tu nous le dis, il en reste surement encore. Avec cette tribu, on en fait toujours plus que nécessaire… du coup le week-end c’est restes… généralement.


-Très bien...
répondit-il en s'amusant du ''généralement'' de Hakai, avant de constater qu'une cuisse de poulet avait atterri dans son assiette.

Il avait eut droit à de délicieuses consolations la veille à son arrivé, lui qui se mourrait de faim dans la forêt de bambou. Et le matin même il avait eut droit à un bon petit déjeuné en compagnie des servus. Mais ce repas... c'était véritablement un festin pour le modeste neko. Et puis, il avait beau avoir engloutis avec un appétit sauvage les gâteaux qui lui avaient étés préparés et manger sans rechigner le déjeuné du matin, il n'en préférait pas moins la chair aux pâtisseries. Migaru était avant tout un neko, un carnassier habitué à la chasse et aux cueillette, et ce même dans sa petite enfance. Mais évidement, l'estomac vide comme il était arrivé, on aurait put lui donner des restes de ragout datant d'une semaine qu'il s'y serait jeté dessus sans cérémonie.

Il se décida à manger. Sans s'encombrer de couverts, lui qui n'avait toujours eu pour seuls ustensiles que ses griffes, ses crocs et sa lame, il prit la cuisse entre ses doigts et la porta à ses dents. C'était tellement bon... de la viande, fraiche, en bon état, préparé avec soin et avec quelques ingrédients et technique que ne lui permettait pas sa condition de vagabond... Un instant il cru être retourné en arrière, à cette époque lointaine ou son père félin revenait de la chasse et que son père sylphe s'évertuait à concocter les plats les plus gouteux qu'il ai jamais mangé.
Il savoura son premier morceau, comme si se rendre compte qu'il ne rêvait pas était un trop grand choc pour être consommé subitement. Mais une fois le message enregistré et qu'il eut léché sa babine, la viande eut tôt fait de disparaitre sous ses bouchées voraces et pleines d'appétits.

C'est sans se faire prier qu'il se resservis, mangeant avec bon coeur. Il y avait une convivialité pleine de chaleur dans la salle. Le repas semblait chassé toutes les mauvaise choses de la journées. Bien sur, ils ne pourraient pas les oublier, ils devraient y refaire face le moment venu. Mais là, c'était comme une trêve, ou chacun pouvait se reposer et profiter de ces choses délicieuse qu'apporte la vie. A savoir un rots des plus succulent... Enfin, même si tout le monde paraissait de bonne humeur, et que même lui riait avec ce dont-il se sentait assez proche à présent, il savait qu'il restait un conflit encore en activité...

Il faisait mine d'ignorer, mais il ne pouvait pas nier les quelque coups d'œils qu'il sentait le frôler avec discrétion. Il avala sa bouché, et malgré lui atteint par ces œillades, il jeta un subtil regard au maitre de maison. Mais pris dans le fait puisque croisant justement ce regard violet qu'il avait cru occupé, il détourna subitement le visage et plongea dans son nouveau morceau de poulet.

Le temps de ce repas, il voulait paraitre aller bien. Ce qui en un sens était réellement le cas. Il mangeait comme il n'avait mangé depuis des lustres, et il se sentait à l'aise parmi ses hôtes. Kanan, Goku, Ririn, Sanzo, et d'autres encore... Il savaient étés là pour prendre soin de lui, pour lui éviter de faire une erreur... Il ne connaissait pas encore tous les servus de la maison, mais ce principe de famille soudé qui les liait, il l'avait bien assimilé. Et puis, même si Sanzo, sans doute le plus ronchon et asocial de la troupe avait mis du sien pour l'aider... il ne pouvait qu'avoir confiance en eux tous.

Le repas avançait, il s'était bien intégré et conversait sans méfiance avec ses voisins de table. Il avait mangé jusqu'à sa faim, mais il se permettait de combler sa gourmandise. Après tous, il s'était toujours dit qu'il ne pourrait garantis avoir autant dans son assiette le lendemain même. Il fallait en profiter. Et c'est ce qu'il fit, remarquant le dernier morceau de rôtis devant lui. Goku qui était au bout de la table en face avait surement lui même prévus de débarrasser le plats plutôt que le laisser bêtement gésir en cuisine. Mais il n'eut pas le temps de s'en emparer qu'un couteau vint subitement se planter en plein coeur de la viande et la lui ravir juste sous son nez.

Aï regagna son siège le morceau planté sur le bout de son poignard, un petit sourire sournois à l'intention de Goku. Puis il croqua dans la chair avec fierté. C'est qu'il pouvait se découvrir un petit côté taquin à ses heures le Migaru, et Goku dont-il se sentait assez proche à présent en faisait une excellente cible. Il termina le bout de viande en se léchant les doigts, question de provocation, puis rit du désespoir du sylphe terrestre.

-Il mange surement bien assez comme ça!
lança t-il à son voisin de table. C'est même à se demander d'où il tient un appétit pareil!

Bien que non amateur de nourriture, le neko n'avait pas du paraitre en reste vu la voracité avec laquelle il s'était régalé.
Le plat laissa place au entremets, et suite à quelques bavardages autour du dessert, Migaru qui riait avec les servus tourna la tête en direction de la place de Nijihi. Elle était vide.
Il fronça les sourcils en délaissant le siège des yeux. Qu'est ce que ça pouvait bien faire qu'il ne soit pas là. Il se fichait de savoir l'état dans lequel il se trouvait encore et qu'il se morfonde quant à leur relation. Et puis il s'amusait bien lui...
Il s'apprêtait à proposer son aide pour débarrasser la table, mais se ravisa. Une silhouette féline s'échappa alors furtivement de la salle à manger.

Qu'est ce qui lui avait pris. Il ne voulait rien savoir concernant le dominus. Alors pourquoi il marchait à travers le manoir à sa recherche?... Il se souvenait où trouver le couloir des chambres et des salles d'eau, là où il y avait toujours vu Nijihi jusqu'alors. Mais traversé ce corridor lui fit prendre conscience d'un petit fait embarrassant.
Il avait beau avoir été accepté dans cette maison, il ne possédé pas d'appartement qui lui soit propre... quoiqu'il ne savait même pas si tout ce petit monde avaient chacun droit à leur appartements privé... non pas qu'il en souhaite un, il y avait bien longtemps qu'il n'avait bénéficié d'un chez lui ''intime'', une chambre, une salle rien que pour lui. Il avait appris à supporter la vie en communauté et à se satisfaire de ses lits de fortune pour les nuits. Seulement... malgré les nombreuses chambres qu'il avait visité depuis son arrivé, c'est dans le lit et les bras de Kyuki qu'il avait dormi la nuit même...

Hors de question. Pas après ce qu'il s'était passé. Et c'est justement ça qui l'embêter. Car il ne voulait pas demander à ce qu'une chambre lui soit préparer ou déranger qui que ce soit, et que quelque pars, il n'en avait même pas envie. Mais il ne se voyait pas dormir sur un fauteuil de la chambre du maitre de maison non plus... Il pourrait, s'il venait à ne pas se faire prendre par les servus qui ne seraient surement pas d'accords, prendre un arbre comme repère et s'y loger la nuit. C'est ce qu'il avait toujours fait durant ses années de vagabondage. Enfin... il verrait bien en temps venu...

Pour l'instant il était- sans même trop comprendre pourquoi, à moins qu'il ne le veuille pas- à la recherche du pyro. Il parcourut longtemps la maison, alla même au dehors avant de ne le trouver. Silencieux, il s'adossa sur un appuie et considéra longuement le dominus, d'un regard juge mais indéchiffrable avant de ne soupirer.

-Combien de temps tu compte rester la main dans cet état sans rien faire?... Tu me fais pitié...

Migaru pouvait être cruel parfois, il en était conscient, et c'était même l'effet recherché. Pourtant il avait beau se montrer odieux, ses actes même le contredisait.

-... Viens, et dis moi où trouver du matériel de soin.

Sans l'attendre il se détourna pour suivre son indication. Une fois les outils et produits en mains, il se rendit dans l'une des chambres où il lui demanda de s'assoir.

Il prit alors place à côté de lui. Pas de Aï timide qui se poste sur ses genoux, ni de léchouilles coupables. Juste un Migaru encore renfrogné, à genoux à côté de lui, qui préparait un coton imbibé d'alcool.

-Montre moi ta main.


Il la pris délicatement et en écarta doucement les doigts pour constater les profondes marques.

-Comment tu t'es fais ça?...


Certainement pas qu'il voulait paraitre s'inquiéter pour lui, mais... la curiosité le prenait pourtant... La réponse lui fut donné, et il ne plus s'empêcher de siffler entre ses dents.

-Tsss... stupide morphe...

Il prit le coton entre ses doigts et commença à appuyer sur la plaie. Il n'insista pas en constatant le réflexe du à la douleur, mais il resserra ses doigts autour de la grande main pour l'immobilisé d'avantage et repris avec plus de précaution.

Il le soigna dans le plus grand silence. La froideur qui émanait de son mutisme rivalisait avec la douceur sont-il faisait preuve pour le désinfecté. Il s'occupait sagement de li, toujours perdu dans ses pensées, en tout cas sans levé les yeux de sa main. Il prit un fin rouleau de bandage dont-il entoura sa main, une main si grande, qui se voulait puissante quant il s'agissait de le faire réagit et le protéger, mais qui était pourtant si douce quand il était question de caresse...
Il serra avec un peu trop de brusquerie la bande, s'excusant malgré lui de son geste. Puis ses yeux se posèrent sur la manche dont un peu de sang s'était imbibé.

-Enlève ton haut
. ordonna t-il plus froid qu'à l'accoutumé et... exagérément détaché.

Il fit un effort pour ne s'attarder sur rien d'autre que sa blessure. Cette blessure... c'était celle qu'il lui avait faite la veille...
Une main désolée s'approchait lentement de la griffure, mais avant qu'elle ne l'eut frôler s'arrêta et revint à sa place. Aï se mordit la lèvre en détournant les yeux. Il fallait cesser. Il ne méritait pas ses attentions, et s'abandonner sans avoir obtenu réparation serait admettre sa défaite et sa faiblesse. Il n'avait pas souvent eut l'occasion d'affirmer sa fierté, mais là elle se présentait. Il l'avait bafouée comme beaucoup l'avait toujours fait. Mais... lui il ne pouvait pas lui pardonner...

Il imbiba un nouveau coton et s'occupa de son épaule. C'était stupide, car lui même souffrait de sa retenu... mais il persistait à croire que l'issue en serait plus bénéfique pour lui autant que le dominus. Il l'espérait...
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MessageSujet: Re: Aveus douloureux   Aveus douloureux Icon_minitimeMer 4 Mai - 1:38

Kyuki était un dominus fier. Une fierté qu’il avait hérité de son père, noble héritier de la famille du feu, les Hi, maître des flammes. Mais cette fierté, Kyuki ne l’avait pas en tant que maître dominant, mais en tant qu’ami. Il n’était pas fier d’avoir des servus, il en avait même honte car il avait toujours du mal à comprendre ce système qui rendait bien des êtres malheureux, par le comportement pervers de ceux qui détenaient le pouvoir. Non, il n’était pas fier d’avoir des servus, il était fier de ses servus. Leur loyauté, leur bonté, leurs compétences. En fait, il était fier de ses amis…de ceux qu’il considérait comme des membres de sa famille. Et cette fierté était si grande, que perdre l’un d’eux pouvait l’anéantir.

Le morphe n’avait pas accueillit de nouveau servus depuis longtemps. Ils en avaient croisés plusieurs. Parfois il avait acheté la vie d’un servus à un marchand de passage, pour ensuite offrire la liberté au dit servus. Certains étaient tout simplement partit, d’autres, la pluspart en fait, avaient rejoint les marchands pour jouir d’une certaine liberté tout en restant à proximité de celui qu’il finniassait par considérait comme leur maître. Mais toujours est-il que personne n’avait investit l’une des chambres du manoir depuis longtemps. Aussi, tous le connaissaient assez bien, et ceux qui s’étaient « réunis » ce soir là, chez Taku, étaient de ceux qui le connaissaient le mieux. Goku tout particulièrement, Sanzo et Kanzeon également…Oh oui, Goku le connaissait vraiment bien car en plusieurs points, ils se ressemblaient beaucoup. Il y avait une grande complicité entre eux. Goku participait avec joie aux bêtises enfantines du dominus, mais surtout Kyuki avait vécu la perte de son servus avec presque autant d’intensité que l’amant du défunt. Kanzeon était sans doute l’un des plus anciens servus de Kyuki, bien que techniquement, il ne soit plus à lui…Et Sanzo…Il en avait longtemps voulu à Nijihi, il l’avait haït et puis, il avait compris qu’en fait, son maître se haïssait encore plus lui-même que Sanzo ne pouvait le haïr. Et si Goku, Sanzo et Ririn avait pu lire de leur yeux l’amour que portait leur maître à l’égard de Migaru, les autres l’avaient deviné avec aise juste à voir le regard de Goku. De la douleur, de la nostalgie, de la tristesse, de l’amour…de la jalousie…

Les servus avaient essayé d’expliquer à Migaru leurs histoires, les conditions de leurs rencontres avec Kyuki, les raisons de son comportement…Kyuki était un peu comme un enfant, agité par des caprices…sauf que ses caprices à lui, ils étaient animés par un profond désir de protéger les siens. Les servus ne savaient pas si ça pouvait changer quoique ce soit mais ils espéraient que Migaru repenserait à tout ça avant de partir. Parce qu’ils tenaient tous à Kyuki et que leur dominus aimait Migaru. Plus que son coeur de semblait le permettre…

Chacun se rappelait avec aise des bêtises de leur maître. Ce statut de dominus, au final il ne le revendiquait que pour protéger les siens. Il aurait certainement préféré n’être qu’un mec normal, vivre normalement, sortir avec ses amis…mais ce monde n’était pas comme ça, alors il faisait de son mieux, en jouant de sa puissance, pour approcher de son utopie.

Une fois de retour au manoir, les servus étaient rentrés laissant Migaru décider par lui-même ce qu’il ferait ensuite.

Kyuki s’était réfugié auprès de la tombe de son ami. Il n’avait jamais pu se pardonner sa mort. Et ce paysage de neige était aussi pur que l’âme de son ami et aussi froide que la trace que sa mort avait laissée. Cette une bien grande douleur que cette causée par la perte du servus. Et pourtant, alors qu’il pleurait devant la sépulture de son défunt ami, kyuki se rendait compte que même la mort de ce proche lui faisait moins mal que la perte de Migaru. C’était immonde de penser une telle chose, mais c’était bel et bien ce que son cœur, écrasé comme dans un étau par la peine, lui disait. Etre éloigné de lui était insupportable. Mais il devait s’y résoudre pour ne pas lui faire courir des risques inconsidérés. Pendant un instant, l’image du neko, le corps froid et inanimé, lui traversa l’esprit, et il ne put contrôler ses larmes. Non, il mourrait si l’âme du sylphe venait à tenir compagnie à celle de Nakatsu.

La venue de Migaru le laissa bouche bée. Que faisait-il là, Pourquoi était-il revenu ?
Il naurait pas dû ! C’était trop dangereux ! Bien trop dangereux ! Alors pourquoi, nom d’un kami, le morphe sentait-il une joie intense réchauffer son corps ? Pourquoi son cœur battait à en donner l’impression qu’il allait s’échapper de sa cage thoracique ? Il était perdu… Il souffrait de lui avoir parlé ainsi et n’arrivait pas à savoir s’il était heureux de le voir ici-enfin évidemment il l’était, plus que ça même- ou en colère. Parce que s’il ne pouvait se passer de sa présence, il préférait souffrir de le savoir en vie mais loin, que mort pour avoir été près de lui. Il ne cessait de se répéter cela, comme pour se convaincre lui-même, depuis qu’il avait oser prononcer ces mots si durs…et pourtant, il avait envie de le prendre dans ses bras, de l’embrasser et de ne plus jamais le lâcher.

Il serra les dents. Il allait de nouveau devoir lui dire de partir, pour le préserver de Taku…il le fallait !

Mais, lorsque Migaru commença à partir, à s’éloigner de lui, même juste physiquement, il comprit qu’il n’était pas capable de survivre à ça. Il avait réussit à se décider la première fois, il n’y parviendrait pas deux fois, c’était certain ! Son cœur, son cœur et son âme n’y survivrait pas. Déjà de le voir partir, son cœur manquait des battements, paralysé par la terreur de ne plus l’avoir à ses côtés. Et son corps, brûlant ou glacial, il ne savait plus, semblait se vider de toute énergie. Il se jeta donc sur Migaru, s’accrochant à lui comme si sa vie en dépendait, parce qu’au final, c’était le cas. Son cœur ne pouvait plus battre sans lui, son corps ne pouvait plus fonctionner sans lui….il ne pouvait plus « être » sans lui… Il était totalement dépendant du neko.

Migaru eut beau lui demander de se taire, il n’en fit rien. Il avait trop besoin du sylphe. C’était impossible d’envisager sa vie sans lui. Plus maintenant, plus jamais. Surtout plus maintenant qu’il l’avait devant les yeux et qu’il avait déjà ressentit le manque et la douleur de l’éloignement. Il s’excusa encore et encore, l’embrassa aussi, jusqu’à ne plus pouvoir respirer. Comme ces lèvres lui avaient manqué, comme il les aimait, et surtout, qu’est-ce qu’il aimait Migaru, à en mourir.

Avant de rentrer au manoir, il demanda de l’aide au sylfe pour créer une flamme « éternelle » sur la tombe du servus décédé. Une flamme éternelle, pour les âmes immortelles…

Migaru accepta et ne parla que pour noter la beauté de cette offrande.

- « J’aurais préféré ne pas avoir à le faire…je ferais tout pour n’avoir que celle-ci à faire… »

Et puis ils retournèrent au manoir. Le chemin fut silencieux, aucun d’eux ne parlait. Kyuki restait quelques pas en arrière, et gardait les yeux rivés sur Migaru, comme pour s’assurer qu’il n’allait pas disparaitre après tel ou tel pas, comme l’aurait fait une oasis, un mirage…son rêve, son espoir…sa raison de vivre. Si Migaru n’est plus, Kyuki sera perdu…il le savait, il se sentant, au plus profond de lui-même. Comment avait-il pu succomber ainsi ? Tomber amoureux à n’en plus vivre que pour entendre le cœur de l’autre battre encore une fois, puis une autre…

Quelques bruits, le grincement léger de la porte, leurs pas sur le sol, les gouttelettes formées par la neige fondue s’éclatant aussi sur le sol, le froissement des capes et...une claque…Kyuki se fit disputé par le blessé avant de le prendre dans ses bras. Il se sentait tellement coupable.

Et puis la voix puissante de Goku se fit entendre, sonna le glas du repas. Les repas au manoir étaient toujours bruyants, joyeux et tous les ventres terminaient bien remplis. Quand bien même les plats n’étaient pas des plus raffinés ou gastronomiques, la fratrie se plaisant à déguster des plats simples, la tablée n’en restait pas moins bien remplie. Après tout, Kyuki était tout de même un dominus et à force de devoir répondre aux égos démesurés des autres dominus envieux de ses possessions, il s’était bâtît une belle fortune.

Le neko fut invité à s’installer. Kyuki s’installé lui aussi. Il fut silencieux pendant le repas. Il était encore en colère contre Taku, contre lui-même, heureux que Migaru soit de retour, en colère un peu aussi…Perdu en fait. Personne ne le força à parler…d’autant que c’était surtout une histoire entre le dominus et le nouveau servus. Le simple fait que le neko ne se soit pas assit à côté de lui, montra qu’il était en quelque sorte puni. Et comme ceux qui savaient étaient d’accord sur le fait que Nijihi n’aurait jamais du faire ça, ils respectèrent cette « punition ».

La prière fut faite et le repas commença. Tout le monde parlait, des rires retentissaient ça et là. L sel passait de main en main, tout comme le poivre.
Un puissant « le pain Ririn ! » s’éleva à un moment donné, scandé par la voix de Gojyo avant qu’une miche pain ne vole à travers la pièce.

- « Si vous le faite tomber, je vous préviens, je vous fais lécher le sol ! » avertit Hakkai.

- « Hai, hai ! » répondit Gojyo en riant.

Les servus furent ravi de voir le neko s’installer tranquillement dans leurs coutumes. Il se fondait plutôt bien ans cette masse grouillante de ventres sur pattes ! Kyuki lui, répondait à ce qu’on lui disait mais il n’engageait aucune conversation, tout entier absorbé par sa contemplation plus ou moins discrète de sa raison de vivre. Il se retenait à grande peine de ne pas rester à le fixer, craignant sans doute ses foudres…Pourtant, quand leurs regards se croisèrent, il sentit son cœur s’emballer. Dieu qu’il l’aimait.

Au cours du repas, Goku se ficher un morceau de viande qui lui faisait de l’œil depuis plusieurs minutes.

- « Oh toi mon sal**d, tu vas pas t’en sortir comme ça ! n’oublie pas que c’est moi qui prépare les repas !»

- « Ma, ma !" rit hakkai

- « Mais… »

- « Laisse le, après tout il a été plus rapide.»

- « Groumph ! »
grogna le cuisinier

- « Ne t’en fais pas, je m’occuperais de tes repas… et puis ça ne lui fait pas de mal, il commence à avoir des poignets d’amour» glissa hakkai à Migaru en lui faisant un clin d’œil

- « Je t’ai entendu hakkai ! »


- « Hehe….hey, minute, comment tu sais qu’il a des poignets d’amour ? » tiqua le chéri d’hakkai

Le repas continua ainsi dans la bonne humeur. Tous virent leur maître partir, bientôt suivit du neko. Personne ne le fit remarquer, pas besoin, un sourire entendu avait fleurit sur toutes les lèvres.

Kyuki s’était réfugié dehors. Il avait besoin d’air frai. Il aimait bien le jardin. Les bruits qui s’élevaient ça et là de la nature l’apaisaient. Son bras était dans un sale état, mais il n’en avait cure. Il essayait de se raisonner. Il ne savait pas quoi faire pour séduire le neko à nouveau. Pour qu’il lui fasse confiance à nouveau…et pour le protéger de Taku…

Il était tellement prit dans ses pensées qu’il sursauta en entendant la voix du neko.

-Combien de temps tu compte rester la main dans cet état sans rien faire?... Tu me fais pitié...


Il n’osa même pas le regarder, se contentant de tourner son visage vers lui. Pitié ? Oui, sans doute faisait-il pitié…faisait-il aussi pitié à Taku ? Son cousin allait-il le laissait en paix ? Ou allait-il rire de lui ? Question idiot…la paix n’était pas faite pour les bâtards…mais quand la flamme du démon allait-elle s’abattre sur eux ? le morphe pensa le neko partit, retourna au repas, mais ce ne fut pas le cas. Et il fut convié…il du lui montrer où se trouvait le nécessaire de soin. Il était son obligé, dans son âme et dans son cœur, alors il s’exécuta.

Ils s’installèrent dans la chambre et Migaru prit sa main pour constater de lui-même les blessures du morphe. Il lui demanda même comment il se les était faite.

- « Je…ma propre punition. Je ne me suis pas rendu compte que je me faisais ça…Ca n’avait pas d’importance, je souffrait trop de ce que j’avais osé te dire pour sentir une blessure physique… »

Kyuki serrait les dents. Ses blessures, sans être mortelles, étaient assez profondes et la douleur se faisait très présente. Mais elle n’était rien comparé aux échos de la douleur qu’il avait ressentit lorsqu’il avait « laissé » partir Migaru. Lui-même ne pourrait jamais se le pardonner. Comment avait-il put lui dire ces choses ?!
Et pourtant le neko était là, bien là à le soigner. Il se voulait distant, mais il n’empêche qu’il était là. Kyuki posa ses yeux sur Migaru, comme s’il violait un interdit. Mais il l’aimait tant. Il était si doux…

Une fois la main soigné, le neko le somma d’enlever son haut. Kyuki détacha lentement les boutons de la chemise et il la posa sur le rebord du lit avant de s’immobiliser de nouveau, laissant Migaru s’occuper de lui.

Kyuki sentit comme une hésitation chez le neko mais avant qu’il n’ait pu relever le regard, le sylphe s’occupait de nouveau de la plaie qu’il avait rouvert.

Kyuki regarda le feu, longuement, s’en imprégnant comme on le ferait du calme de l’océan, puis il baissa la tête

- « Je le hais… Taku…Il est tout ce que la famille Hi vénère…il est tout ce que je déteste…Je savais qu’il était tyrannique et sadique…mais jamais je n’aurais pensé qu’il ferait ça. Ou peut-être que je le savais…Mais alors pourquoi ? Pourquoi n’ai-je pas été plus prudent ? Pourquoi n’ai-je pas battit des barrières autour des miens ? J’aurais dû mieux les protéger…Je… » il se tut un instant et reprit. « Il t’a regardé de la même façon…il avait le même regard quand il posait ses yeux sur Nakatsu…ce désir insatiable, cette brulante envie de posséder et de détruire…Je ne peux pas le supporter…Qu’il te regarde de cette manière…qu’il te regarde tout court…Pff…j’ai même du mal à supporter que mes propres servus, mes amis, posent un regard désireux sur toi. A chaque fois que je surprends un regard admiratif, je ressens cette chaleur entêtante…de la jalousie…Je n’aime pas sentir ça. J’ai l’impression de te priver de quelque chose quand je suis comme ça…mais je ne peux m’en empêcher. Je….Tu…Tu es si précieux…et moi, je suis incapable de te protéger…tu aurais dû partir…profiter de la vie et du monde…je ne suis qu’un incapable. Je t’ai fait du mal. Je suis tellement désolé. »

Il se courba.

J’ai eut tort de te parler ainsi. Je ne pensais pas ce que j’ai dit. Je voulais juste te sauver de lui, mais je ne sais pas comment faire. Je ne veux pas qu’il te touche, qu’il te regarde ! je veux être égoïste avec toi, parce que j’ai l’impression que quand tu es loin, je ne peux plus respirer…j’ai mal de te voir souffrir, si peur de te voir partir…je … »

Il attrapa la main que le soignait et l’enserra dans les deux sienne avant de la porter à ses lèvres.

- « Je ne veux plus lâcher ta main, jamais. Je ne veux plus lâcher ton cœur…parce que si tu pars…tu emmèneras le mien avec toi. »

Il se pencha et regarda enfin Migaru.

- « Je t’aime…je t’aime tellement, si tu savais… »
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MessageSujet: Re: Aveus douloureux   Aveus douloureux Icon_minitimeDim 29 Mai - 20:22

- Oh toi mon sal**d, tu vas pas t’en sortir comme ça ! n’oublie pas que c’est moi qui prépare les repas!

- Ma, ma!

- Mais…


- Laisse le, après tout il a été plus rapide.


Loin d'être intimidé par ses menaces culinaires, Migaru souris fièrement au sylphe terrestre de se savoir défendu.

- Groumph!


- Ne t’en fais pas, je m’occuperais de tes repas… et puis ça ne lui fait pas de mal, il commence à avoir des poignets d’amour!


Le neko pouffa de rire.

- Je t’ai entendu hakkai!


- He he… hey, minute, comment tu sais qu’il a des poignets d’amour?


Et il rit de plus belle à en s'en tordre avant de se calmer. Il observa alors la bande de joyeux luron d'un regard amusé mais empreint de douceur. Ça lui rappelait des souvenirs. De bon souvenirs. Cette époque où il pouvait rire autour d'une table, parmi des gens qui l'aimaient...

Et en parlant d'amour, la personne la plus éprise venait de disparaître. Alors le chat partit à sa recherche.

Il le trouva dehors et l'observa un moment avant de se manifester. Il avait l'air idiot à supporter sa blessure sans agir, à se laisser tourmenter par ses pensées et en chercher la réponse au grand air. Décidément oui, il avait l'air bien stupide au yeux du neko. Quoiqu'il aurait put noyé son chagrin enfermer dans une des chambres, à abandonner ses réflexions après s'être soigné qu'il aurait toujours eu l'air aussi bête. Mais le plus sérieusement pitoyable était cette négligence quant-à sa blessure. Alors il lui ordonna presque de lui trouver le matériel adéquat et le suivre à l'intérieur. Une fois installé, il s'enquit de l'état de sa main, salement amochée pour une automutilation.

- Je… ma propre punition. Je ne me suis pas rendu compte que je me faisais ça… Ça n’avait pas d’importance, je souffrais trop de ce que j’avais osé te dire pour sentir une blessure physique…


Il se contenta de siffler entre ses dents, blasé. Quel crétin...
Pourtant, malgré la froideur et l'indifférence, le chat s'occupa de sa main. Avec douceur, craignant malgré lui de le blesser d'avantage. Concentré dans ce but. Mais aussi parce qu'il ne voulait pas regarder le dominus en face. Voir son visage rongé par la culpabilité... il n'y arrivait pas.
Il remarqua ensuite les autres entailles, alors il lui demanda d'ôter son vêtement. Ce qu'il fit avec lenteur, un geste fatigué, ou bien prude, il ne savait pas. Mais cette lenteur lui fut quelque peu gênante. Son torse dévoilé à chaque bouton d'ouvert... non, il ne voulait rien montrer de ce qu'il se passait en lui à cette vision. Juste afficher cette insensibilité qu'il ne méritait que trop!
Le félin détourna les yeux jusqu'à ce qu'il ait fini et qu'il puisse s'attarder sur son épaule. Il s'en voulait encore pour ce qu'il lui avait fait, la blessure au bras... mais il s'abstint de toute émotion et s'en occupa comme il avait pris soin de sa main, avec attention mais détachement.

Le silence qui planait était dense, mais il restait stagne pour le neko, et ça lui convenait parfaitement. Il n'avait aucune envie d'engager la conversation, et le savoir perdu dans les flammes plutôt qu'à se morfondre sur son mutisme l'importait peu du moment qu'il ne cherchait pas à le faire réagir.

- Je le hais…


Les oreilles du chat remuèrent et il leva légèrement les yeux sur lui.

- … Taku… Il est tout ce que la famille Hi vénère… il est tout ce que je déteste… Je savais qu’il était tyrannique et sadique… mais jamais je n’aurais pensé qu’il ferait ça. Ou peut-être que je le savais… Mais alors pourquoi? Pourquoi n’ai-je pas été plus prudent? Pourquoi n’ai-je pas battit des barrières autour des miens? J’aurais dû mieux les protéger… Je…


Migaru continuait de panser son bras, doucement. Kyuki s'en voulait tant...

-Il t’a regardé de la même façon…
Là, le servus cilla visiblement. Il avait le même regard quand il posait ses yeux sur Nakatsu… ce désir insatiable, cette brulante envie de posséder et de détruire…

Il se débrouilla pour rester neutre en apparence. Mais être clairement défini comme une cible pour ce prédateur de Taku ne pouvait pas le laisser si indifférent. Des frissons de mauvaises augures le parcoururent.

-Je ne peux pas le supporter… Qu’il te regarde de cette manière… qu’il te regarde tout court… Pff…j’ai même du mal à supporter que mes propres servus, mes amis, posent un regard désireux sur toi.


Les iris du chat se rétractèrent sous la surprise, mais il se renferma discrètement sur lui même en grimaçant, mécontent. Ne pouvait-il pas se contenter de parler de son cousin et sa culpabilité sans évoquer encore ses sentiments pour lui? Il ne voulait pas en entendre parler...

- A chaque fois que je surprends un regard admiratif, je ressens cette chaleur entêtante… de la jalousie… Je n’aime pas sentir ça. J’ai l’impression de te priver de quelque chose quand je suis comme ça…mais je ne peux m’en empêcher. Je….Tu…Tu es si précieux…et moi, je suis incapable de te protéger… tu aurais dû partir… profiter de la vie et du monde… je ne suis qu’un incapable. Je t’ai fait du mal. Je suis tellement désolé.


Le neko ne dit rien mais serra furieusement des dents. Combien de temps cet imbécile allait-il encore s'apitoyer sur ces fautes stupides?

- J’ai eut tort de te parler ainsi. Je ne pensais pas ce que j’ai dit.
Il ne voulais pas entendre encore ses lamentations à ce sujet. Qu'il se taise... Je voulais juste te sauver de lui, mais je ne sais pas comment faire. Je ne veux pas qu’il te touche, qu’il te regarde! Je veux être égoïste avec toi, parce que j’ai l’impression que quand tu es loin, je ne peux plus respirer… j’ai mal de te voir souffrir, si peur de te voir partir… je …

Sa main se déroba soudain à lui, capturées entre les doigts de l'amant et porté à ses lèvres suppliantes. Le cœur d'Aï accéléra dangereusement. Non, qu'il le lâche...

-Je ne veux plus lâcher ta main, jamais. Je ne veux plus lâcher ton cœur… parce que si tu pars… tu emmèneras le mien avec toi.


Il ferma les yeux et détourna la tête en rabattant les oreilles. Il ne voulait pas l'écouter. Son cœur, il le sentait vibrer de plus en plus fort, compressé par ces mots, par ses lèvres, ce souffle qui le caressait en même temps qu'il parlait, qui le faisait frisonner... Hors il ne voulais pas se laisser aller ainsi. Il ne voulait pas éprouver cette douce chaleur alors que subsistait encore cette colère contraire. Et son visage... non, qu'il ne s'approche pas...

- Je t’aime… je t’aime tellement, si tu savais…


Migaru secoua violemment la tête, désireux de chasser ses troubles croissants manifestés en larmes naissantes. Brusquement, il retira sa main de celles de Kyuki en un geste vif et fit volte face pour se précipiter à la fenêtre. Avant que l'autre n'est put l'attraper, il l'ouvrit à grande volé et s'élança au dehors.

Le morphe pouvait aussitôt raser ciel et terre qu'aucun indice n'attestait la fuite subite du sylphe-félin. Pas une trace de pas ou une plume perdu, pas même un mouvement au loin. Juste le vent de nuit qui faisait vibrer les feuillages...

-''Un bon coup''... ''juste une bouche de plus à nourrir'', ''un charmant petit cul à défoncer'', hein?...


La voix venait de l'arbre le plus proche de la fenêtre. A y regarder attentivement, la clarté lunaire dessinait la silhouette féline entre les feuilles, majoritairement fondu dans l'ombres. Il n'était pas parti, il s'était juste faufilé dans l'arbre pour se réfugier sur une branche. Dos au manoir, les genoux rabattus contre le torse, les bras croisés autours. Son visage levé vers la lune.

-Durant des années je n'ai été que ça. Le coup d'un soir, l'animal de compagnie, celui dont on se repait pour assouvir ses envies... j'ai fini par m'y faire. Je pourrais m'entendre ces mots de n'importe qui, je n'en ai cure. On peut bien dire de moi ce que l'on veut, je sais ce que je suis, ce que je serais toujours aux yeux des dominus et des servus plus robustes et aisés que moi. J'ai entendu pire, et ces considérations de m'atteignent pas...

Il disait vrai. Il avait du s'adapter à sa vie, laisser couler ces insultes. Ces mots n'avaient plus d'emprises sur lui. Mais le ton impassible qui avouait ses pensées suivit d'un ton plus rancunier.

-Oui, j'y suis hermétique, je ne me laisse jamais blesser par ce type de parole... Pourtant, sorti de ta bouche... c'est tellement impensable... c'est si dur... le dégout et la sauvagerie avec laquelle tu me les crache à la figure... être réduit à l'état d'objet, de fardeau, à tes yeux... rien de plus qu'un corps à exploiter le temps d'une envie...


Lui qui lui avait permis de se découvrir si important pour quelqu'un, qui lui avait offert une existence qui n'ai pas pour but de servir mais vivre pour lui-même... comment avait-il put lui arracher ses convictions?
Le chat se recroquevilla un peu plus sur lui même à mesure qu'il parlait, sa voix tremblant sous l'émotion.

-Tes mots son devenu des grondements, tes yeux ne me regardaient plus, il me foudroyaient... et tout ton être s'est mu en une tempête qui ne cherchait plus qu'à me repousser... et tu ose me traiter de ''cruel'', prétendre ne pas chercher à me faire souffrir?!


Il bondit brusquement pour apparaître accroupis sur une branche plus en surface et exposées à la lumière lunaire, le dos rond, le regard furieux et le visage inondé de larme.

-Ne me regarde plus jamais avec ces yeux là!!! J'ai cru que tu me détestais, que je te faisais horreur! J'ai eu si mal... tellement peur que tu ne m'aime pas... Ne refais plus jamais ça! Plus jamais!!!
Feula t-il en atterrissant sur le rebord de la fenêtre pour se jeter sur le pyro dont il roua le torse de coups de points.

-J'ai eu si peur... si mal... je te déteste... stupide dominus... crétin de morphe... piètre amant...

Il se déversa en coups, en insultes et en larmes. Si on avait eu le malheur de l'interrompre, il n'aurait peut-être même pas hésiter à user de ses pouvoirs pour se soulager. Mais il fini rapidement par se calmer, sanglotant contre le dominus, ses points plaqués contre les pectoraux battus. Puis il rouvrit la bouche, toujours cette pointe de rancune dans la voix.

-Arrivé ici, j'ai cru m'être de nouveau trouvé une famille. Une vrai famille, avec un foyer, pas une patrie qui sous son cette appellation doucereuse comptait une bande d'ordures sans morale! J'ai cru être accepté, être aimé, avoir droit à enfin avoir un toit et des gens auxquels me lier sans crainte... mais toi tu as tout fait volé en éclat par tes salles paroles... en quelques secondes, tu m'a fait croire que tout ça n'avait été qu'espoirs futiles! Est-ce que tu te rends compte ce que ça peut représenter pour moi? Est ce que tu as conscience de ce que j'ai put ressentir?!!


Il était furieux. Ses yeux exprimaient une puissante colère à l'encontre du morphe, et quand il crachait sa rancœur, on pouvait aisément voir ses crocs apparaitre.

-Tu te souviens Kyuki? Lorsque tu m'a avoué tes sentiments, je t'ai expliquer que je ne pouvais pas. Les accepter, ce serait perdre cette liberté que j'avais acquis avec tellement de mal... Tu as réussit à me mettre en confiance, à faire naitre des sentiments profonds en peu de temps. Mais pour décider d'abandonner ma liberté, ça à été plus difficile. Imaginer un instant pouvoir appartenir à une tribus, vivre dans un lieux fixe... même si ça signifiait être entouré de bon individus, avoir une attache... Accepter ça, c'était autant de risques que d'espoir pour moi. Comment aurais-je put être sur de votre bonté et de la promesse d'un foyer? Et si je me fourvoyais et m'étais fait avoir?...

C'était en effet un gros risque. Il avait accepter une porte sur un avenir meilleur, mais il aurait très bien put finir comme le jouet qu'il avait été, attaché par capture ou par obligation à ce manoir.

-Accepter tout ça, c'était me condamner à appartenir à quelque chose, à être rattacher à vous par statut, mais peut-être aussi par contrainte morale. Mais en même temps, c'était la possibilité envisageable d'un rêve qui se présentait à moi. Un désir lointain de combler ma solitude... me savoir aimé, me savoir entouré, protégé et à l'abri en cas de besoin. Essayer de reconstruire ma vie en la bâtissant sur le modèle de mon enfance sans ennuies...


Ses paupières se plissèrent tristement à cette évocation.

-...Je n'ai pas toujours été un chat errant tu sais... j'ai eu un chez moi, et une famille aussi...


Ses cris s'étaient atténués en même temps qu'il s'était rabattu sur lui même. Et tandis qu'il continuait ses reproches, ses bras s'étaient glisser autour de ce torse contre lequel sa tête reposait à présent, fatiguée.
Le morphe, ni personne d'autre n'avait peut-être remarqué. Quoique Kyuki justement avait peut-être consciemment pris en compte ce détail pour paraître plus convainquant lors de sa comédie, qui sait... mais derrière ses airs fiers et indépendant, Migaru était bien plus invulnérable qu'il ne voulait le montrer. Il avait ses rêves et ses espoirs lui aussi... des vœux inadmissibles, parce que ça ne relevait que du rêve dans un tel monde et pour un servus au passé dissolu comme lui... mais des rêves tout de même... ceux de l'adolescent à l'enfance gâché beaucoup trop tôt qu'il était. Une maison... de l'amour... une famille... Des espoirs qu'il avait inconsciemment vu se dessiner en étant accepté dans cette demeure... mais que le pyro lui avait brusquement arraché par son mauvais manège.

-J'ai accepté, j'ai pris le risque de voir ma liberté envolé et j'ai vu la chance de pouvoir reconstruire des désirs perdus... et toi tu as tout brisé par tes manigances maladroites...


Aï se détacha du dominus et alla prendre place sur le lit, dos contre le mur, toujours un peu replié sur lui même bien que décidé à parler. Il se tut un instant et rengagea la discussion autour de ce qu'il lui avait dit à peine plus tôt.

-Kyuki, ne dis pas que tu es incapable de me protéger. Au dernière nouvelle, il ne m'est rien arrivé, et sans toi, personne ne saurait dire ce que je serait à l'heure actuelle. Le soir ou tu m'a retrouver j'étais pourchassé par un dominus qui avait flairé ma présence dans les bois. Ou disons plutôt ses chiens et okami. Il s'agissait d'un chasseur. On en croise parfois das certaines région, des individus dont le travail consiste à traquer les servus. Certains les quête pour les revendre dans un marché d'esclave, d'autre pour leur propre comte, et parfois même on les pourchasse pour leurs attribues. Sylphe, okami, ondin, et même certain morphe n'échappent pas aux convoitises de collectionneurs monstrueux qui aiment exposer paires d'ailes, fourrures et écailles dans leur mobilier pour faire valoir leur fortune et leur domination. A juger le personnage, ça n'est ni ma crinière ni mes ailes qui l'intéressait... Mais arrête de croire que tu es incapable de me protéger alors que tu m'a peut-être sauvé la vie.


Le jeune Hi était un maitre attentionné, inquiet pour les siens, et ça c'était une qualité inestimable pour un dominus. Mais de ne pas avoir put protéger certain, il avait du perdre confiance en lui. Hors, ça n'aidait pas à mieux les défendre.

-Et puis, si tu as put me trouver intact dans cette forêt de bambou, c'est bien que j'ai réussi à survire jusque là malgré les nombreuses chasse à mon encontre. Je ne suis pas un faible jouvenceaux qui à besoin d'être surveillé et protéger en continue.
Lui fit-il, un tantinet vexé d'être perçu comme ayant nécessairement besoin de son aide, et espérant intérieurement le rassurer sur ce fait. Par contre le neko grimaça à nouveau, passant une main contrarié à son visage en envisageant certains avis du pyro.

-... Comment peux tu penser que j'aurais mieux fait de partir et... ''profiter de la vie et du monde''?... Kyuki! Avant de te rencontrer, la vie m'étais synonyme de survie et le monde semblait à mes trousses!... En quoi ça aurait été différent maintenant? Tu crois vraiment que j'aurais été heureux? Profiter du monde... Je suis bien capable de me défendre seul, je reste clair là dessus. Mais ici... entre ces murs... non... auprès de toi... je sais que je suis en sécurité.

Ces derniers mots avaient eu du mal à sortir. Bien qu'étant dans son état de révélations, il n'avait pas le coeur à se faire doux avec lui.

-Puis si ça n'était pas Taku, alors il y aurait de fortes chances pour que ce soit un autre dominus qui jette rapidement son dévolu sur moi une fois rejeté en pleine nature. Quitte à être convoité, je préfère être certain d'appartenir déjà à quelqu'un... pas de corps... mais de cœur...


Partir... même s'il aurait refusé, s'il savait que dans un autre état, Kyuki n'aurait pas accepté, mais en admettant qu'il n'en ai pas le choix... peut-être l'aurait-il tout de même put en se sachant aimé de son dominus, quelque soit la distance qui aurait put les séparer.

-Tu ne semble pas te rendre compte... mais ta rencontre avec toi ne m'a pas seulement sauvé de la faim, des dominus et du vagabondage... Jusqu'à aujourd'hui, je n'avais plus vécu aussi bien...

Il sembla se calmer, enfouissant le nez entre ses bras.

-Il y a longtemps, j'avais une famille moi aussi. Une maison, dans un grand village duquel je connaissait tous les habitants et desquels j'étais plus ou moins apprécié.
Cette ambiguïté d'appréciation ne tendaient pas à dire qu'il le regrettait. Les bons moments comme les mésententes originaires de cette époques sonnaient comme une douce et triste nostalgie maintenant. A cette époque, j'avais une vie...

Une vie révolue. Il n'en dit pas plus, mais le voile sombre qui habitait son regard à ce moment là traduisait bien cette perte. Il ferma les yeux pour ne pas risquer de se laisser assaillir par les souvenirs, puis les rouvrit lentement pour reprendre.

-J'ai toujours refusé de me laisser dépérir, quoiqu'il puisse arriver. Dans les moments les plus durs, j'ai trouvé en moi une sorte d'impulsion qui me poussait à continuer à me battre, je ne saurais pas très bien m'expliquer pourquoi. Peut-être que je possède trop de colère et qu'une part de moi refuse de partir sans avoir un jour trouver le moyen de l'expulser. J'ai vécu trop d'injustices pour ne pas vouloir réclamer vengeance...
se jura t-il, le regard sombre et froid perdu dans le vague, dirigé sur ces personnalités qui ne méritaient que souffrance. Mais à se battre sans cesse, on fini gagné par la fatigue...

Il se laissa glisser en arrière, s'affaissant dos et tête contre le mur en levant les yeux au ciel.

-Kyuki... cette demeure, les gens qui y vivent... ici, j'ai enfin l'impression de pouvoir respirer. Cesser de courir sans cesse... pouvoir enfin me poser, profiter de la vie et du monde. Il n'y a qu'ici... il n'y a qu'auprès de toi que je pourrais vivre enfin et profiter de ce que la vie a à m'offrir.

Alors pour la première fois depuis cette discussion, il ferma les yeux et se laissa doucement tomber contre le bras du dominus auquel il s'accrocha, abandonné de lui même à ce tendre contact.

-... Ces bras... c'est mon seul véritable refuge en ce monde...


Et ses lèvres effleurèrent sa musculature en un religieux baiser.

Kyuki Nijihi... son amour, son sauveur... son sanctuaire... Le seul abris où il se sentirait jamais en sécurité, le seul foyer où il saurait trouver de la chaleur et de l'amour... C'était de lui dont il avait besoin avant toute chose en ce monde...

Il aurait presque put se laisser lover contre lui, profiter de ses bras si chaleureux et protecteurs qu'il bénissait. Il caressa de la joue et du bout du nez le bras qu'il tenait toujours, mais il décida finalement de s'en séparer pour se lever du lit. Il n'avait pas tout à fait fini son discourt.

-Kyuki. Tu es un dominus attentionné et plein de bonnes intentions. Ce Taku... n'est qu'un dégénéré sans morale. Mais au risque de te briser le cœur, je vais être franc avec toi. Peut-être qu'en effet tu n'as pas fait tout ce qui était en ton pouvoir pour protéger les tiens.


Il le regarda en face tout en lui déballant ses pensées. Ça n'était pas un regard froid, il savait combien le dominus était sensible sur l'idée de blesser et ne pas pouvoir protéger sa fratrie, surtout après tout ce qu'il s'était passé, et ça lui faisait mal au cœur de devoir le confronter à une telle opinion. C'était plutôt un regard sévère, de ce qui pousse à faire réfléchir. Du moins l'espérait il.

Il aurait voulu lui faire part de la solution, de ce moyen qu'il avait de les protéger tous mais qu'il se refusait à employer. Mais il avait fait promettre aux autres de ne pas dévoiler leur secret. Ces marques à l'effigie du blason de Kyuki... Et puis c'était à lui d'y réfléchir. Peut-être ne serait-il jamais prêt à accepter un tel traitement sur les siens, et il doutait s'il en avait eu l'occasion d'avoir put lui faire changer d'avis. Non, il n'y avait que lui qui pourrait prendre une telle décision. Si du moins il venait à deviner que ce pouvoir dont il parlait faisait littéralement référence à son statut de dominus et au geste de possession qui s'y rapportait.

Migaru considéra un moment son homme, silencieux. Il avait tout dit. De ces colères, de ce qu'il jugeait nécessaire pour l'instant de lui dévoiler sur sa vie, et même de subtils conseils. Mais pouvait-il se sentir pleinement soulagé pour autant... Connaitre l'étendu de son erreur suffisait-il à la réparer?...
Peut-être aurait-il put exiger ce qu'il voulait du dominus. Il savait qu'il aurait adhéré à sa requête quelle quelle soit. Il était fortuné et puissant, il aurait put lui acheter ou se procurer n'importe quelle rareté pour lui. Il était aimant et docile, il aurait put se soumettre à n'importe quoi, quitte à se laisser humilier, il n'en doutait pas après une telle culpabilité. Il était passionné, il aurait put lui prouver de milles manière la force de son amour. Mais Migaru ne voulait pas se contenter de le voir exaucer un vœux. C'était beaucoup trop facile.

Ce qu'il voulait était plus pernicieux que ça. Il brisa alors le silence qui s'était installé.

-Kyuki... est-ce que tu as confiance en moi?


Difficile de savoir ce que cachait cette demande. Était-ce une réponses précise qu'il attendait? Laissait-il présager un inquiétant dessein?... Une fois qu'il eu sa réponse, il se redressa pour détailler son visage, ancrant ses azurites luisantes de défis dans les amarantes dorés.

-Tu en es vraiment sur? Quel que soit mes actes, mes décisions, tu ne doute pas de moi?


Il le laissa réfléchir ou répondre. Il considéra la réaction du morphe puis se retourna pour résolument quitter la chambre. Sans un mot sur ses intentions ni où il allait.

Il se retrouva devant l'atelier de couture où il espéra trouver quelqu'un. Il ne voulait tout de même pas abuser jusqu'à se servir sans permission. Il se signala d'un toquement, attendant une réponse avant d'entrer. Par bonheur, un servus était là.

-Prête moi tes ceintures les plus solides. … S'il te plait.


A le voir, on aurait presque put croire à un ordre... malgré la politesse qu'il avait jugé bon d'ajouter pour être certain que l'on accède à sa requête et ne pas effrayer son hôte.
Il remercie une fois qu'on eu répondu à son attente, et sans donner plus d'explication, il déserta pour remonter à l'étage.

Nijihi n'avait pas intérêt à avoir bougé. Il ne l'avais pas suivit, c'était déjà ça, mais il espéra qu'il n'ai pas eu l'idée de migrer ailleurs.
Il fut soulagé de retrouver son dominus toujours a sa place, mais son expression resta neutre. Tout comme lorsque l'autre du se poser des questions sur les ceintures qui entouraient ses bras et qu'il déposa sur le lit avant d'en détailler quelques unes, jugeant de leurs élasticité en les étirant, laissant un grincement cuirasser en échapper. Ses yeux scrutaient d'un air concentré et vague à la fois les morceaux de cuir, puis se dirigèrent, intenses mais toujours aussi impénétrables, sur le pyro.

-Couche toi.


Un ton sans réplique. Un ordre, clair et sans cérémonie.
Il le laissa obéir ou non, mais quelque fut sa décision, il grimpa au pied du matelas pour remonter à quatre pattes au dessus du morphe, l'obligeant ainsi à s'allonger sur le lit. Deux bras de chaque côté du visage, ses mèches tannées retombant autour du sien, il était penché à quelques centimètres au dessus de lui et le dévisageait comme un chat incalculable dont on ne saurait s'il projetait de jouer avec sa proie, ou s'il s'en lassait et souhaitait simplement en finir. Puis sans lui laisser plus le temps de le décrypter, il se rapprocha pour lier ses lèvres aux siennes. Un baiser un peu rude, un peu avare aussi, avec ses coups de langues qui cherchaient plus à frustrer sa consœur qu'à la satisfaire, allant l'asticoter pour s'échapper quand elle se décidait à lui courir après. Maitre de son petit jeu, c'est Migaru qui décidait des règles, et c'est bien ce que laissait entendre ce baiser dont-il avait entièrement le contrôle. Et tandis qu'il avait décidé de capturer abruptement ses lèvres asservis, ses mains s'étaient discrètement logées dans celles plus grandes pour les faire glisser le long des draps jusqu'à heurter la tête de lit. Le baiser se fit soudain plus passionné, le servus laissa un minimum de pouvoir au dominus avant de subitement l'interrompre. Sa main s'échappa de celle du pyro, mais se dernier put constater que malgré sa volonté, son bras ne répondait plus à ses ordres. Pour cause, une lanière maintenait son poignet fermement attaché au barreau.
Migaru le détailla avec dédains, tel un prince qui toise son esclave. Le dominus devait avoir comprit ce qui l'attendait, et le chat ne s'en cacha pas, s'occupant de l'autre poignet à l'autre extrémité de la tête de lit, sans usé de séduction pour pouvoir agir cette fois ci.
Une fois débarrassé de son pantalon et son bas, il en fut de même pour les pieds, attachés dans ce même silence qui avait accompagné Migaru depuis son retour. Puis il retourna s'assoir à califourchon, sur son torse. Alors il se plu à se dévêtir à son tour, longuement et sans prendre en compte les réactions du prisonnier. Se plaisant à ôter lentement chacun de ses vêtements, se tordant sensuellement mais sans jamais lui donner d'autres regards que ces glaces insondables.
Et une fois qu'il lui eu bien fait profité du spectacle et se retrouva nu lui aussi, le félin se saisit du plus large ceinturons qu'il approcha du visage humain, jusqu'à le priver de lumière. Ajuster sur ses yeux, il ceintura le morceau derrière sa tête avant de contempler son œuvre. Sa queue battait l'air, apparemment satisfaite alors que rien ne se traduisait sur sa face même s'il savait Kyuki incapable de le voir maintenant. Il se retourna alors et scruta longuement un point précis- sa future cible- tandis que sa queue remuait plus fort, soumise à ses petits plaisirs.

Sa main sa posa sur son ventre, mais lentement, elle se redressa pour ne laisser que le bout de ses doigts glisser jusqu'à sa verge. Les doigts, délicats mais mesquins la parcoururent alors, en simple frôlements source de frissons. Il se plut même pour l'exciter d'avantage à conduire l'un d'eux au sommet du mont de chair où il fit quelques tour plus ou moins appuyé avant de redescendre en toute hâte pour définitivement quitter la zone.
Kyuki put sentir le neko bouger sur lui, occuper à autre chose que son corps. En effet, il n'y revint qu'une fois ce qu'il cherchait trouvé. Il pris alors la queue en main, ainsi que les bourses qu'il palpa jusqu'à laisser glisser une bande autour d'elles. Un ceinturons bien plus fin que les autres, surement destiné à sangler la manche d'un vêtement, se retrouvait bientôt resserré à la base de son sexe. Migaru ceindra assez fort, laissant tout loisir au dominus d'apprécier ou appréhender la suite de événements. Il s'amusa en un petit geste sadique à pichenetter le morceau de chair ligoté, puis remonta vers Nijihi. Sans un seul mot toujours, il se pencha sur son cou qu'il bèqueta, lécha, puis rasa de ses dents acérés de félin. Il s'amusa à lui embrasser la nuque puis à y refermer ses dents, presser cette chair tendre et délicieuse juste assez pour délivrer quelque sensations sans être trop douloureux. Mais il aimait lui faire peur... presser toujours plus fort avec lenteur, lui laisser croire que si l'envie lui en prenait, il pourrait bien devenir son quatre heure... Mais le plus divertissant ce fut sans doute avec ses mamelons. Divins petits bouts de chair qui ne demandaient qu'à être dévorés... pointés vers la bouche voraces, comme pour lui faciliter la prise... Migaru ne s'en priva pas, en happant un du bout des dents pour y tirer dessus comme un chaton sauvage. Le lâcher, puis le reprendre en bouche, le suçant, mais surtout refermant ses crocs autour, appuyant de sa canines comme envisageant de le percer. Et pendant ce temps, la main qui ne s'occupait pas de satisfaire l'autre coulait le long de son flanc, non pas en caresses digitales, mais en griffades aériennes. Son épidermes n'était même pas en contact avec celle du dominus. Non, c'était ses griffes qui le cajolaient, lui laissant craindre qu'un mauvais élan d'humeur pourrait les inciter à approfondir leur attouchement.
Le sauvageon tira une dernière fois sur le téton supplicier avant de descendre le long du corps soumis à ses caprices. Des baisers le long du nombril, ses caresses le long de ses reins, puis arrivé au lieux convoité, une attente du à ces yeux de chat captivés par leur proie.

Migaru qui s'était à nouveau tourné, apparemment décidé à étouffer le captif de son poids s'il avait été assez lourd pour ça, posa sa tête sur l'aine, une main lui caressant la cuisse alors qu'il regardait la hampe enflées. Sa chevelure chatouillait malgré lui la peau hâlé sur laquelle elle était étalée, et son souffle caressait la bite, proche de sa petite bouche admirative. Et les cheveux glissèrent en même temps que son souffle se rapprocha quand il décida dangereusement de la prendre en bouche. Pas depuis son extrémité, mais de son long. En prédateur qu'il était ce soir, il alla en effet refermer ses dents autour de la gâterie, comme il aurait décidé de prendre un bâton en bouche. Il ne bougea pas, profitant des réactions du dominus, puis décida de mordiller le morceau en danger. Pas assez fermement pour lui faire mal, mais surement assez pour évincer tout sentiment de sécurité. C'est que ses dents pouvaient se montrer redoutables. Il s'amusa à le mordre ainsi, raser sa chair de ses ivoires aiguisées tout en lui massant les bourses. Puis il lui apposa une brusque léchouille sur le gland avant de remonter à nouveaux sur son torse.

Il l'observa à nouveau, immobile. Que devait-il penser, noyé dans ses ténèbres et privé de mouvements? Soumis aux attentions douteuses de son servus et son silence tenace? Incertain quant-à l'idée d'avoir ou non été pardonné...

Migaru s'allongea sur son dominus, continuant de flatter son sexe du bout de la queue et cajolant son épaule du bout des griffes. Il remonta alors près de son oreille qu'il lécha et fit enfin vibrer sa voix féline.

-Et maintenant... est-ce que tu as toujours confiance en moi?
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MessageSujet: Re: Aveus douloureux   Aveus douloureux Icon_minitimeVen 2 Sep - 14:36

Migaru avait, dors et déjà, été adopté par les servus de Kyuki. Tous agissaient avec un naturel presque déconcertant, il était des leurs désormais. Le neko put rapidement se rendre compte de lui-même qu'il avait à faire avec une belle bande de joyeux lurons et qu les sourires et les rires allaiet être de son quotidien avec les pitres présents dans la salle.

Kyuki fut ravi de le voir si vite intégré, mais il ne tarda pas à s'éclipser, toujours rongé de culpabilité. Il lui avait dit des choses tellement horribles. Comment avait-il pu prononcé de tels mots à l'encontre du neko. Quand bien même le but était qu'il le déteste et s'éloigne de lui, et du Taku surtout, il ne pouvait se pardonner ces mots.

Il sortit donc dehors, prendre l'air, réfléchir sans réfléchir vraiment. Il avait peur, peur de tout ce que Taku pouvait faire au Neko. Des vagues de frissons le prenaient alors qu'il imaginait le préciux neko attaché et soumis aux vices de son infame cousin.

Il l'entendit alors. Il lui fut “ordonné” de procurer au sylphe une trousse de premier soin puis ils allrent dans une chambre, au chaud devant la cheminée crépitante. Le sylphe commença à soigner le morphe. A sa demande, Kyuki avoua commet il s'était fait ue telle blessure. Il ne recigna pas à l'aveu. Il ne la sentait pas vraiment cette blessure, il avait trop peur de voir le neko partir maintenant. Trop per que ce ne soit qu'un rêve et qu'à son réveil il ne soit plus là...trop peur de ce qu'il pensait, il se sentait tellement honteux.

Il entendit le chat siffler, puis plus rien. Jusqu'à ce qu'il lui demande de retirer son vêtement. Il s'exécuta, lentement, bouton par bouton, puis laissa le neko faire. Mais bientôt il décida de prendre la parole. Il avoua la haine qu'il éprouvait à l'égard de son cousin. Cet être de feu qui était adulé par la famille...il était le dominus que Kyuki n'était pas, sadique, sans aucune considératon pour ses servus. Kyuki le savait parfaitement. Il savait aussi son penchant pour le faire soufrire lui, il savait d'ailleurs parfaitement qu si Kyuki venait à être déchu de son rang, il n'hésiterait pas à en faire son servus...ill n'attendait que ça. Kyuki l'aurait laissé aire volontier s'il avait été sûr que cela mette les sien en sécurité mais ce n'était pas du tout le cas. Il voulait protéger les siens, mais comment faire? Comment protéger ceux que l'on aime sans leur imposer l'appartenance...sans leur ôter leur libertée. Dans ce monde c'était impossible. Et il ne voulait pas faire ça. Il n'en avait pas le droit.

Nijihi avoua aussi ce regard qu'il avait surpris...le regard désireux de Taku, et en passant il confessa ses sentiments lorsque quiconque posait un regard trop insistant sur le sylphe. Puis le morphe s laissa emporter. Il attrapa la main de Migar en lui avouant son amour. Ces gestes, ces mots...Ils firent réagir le neko qui secoua la tête, retira vivement sa main et se précipita vers la fenêtre.

Kyuki se précipita à son tour, mais c'était trop tard le neko était partit. Partit? Non...pas vraiment.

-''Un bon coup''... ''juste une bouche de plus à nourrir'', ''un charmant petit cul à défoncer'', hein?...

Kyuki sursauta. Ces mots qu'il avait prononcés. Ils étaient si horribles. Il parvint à distinguer le neko, dos à lui, dos au manoir, le regard plongé dans l'immense ronde.

-Durant des années je n'ai été que ça. Le coup d'un soir, l'animal de compagnie, celui dont on se repait pour assouvir ses envies... j'ai fini par m'y faire. Je pourrais m'entendre ces mots de n'importe qui, je n'en ai cure. On peut bien dire de moi ce que l'on veut, je sais ce que je suis, ce que je serais toujours aux yeux des dominus et des servus plus robustes et aisés que moi. J'ai entendu pire, et ces considérations de m'atteignent pas...

Kyuki eut envie de tuer tous ceux qui l'avaient touché...il eu envie de se tuer pour avoir osé lui dire de tels mots... Comment avait-il pu?! L'amour fait faire des choses inconsidérées. Il s'en rendait compte maintenant. A ce moment là, il ne pensait qu'à l'éloigner de lui coûte que coûte...il ne s'était pas rendu compte que le prix été bien trop élevé. Il lui avait fait du mal.

-Oui, j'y suis hermétique, je ne me laisse jamais blesser par ce type de parole... Pourtant, sorti de ta bouche... c'est tellement impensable... c'est si dur... le dégout et la sauvagerie avec laquelle tu me les crache à la figure... être réduit à l'état d'objet, de fardeau, à tes yeux... rien de plus qu'un corps à exploiter le temps d'une envie...

Kyuki voulu lui dire encore qu'il ne le pensait pas. Mais il se tut. Migaru avait raison de faire ça. De lui renvoyer sa douleur! Il le méritait amplement.

-Tes mots son devenu des grondements, tes yeux ne me regardaient plus, il me foudroyaient... et tout ton être s'est mu en une tempête qui ne cherchait plus qu'à me repousser... et tu ose me traiter de ''cruel'', prétendre ne pas chercher à me faire souffrir?!

“Je..”.

Il ne continua pas. Migaru avait raison. A ce moment là, il ne cherchait qu'à le faire partir, quoiqu'il en coûte. L'idée première n'était pas de le faire souffrire, juste de briser le lien...mais c'était justement le plus douloureux...Il était bien idiot de dire qu'il ne voulait pas le faire soufrir... Il était bien idiot de croire que cette séparation n'aurait pas fait autant de mal à Migaru que Taku. Puis là, le neko changea de place et il apparu à la lumière de la lune. Son visage inondé de larmes serra le coeur de Kyuki.

-Ne me regarde plus jamais avec ces yeux là!!! J'ai cru que tu me détestais, que je te faisais horreur! J'ai eu si mal... tellement peur que tu ne m'aime pas... Ne refais plus jamais ça! Plus jamais!!!

Kyuki ne put s'empêcher de se sentir heureux d'une certaine façon, car ces mots, derrière ces mots, il y avait un “je vais rester”...et ça c'était merveilleux. Non! Jamais il ne referait une telle chose! Plus jamais il ne le lâcherait. Il laissa le Neko le frapper, ça aussi il le méritait. Il en méritait même certainement plus.


-J'ai eu si peur... si mal... je te déteste... stupide dominus... crétin de morphe... piètre amant...

Kyuiki le laissa faire, sans bouger. Il avait besoin de se défouler. Il avait envie de le serrer dans ses bras et de l'embrasser, mais il n'en fit rien. L'heure était encore à la colère. Le neko reprit la parole en parlant de cette famille qu'il pensait avoir trouvé, qu'il avait trouvé, et qu'il a retrouvé, mais que Kyuki, lui a, entre temps, arraché. Conscience de ce qu'il lui a retiré? Non, sans doute pas vraiment. Ou peut-être. Sans doute était-ce un peu comme lorsqu'il a perdu Nakatsu multiplié par le nombre de ses servus...Alors c'était la pire chose qu'il ait pu lui infligé.
Migaru tenta ensuite de lui faire prendre conscience de ce qu'il lui avait apporté puis il lui parla de sa famille. Une famille qu'il avait vraisemblablement perdu. Kyuki comprit donc à quel point ce qu'il lui avait fait subir était horrible. Et finalement, le neko se laissa glisser contre le mur.

-Kyuki... cette demeure, les gens qui y vivent... ici, j'ai enfin l'impression de pouvoir respirer. Cesser de courir sans cesse... pouvoir enfin me poser, profiter de la vie et du monde. Il n'y a qu'ici... il n'y a qu'auprès de toi que je pourrais vivre enfin et profiter de ce que la vie a à m'offrir.

Kyuki l'accueilli dans ses bras. Il ne pouvait empêcher des fines perles salées dévaler ses joues.

-... Ces bras... c'est mon seul véritable refuge en ce monde...

Il le serra contre lui et retint sa respiration en sentant ses lèvres sur son torse. Comme c'était bon de le sentir contre lui, de pouvoir humer son odeur. Il aurait aimé rester ainsi toute la nuit, mais le neko en décida autrement.

-Kyuki. Tu es un dominus attentionné et plein de bonnes intentions. Ce Taku... n'est qu'un dégénéré sans morale. Mais au risque de te briser le cœur, je vais être franc avec toi. Peut-être qu'en effet tu n'as pas fait tout ce qui était en ton pouvoir pour protéger les tiens.

Le morphe haussa un sourcil. Le neko avait-il une idée? Comment pouvait-il protéger les siens sans bafouer ses valeurs?

Un long silence suivit. Kyuki tenta de trouver de quoi parlait le neko mais il ne voyait pas. Et puis, après ce long silence, Migaru reprit la parole.

-Kyuki... est-ce que tu as confiance en moi?

Kyuki regarda Migaru. Confiance? Oui, évidemment qu'il avait confiance en lui. Il craignait plutôt de voir Migaru perdre confiance en lui.

“O...Oui.”

Puis il le vit s'approcher et le fixer.

-Tu en es vraiment sur? Quel que soit mes actes, mes décisions, tu ne doute pas de moi?

Kyuki hocha la tête.

“J'ai confiance en toi, Migaru Aï Maximilyus. Ma vie est entre tes doigts gracile. Mon coeur est tiens. Je suis à toi. Je confiance en toi.”

Il fronça soudainement les sourcils.

“Mais s'il te plait ne me sors pas un plan suicide par rapport à Taku!”

Il avait encore souvenir de Kazeon et ne voulait pas voir ça se reproduire!

Mais Migaru ne parlait pas du tout de ça. Kyuki le vit alors partir. Que voulait faire Migaru? Kyuki ne le savait pas mais puisqu'il lui avait dit qu'il lui faisait confiance, il ne bougea pas.

Kanan, lui, entendit soudainement quelqu'un frapper à la porte. Il invita l'invité à entrer et fut surpris de voir Migaru. Kanan fut surpris par sa demande mais il ne posa pas de questions et lui tendit les dites ceintures. Cela dit, voyant son regard sévère, il se permit de prendre la parole.

- “ Ne lui fait pas trop mal. La douleur physique n'est pas très grave mais il a aussi connu...bah peu importe, après tout il mérite tous les traitements que tu jugeras bon de lui infliger après ce qu'il a fait...”

Kyuki lui n'avait pas bougé, mais il ne put empêcher un frisson le parcourir en voyant les ceintures. Qu'allait-il faire avec ça?!
Il le regarda tester les ceintures puis l'ordre claqua. Il s'exécuta et s'allongea sans broncher. Puis il vit le neko monter sur le lit et se placer sur lui. Le voir ainsi, le sentir si près, être chatouillé par ses mèches d'ocre, sentir la chaleur de sa peau, humer son odeur. Il sentit finalement les lèvres du syphe se sceller sur les siennes. Migaru jouait avec lui, et Kyuki se laissa mener. Non seulement c'étaut duement mérité, mais surtout, il devait avouer que c'était plutôt...agréable. C'était frustrant de ne pas pouvoir contrôler quoi que ce soit, mais il avait confiance en Migaru, lui être soumis ne le déranger pas le moins du monde...du moment qu'il pouvait sentit sa langue taquiner la sienne. Il essayait de capturer les lèvres du chats dès que celui-ci décidait de les éloigner. Il était tellement pris par le baiser qu'il sentit à peine les mains de Migaru se glisser dans les siennes et les mener jusqu'à la tête de lit. Le baiser se fit momentanément plus passionné, laissant Kyuki prendre un peu de pouvoir avant de le reprendre. Nijihi sentit finalement la main de Migaru lacher la sienne. Il voulu redescendre sa main pour caresser le visage de son amant, mais il se rendit compte qu'il était dans l'incapacité de bouger. Il leva les yeux et vit la solide ceinture qui maintenait son poignet à la tête de lit.

Kyuki vit ce regard dédaigneux. Migaru était peut-être un servus, mais il pouvait sans dificulté adopter le caractère d'un prince. Le pyro avait comprit sans trop de difficulté ce que comptait faire le jeune homme. Il ne pu empêcher un frisson de peur de le parcourir...il regarda Migaru et se concentra sur cette image. Il le laissa l'attacher, se contentant de le fixer. Puis il retint son souffle alors que le neko le déshabillait entièrement. Ses jambes furent attachés, puis il put observer le neko se dévêtir, sans lui accorder le moindre regard. Kyuki, lui, ne quitta pas son amant des yeux. Il était si sublime. Après avoir pu assister à ce délicieux spectacle, Kyuki vit Migaru prendre encore une ceinture, plus épaisse que toutes les autres Puis il le vit et finalement le sentit l'attacher à sa tête le privant de sa vue. Kyuki aurait pu aisément outrepasser cette lanière grâce à ses capacité de morphing, mais Migaru le punissait, alors il ne se servirait pas de ses pouvoirs. Il méritait amplement tous les traitements choisis par Migaru, quand bien même il était déjà terrifé à l'idée de ce qu'il risquait de se passer. Que Migaru le domine, qu'il le souille, le batte, Kyuki n'en n'avait cure, le chat en avait dix fois le droit. Mais être ainsi privé de mouvement, sans savoir qui était en train de le toucher, ça le ramenait à de mauvais souvenirs...Dominus, servus, il s'en fichait...mais ce n'était pas le seul...certains, parfaitement conscients de son statut de “dominus batard” n'avaient cure du “dominus”.

Il parvenait parfaitement à se contrôler pour le moment. Il était immobile et il attendait. Il entendait la queue de Migaru battre l'ar et puis il sentit sa main, puis ses doigts sur son ventre. Il retint son souffle en sentant ce frolement descendre puis passer mesquinement sur son membre durcissant.

“Hnn...” il se mordit la lèvre. C'était bon et terrifiant à la fois. Etait-ce vraiment Migaru qui le touchait ainsi.

Il sentit ensuite ces doigts rmonter doucment allant exciter un peu plus le membre de la luxure avant de le quitter sans préavis. Puis plus rien sinon quelques bruits bien mystérieux. Le morphe fut chatouiller de trichere mais non! Il ne voulait pas! Ce châtiment devait être vécu tel que le chat le désirait. Il l'entendit ensuite revenir et finalement sentit la main dotée de griffes palper ses bourses et prendre sa queue réactive en main. Il sentit ensuite une petite lanière de cuire l'enserrer...vraiment. Kyuki serra les dents. C'était douloureux. C'était effrayant. Il ne serait pas plus maître de sa jouissance que de ses mouvements. Soit, mais cela lui rappelait bien trop ce qu'il avait vécu...Migaru était-il seul? Oui. Kyuki avait confiance en Migaru, il était seul...il... était seul...

Et puis le jeu commença réellement. Quelques pichenette qui le firent gémirent, puis des baisers et des coups de crocs. Il ne perçait pas sa chair mais Kyuki avait parfaitement conscience que ça ne serait pas un problème s'il le neko le désirait. Peu importe...Puis ce fut au tour de ses tétons d'être cibles de Migaru et tendit que Kyuki se demandait quand il allait se les faire arracher, il sentit les griffes le cajoler doucement...MIgaru contrôlait parfaitement chacun de ses mouvements. Kyuki, lui, était si concentré à ne pas montrer sa peur, de peur justement que Migaru ne prenne ça pour un manque de confiance, qu'il ne pouvait en même temps contrôler ses mouvements de plaisirs. Et lorsqu'il sentit la langue humide de Migaru taquiner l'un des petits monts de chair, il retint son souffle vivement et se cambra légèremment, de plus en plus excité, approfondissant, malgré lui, le contact avec les griffes du sylphe.

Puis il le sentit descendre encore et encore jusqu'à sentir son souffle sur son sexe. Puis il sentit les dents de Migaru entourer son sexe qu'il cru devenir un baton pour que le mnou joue sur le coup. Il frissonnait de plaisir. Migaru le faisait donc c'était bon. Il poussa même un gémissement en sentant cette langue...Puis il le sentit remonter vers lui. Oui, Migaru le faisait, seu, donc c'était bon...iil était seul...seul...Kyuki se répétait cela sans cesse depuis le début de ce petit jeu...mais en fait, il ne frissonnait pas seulement de plaisir, il tremblait aussi de peur. Il avait beau se répéter que Migaru était seul, lorsqu'il le sentit remonter il crut tomber en enfer...

C'était après la mort de Niji...il était dominus de corps et d'héritage, mais pour tous les autres dominus ou presque, il ne méritait pas ce rang. Ce n'était qu'un bâtard chanceux qui ne méritait rien d'autre qu'une vie de jouet...et c'est ce qu'il avait été...un jouet. Enfermé pendant plusieurs jours, pas encore conscient de ses pouvoirs, pas assez en tout cas, il avait dû obéir aux envies lubrique d'un dominus et de ses invités du même rang. Pensant qu'ils l'avaient pour longtemps, ils avaient décidés de ne pas le violer tout de suite...heureusement pour lui car il y avait échappé...mais il se souvenait parfaitement de la première fois...il avait été idiot. Invité à une fête mondaine, il s'était lissé séduire. Yeux bandés et corps lacé, il avait sentit ces mains et cette bouche le caresser et l'exciter...puis il y avait eu deux bouche, puis six mains...et plus encore...si Goku, Sanzon et Gojyo n'avaient pas été là, et puissants...il serait passé à la casserole...

Il entendit alors Migaru lui demander s'il avait toujours confiance en lui. Oui, il avait confiance en Migaru...

“ Je suis à toi....”

Il disait ça, mais ses mucles étaient entièrement bandés pour ne pas trembler de peur...et une larme s'était échappée malgré lui.

“Je te fais confiance. Je suis à toi. Je suis à toi....”

Il était à lui. Il avait confiance en lui. Alors pourquoi n'arrivait-il pas à ne pas se souvenirs de ce jour là.

“...Migaru...parle....parle je t'en prie...je sais que c'est toi. Je sais...je...t'en prie... parle...”
Il serra les dents s'efforçant de se concentrer sur sa présence. C'était Migaru...c'était Migaru....

Il entendit des bruit à la porte, puis celle-ci s'ouvrir.

“Qu'est-ce que...maître Kyuki?!”

C'était Ririn. Mais il ne resta pas, s'empressant d'aller prévenir les autres servus. Ririn était l'un des plus méfiants, l'un des plus jeunes aussi. Il se précipita dans l'un des salons pour retrouver Goku. Gojyo et Sanzo étaient à la fenêtre pour fumer.

“Migaru...il...Kyuki...”
“ Laisse le le punir comme il le souhaite. Kyuki lui a fait beaucoup de mal.”
“Je sais qu'il mérite un certain châtiment mais...vous m'avez toujours dit de faire attention avec ça...il la complètement ligoté au lit...”
“...Soumis à sa volonté.” murmura Gojyo
“C'est risqué mais après tout Kyuki doit comprendre à quel point...”
“Il l'a privé de sa vue...Goku tu m'as toujours dit que quoiqu'il arrive il ne fallait jamais lui bandé les yeux sans lui parler en même temps. Tu me l'as même fait promettre quand j'ai voulu lui faire une surprise pour son anniversaire.”

Un blanc inonda la salle avant que les trois servus ne se lèvent précipitamment pour aller à la chambre où tout cela se déroulait. Mais en entendant les pas de ses servus, Kyuki dressa un mur de flamme pour les empêcher d'intervenir.

“Ne t'occupes pas d'eux. Je te fais confiance Migaru. Je suis à toi...”

Gojyo frappa le mur à côté de la porte.

“Pourquoi?”
“Ririn retourne en bas.” ordonna Goku.
“ Quoi? Mais...”
“ Kyuki a décidé de le laisser faire, nous ne pouvons aller contre sa volonté. Descend.”

Sanzo attendit que Ririn s'en aille puis il ferma la porte. Il ne craignait pas autant le feu que les autres de par sa nature, mais puisque que Nijihi avait choisit de leur interdire l'entrée, il allait l'écouter. Il ferma la porte sachant pertinnemment que Goku resterait là.

“ Tu crois qu'il...
“ J'en suis sûr...Il s'en voulait vraiment d'avoir dit ça...Migaru...il a toutes les raisons de l punir, mais je suis presque sûr que s'il savait il arrêterait tout de suite.”
“ Peut-être qu'on devrait lui dire...”
“Kyuki a décidé de souffrire... est-ce un rpntit...pour être honnête, j'en sais rien...peut-être que Migaru parvindra à le “guérir” de ça...

Gojyo s'éclipsa, allant défouler ss nerf sur une quelconque lame à la forge. Sanzo s'installa sur la fnêtre du couloir la plus proche pour continuer à parler à Goku.

“ Il t'avais dit ce qu'il c'état passé n'est-ce pas? Avec Namie?”

Goku hocha la tête.

“ Tu comptes me le dire?”
“ ...”

Dans la chambre Kyuki était crispé et concentré sur Migaru. Qu'allait-il se passer ensuite?

[bon bah j'ai aucune balise de disponible donc bon, sorry pour la mise en page]
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Migaru (Aï) Maximilyus
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MessageSujet: Re: Aveus douloureux   Aveus douloureux Icon_minitimeDim 11 Sep - 16:52

Il se suffit d'un trop plein d'amour et d'un geste malheureux de la part du dominus pour emmener le neko à fuir la chambre et son occupant. Il ne pouvait pas accepter cet amour si tentant alors que grondait en lui tant de ressentiments pour son actes de rejet. Alors Migaru s'ouvrit à Kyuki, lui crachant son mal être, sa douleur, ses illusions bafouées aussi. Il s'ouvrit jusqu'à exprimer ses espoirs presque enfantin de retrouver une famille à ses côtés et auprès des autres servus... Une famille, il en avait eu une. Ça n'est pas comme s'il la reniait pour une autre, non... sa famille, la vrai, était morte. Il aurait beau se raccrocher à des souvenirs, il ne la retrouverait jamais. Alors autant chercher à combler ce vide autant qu'il le pouvait auprès de ceux qu'il saurait l'accepter sans mauvaises intentions.

Mais s'il y avait vraiment quelque chose d'indispensable pour lui désormais, c'était bien Kyuki... lui, personne ne pourrait jamais le remplacer, même un peu. C'était de lui dont il avait besoin surtout.

Il profita de son amour retrouvé, lui qu'il avait cru devoir fuir de force sous la menace, mais fini par se détacher pour laisser filtrer qu'à vouloir être un dominus trop bon pour les siens, il prenait aussi le risque de les perdre.

Il lui laissa tout loisir de méditer sur la question et s'en retourna aux siennes. Il avait vidé son sac, remis les choses au clair avec le pyro... mais ça n'était pas suffisant.

A sa demande inattendu un ''oui'' surpris lui fut répondu. Il persista alors, cherchant à s'assurer de la véracité de son verdict.

-J'ai confiance en toi, Migaru Aï Maximilyus. Ma vie est entre tes doigts graciles. Mon coeur est tien. Je suis à toi. J'ai confiance en toi.


Des lueurs particulières animèrent le regard du félin qui préféra le détourner. Il ne s'attendait pas à tant... et il ne voulait pas encore s'abandonner à de tendres émotions.

-Mais s'il te plais ne me sors pas un plan suicide par rapport à Taku!


Le chat émit un léger rire, rictus en coin. Rien d'ironique concernant cette pensée, mais il notait une fois de plus les éternelles inquiétudes de son dominus. Néanmoins sont regard avait bien un quelque chose de moqueur... non, hautain plutôt.

-Je ne suis pas stupide au point de vouloir me jeter dans la gueule du loup.


Sur ce, il déserta la chambre pour se rendre plus bas. Ce fut Kanan qui l'accueillit et accéda à sa demande. Il n'avait pas voulut se montrer grossier, mais au vu de l'état d'esprit dans lequel il était, il ne put que s'adresser à lui sur un ton légèrement autoritaire... ce qui l'interpela manifestement.

-Ne lui fait pas trop mal. La douleur physique n'est pas très grave, mais il a aussi connu... bah, peu importe, après tout il mérite tous les traitements que tu jugera bon de lui infliger après ce qu'il t'as fait...

Sur le coup, Migaru s'interrogea de sa phrase sans suite, mais il l'oublia finalement assez vite. Il inclina légèrement la tête en remerciement et remonta. La préoccupation de Kanan quant au sort qu'il lui réservait était légitime. Kyuki était leurs dominus à tous, un ami précieux. C'était bien normal qu'il cherche à le protéger... mais il lui fut reconnaissant de sa compréhension. Oui, il méritait d'être puni. Et bien qu'il doute que les autres aient acceptés une telle pensée s'ils avaient su, il se dit que même si quelques servus s'y étaient opposés, il n'aurait pas pris en compte leurs avis. Cette histoire les regardait Nijihi et lui. Il avait briser SON cœur, il trouvait donc naturel de réclamer vengeance comme LUI l'entendait. Ça ne regardait en rien le reste de la bande, autant de respect avait-il pour eux. Et puis il espérait qu'ils l'avaient assez cerné pour comprendre qu'il n'outrepasserait pas certaines limites.

Il entra en refermant la porte derrière lui. Il se présenta au dominus avec des ceintures qu'il testa avant de lui ordonner de s'allonger. Bien que surpris, il ne dérogea pas à sa demande, et le chat put aisément venir s'installer sur lui. Il s'amusa alors avec lui, constatant avec satisfaction l'obéissance du jeune pyro. Il n'eut aucun mal à le ligoter comme souhaité et pris un certain plaisir dissimulé à l'effrayer et le tenter en se déshabillant sans lui permettre autre que de le regarder et sans lui offrir la poursuivit ses entraves en le privant de sa vue puis en emprisonnant habilement sa verge. Il se ravis de le sentir tressaillir et retenir quelques gémissement sous ses traitements. Et ça n'était qu'un début...

Il se divertit à le mordre, le griffer, le lécher, le suçoter... rien de bien méchants dans les faits, le but n'était pas d'abimer le corps... non, tout se jouait dans les sensations physiques et l'impression d'incertitude qu'il cherchait à en faire émaner...

Il le sentait un peu crispé malgré un laissé allé qui ne lui paraissait pas totalement assumé... mais le chat s'en félicita plus que le contraire. Il aurait été vexé si le morphe avait accepté son châtiment sans en éprouver certaines appréhensions. Et sous un coup de langue appuyé, la chair du prisonnier se cambra pour s'implanter dans le bout de ses griffes. Migaru ne s'en inquiéta pas outre mesure, du moins tenta de ne pas s'y laisser aller. C'était une punition, il méritait chaque petite douleurs et hontes qu'il subirait, de sa part ou de lui même.

Las de s'attaquer à ses boutons de chair, le chat descendit vers un appendice plus tentateur. Il pris son temps avant de le supplicier à son tour. Il ne voulait pas faire une boucher de Kyuki, bien au contraire... il voulait prendre son temps. Le dévorer petit bout par petit bout, avec toute l'humiliation qui accompagnait la lenteur de tels traitements... le supplice serait long. Il prendrait le temps nécessaire à le faire se repentir de sa faute non pas juste dans son coeur, mais jusque dans sa chair. Il s'occupa alors de son sexe de sorte à l'exciter et le troubler mais l'abandonna avant d'avoir réellement atteint le niveaux de plaisir insupportable. Il retourna sur le torse du morphe et le scruta, sévère. Il tremblait. Il y avait des frissons de plaisir dans ses spasmes, mais il y avait indubitablement de la peur aussi... Il n'avait même pas besoin de le voir pour le constater, ça se sentait... Etait-il donc si impressionnant sous ses airs dominateur?

Le chat s'allongea sur lui et murmura la question à son oreille. Avait-il confiance en lui une fois privé de sa liberté, soumis à ses jeux douteux?

-Je suis à toi...


Aucune hésitation, et pourtant.. son corps semblait traduire une autre réponse... ça n'était pas seulement de la peur dut à l'excitation apparemment... c'était plus fort... et ça, Migaru n'aimait pas... Il referma ses canines sur le cartilage de l'oreille, en petit chaton contrarié qu'il était.

-Je te fais confiance. Je suis à toi. Je suis à toi...

Migaru se redressa alors pour comprendre une telle tension. Il fronça méchamment les sourcils. Une larme? Non... ne lui dite pas que ce stupide morphe culpabilisait encore au point de pleurer?!! Ne cesserait-il donc jamais de se morfondre sur ses torts?!! Ne pouvait-il pas accepter cette torture comme un châtiment libérateur qui scellerait la fin de cette discorde?

Il manqua de bondir hors du lit et abandonner cet idiot à ses pleurnicheries quand il continua.

-... Migaru... parles... parles je t'en pris...


Le neko le fixait, dégouté. Il faisait pitié à le supplier de la sorte... bien sur, il avait délibérément souhaité se montrer en position de force, mais quand bien même, où était passé le dominus fier et combatif qu'il connaissait?

-... Je sais que c'est toi. Je sais... je... t'en pris... parles...

Alors le chat se trouva perplexe. Pourquoi douter que ce ne soit lui? ''Je sais que c'est toi''... lui attribuait-il une faute? Non, c'était bien sa présence qu'il reconnaissait là... ou justement, qu'il ne semblait pas sur de reconnaître... mais à qui s'attendait-il au juste?!!

Troublé et vexé de ses paroles, ce fut cet effort qu'il semblait faire pour se maitriser qui l'alarma véritablement.

Mais on ne lui laissa pas poursuivre quand la porte s'ouvrit derrière lui. Il se retourna pour y découvrir Ririn.

-Qu'est-ce que... maitre Kyuki?!


Et aussitôt que la situation fut analyser par le servus, il s'échappa. Migaru resta quelque seconde figé sur l'emplacement vide où se trouvait à peine plus tôt le jeune homme. Loin de s'intimider d'être découvert entièrement nu- il avait du bien assez tôt s'en accommoder- il soupira légèrement de se mettre à la place de l'autre. Découvrir son maitre dénudé, ceinturé au quatre coin du lit, privé de sa vu et soumis à quelques entraves habillement situées, et surtout asservis aux intentions d'un fier neko qui le surplombait dans son plus bel appareil et avec cette lueur insondable dans le regard...

Mais tans pis. Même s'il était désolé que le jeune servus ait assisté à ça, il ne reculerait pas, même sous sa faveur. Comme il l'avait résolument décidé plus tôt, il se jugeait seul capable de déterminer ce qui serait apte à punir son compagnon et restaurer l'équilibre dans ses sentiments. Il espéra juste que cet air choqué qu'il lui avait aperçu ne traduise pas chez Ririn un dégout pour sa personne. Il voulait leur faire confiance et croire qu'eux même ne le soupçonnerait pas capable d'aller commettre des atrocités au nom de sa vengeance. Il voulait le châtier, pas jouir d'une domination gratuite et outrancière.

Il se retourna sur Kyuki, sans décider de lui accorder son vœux de l'entendre parler. Il tremblait. Son visage gardait le sillon de sa perle fuyarde. Et Migaru, ne savait plus quoi penser...

Des pas avenant dans le couloirs parvinrent à ses oreilles et l'amenèrent à se détourner de nouveaux quand un mur de flamme surgit devant la porte.

-Qu'est-ce qu'il ce passe?!


-Ne t'occupes pas d'eux. Je te fais confiance Migaru. Je suis à toi...

Le neko qui s'était raidit sous la tournure que prenait la situation considéra longuement l'assurance de son dominus avant de jeter un nouveau coup d'œil en arrière. Non, il y avait définitivement quelque chose qui n'allait pas... il notait une certaine agitation derrière la porte, et puis il ne pouvait pas faire comme si de rien n'était alors qu'il semblait presque y avoir un différent entre les volontés des servus affairés et celle de son prisonnier. Le plus dérangeant était ce doute sur le fait qu'il ne soit à l'origine de tout ça... avait-il fait une bêtise? Ou bien avait-il surestimé sa relation aux autres et craignait-on vraiment que sous la colère il ne s'en prenne au maitre de maison?...

Il vit la porte se refermer et enfin les flammes s'éteindre. Ils avaient donc consentit à les laisser seuls malgré cette panique inexpliqué qui les avaient mené ici... Soit. Alors il continuerait comme il avait prévu de le faire. Néanmoins, il se pencha pour poser un regard intransigeant sur son captif et demanda d'une voix sans appel.

-Qu'est ce qu'il se passe? Pourquoi ces flammes? Et l'intervention des autres?


Il le considéra longuement dans l'attente d'une réponse. Mais de toute évidence, si ça n'était pas son air sévère qui intimidait le morphe comme un enfant face à un adulte trop rude, autre chose le poussait à se taire ou déformer la vérité. Peut-être cette culpabilité stupide, ou bien une sorte de sécurité... si la raison n'était pas encore ailleurs. Mais le neko n'était pas dupe et perça immédiatement les artifices. Ce qui l'énerva profondément. Il serra des dents et se redressa. Alors il ne voulait pas lui répondre... bien, il n'insisterait pas. Mais que Kyuki ne compte pas sur lui pour apaiser son mal-aise...

Migaru s'en retourna vers le bas ventre du pyro. Malgré toute peur, son membre gardait encore les vestiges de ses égarements. Il le pris alors entre ses doigts et commença un lent va et viens. Très lent d'abord... il lui en voulait et voulait le faire languir... il s'amusa à jouer sur l'irrégularité, massant à peine plus vite, à peine plus fort, avant de reprendre une succession trainante. Puis il se décida à accélérer progressivement... il le sentait s'affoler, subir ses mouvements... mais il le méritait. Pour le mal qu'il lui avait fait, pour cette culpabilité idiote qui semblait ne pas vouloir le quitter... Car que pouvait-il bien le prendre de la sorte hors mis ces regrets? Migaru se courba au dessus de la gâterie et lui assena un vif coup de langue en continuant ses aller-retour, puis un autre coup, puis encore un attouchement humide et indécent...

Mais il se prit presque à subir à son tour les jérémiades du dominus. On aurait presque dit que Kyuki avait à faire un un vieux pervers tant ses réactions, même mesurées, respiraient la crainte. Et puis il ne voulait pas lui adresser la parole! Il n'y avait pas droit!

C'est presque irrité que Migaru songea le faire taire en s'occupant de son intimité. Il se suça alors deux doigts et les présenta face à l'entrée convulsives et contracté du morphe. Le chat hésita un peu... on aurait dit qu'il n'était pas prêt à le laisser entrer... Etait-il si dur avec lui?...

Mais le félin repris sur lui et refusa de se soumettre à son prisonnier. Il s'humidifia alors généreusement les doigts et en y allant doucement, en laissa un s'introduire dans la cavité...

Mais le mal-être du pyro semblait bien plus sérieux que d'apparence, et Migaru se retira rapidement en constatant qu'il prenait des chemins qui le révulsait lui même et combien le dominus endurait ces attouchements.

-... Kyuki?...
l'appela t-il, perplexe et presque effrayé, craignant de lui avoir fait mal. Il n'avait pourtant pas était brusque et n'avait eu le temps que d'y glisser le bout de son doigts... Il se mordit la lèvre. Non, il n'avait pas à s'excuser... les ''maitres'' ne s'abaissaient jamais à présenter des excuses à leur esclaves. Mais malgré toute sa bonne volonté, il ne pouvait pas supporter d'avantage de voir son amour souffrir autant.

Il se pencha un peu vers son torse pour le caresser d'une main.

-Kyuki... calme toi... je ne compte pas te blesser...
se sentit-il finalement obligé de lui assurer. A sa contrariété se substituait une certaine gêne. Plus il avançait dans son jeux, et plus il avait l'impression de faire fausse route... son amant ne souffrait pas bêtement de ses erreurs, c'était autre chose... autre chose que ne parvenait pas à déceler le chat...

Il mis ses jeux en suspens et garda sa main sur le torse du dominus jusqu'à le sentir retrouver une respiration plus calme. Alors il se décida à au moins garder le seul contact que le pyro lui avait réclamé un peu plus tôt... la parole.

-Tu pensais que je serais capable de te faire véritablement du mal?

Il n'attendait pas de réponse à vrai dire et émit son interrogation sur un ton qui se voulait intraduisible. Peut-être un brin déçu... peut-être avec une pointe d'affirmation. Il se posta à nouveau devant son mont de chair dont-il repris les soins, plus calmement cette fois ci, sans cette oppression qui caractérisait son humeur.

-Je n'ai jamais connu à proprement parler l'art du bondage et des pratiques sadomasochistes... enfin, si on considère qu'être ligoté parce que trop agressif et puni à cause de mauvais résultat ne relève pas du SM.


Il n'avait pas honte de parler de ça. Enfin, y il avait évidement une certaine humilité à évoqué pareil traitements. Mais dans sa position actuelle et sachant son amant au courant de sa vie d'esclave de bas étage, il pouvait se confier sans se sentir mépriser. Et puis, ça ne s'aventurait pas à des détails et ça avait été son quotidien, sa vie. Il ne s'en faisait pas pour ça.

-Il n'y a qu'une fois que j'ai failli me retrouvé attiré dans ce monde... J'avais déjà fuis mon maitre et errait comme un vagabond de village en village. Un jour que je ne m'y attendais pas, deux tas de muscles m'ont attrapés et fourrés dans un sac. Ça a été si vite que je n'ai rien comprit à ce qui m'arrivait.

Tout en parlant, il continuait à masser le sexe du dominus, doucement, laissant son autre main s'occuper des bourses ou lui caresser les alentour, cuisses et aines. Il le cajolait et parlait calmement, comme on raconterait une histoire. Ce qui était un peu le cas.

-Lorsqu'on m'a sortit de ce sac, je me suis retrouvé dans une espèce de manoir, un château peut-être. Je me trouvais dans la salle principale. Les murs étaient tous de pierres, et le décor semblait sortir des temps anciens, avec de longues tapisseries d'un pourpre salle qui tombait du plafond au planché, des bougeoirs noirs émergeant ci et là des murs bordés d'armures et d'armes à l'utilisation ambiguë, un mobilier en vieux bois et en fer... Et sur le trône m'attendait le ''roi'' de cet étrange maisonnée, un grand dominus efféminé, une espèce de bizarrerie à la voix mielleuse et au regard cruel qui ne se déplaçait pas sans un trio de servus lascifs et impudiques, et qui avait surtout un goût prononcé... pour les costumes en cuirs.

C'est un peu blasé qu'il se souvenait cet épisode de sa vie. Il n'en avait finalement pas souffert, et en gardait surtout le souvenir d'une rencontre un peu incongrue dans son parcours d'avantage taché de déshonneur.

-Il s'est avancé vers moi, à relevé mon menton et m'a considéré avant d'afficher un sourire. Il a alors félicité ses deux fier-à-bras pour leur trouvaille et à claqué des mains. Quelques servus sont apparut pour m'entourer et sous ses ordres, me mener dans une salle. Ce qui me paraissais le plus étrange, c'était le mécanisme avec lequel ils obéissaient, et en même temps l'espèce de calme qui les habitait. Il n'y avait aucune peur, c'était comme s'ils respectaient leur maitre et agissait servilement, mais avec en plus, un certains plaisir à agir de la sorte... Là où il m'ont conduit, c'était une sorte de dressing. Le maitre m'a de nouveau considéré et à donner quelques indications avant que ses sbire ne se jettent sur moi pour m'arracher mes vêtements et me jeter à l'eau! Je me suis bien défendu, mais ils étaient bien à plusieurs sur moi. Même si... au final, ils s'amusaient, et ça ne me plaisait pas!
Se fit-il clair. Mais il n'y avait de malsain que leurs désirs, même leurs attouchements indécents n'avaient pas de cette menace qu'on ceux des autres dominus. Chez eux, ça paraissait plus un jeux. Quoiqu'il en soit, je me suis retrouvé malgré moi revêtu d'un ensemble de cuir qui savait affreusement mettre mes atouts en valeur...

Il n'aimait pas du tout la vulgarité de ce haut volontairement trop court pour dévoiler son torse et son short moulant à outrances. Et surtout, toutes ces sangles et ces anneaux qui pendaient à des endroit un peu trop stratégiques pour ne relever que du style!

-Ensuite on m'a enfermé dans une cellule en attendant mon ''baptême''. Je ne savait pas de quoi il en retournerais, et je ne suis aujourd'hui encore pas prêt de vouloir le savoir. Mais derrière les barreaux, je pouvais voir les uns et autres s'affairer comme si une grande fête se préparait. Mais je crois que le déclic à été lorsque l'un d'eux c'est accidentellement blessé... un gémissement sensuel lui à échappé, et une autre qui l'accompagné à pris sa main blessée, et... au lieux de la soigner, il à pourléché la blessure mais s'est amusé à la mordillé avant de s'attaquer à son bras en morsure qui laissaient des traces apparentes. Pour le plus grand plisir de son compagnon... En voyant ma mine, il est venu vers moi et à dit, un air béat au visage ''toi aussi tu fera bientôt de la douleur ton alliée!'' J'ai compris alors qu'en ce lieux, la douleur était un traitement distingué, le sadisme un art noble et le Mal une philosophie. Mais le frisson de dégout qui à parcourut mon échine me suppliait de fuir cette demeure de fou!

Il se pencha et alla lécher la verge de Nijihi de tout son long avant de reprendre.

-Heureusement, le soir même qu'un servus était venu m'ouvrir pour me conduire à mon ''baptême'', je lui ait faussé compagnie et ait profité d'une fenêtre ouverte pour m'extirper au dehors et fuir cet endroit. Tu peux trouvé ça étrange quand ton destin est de subir le malheur, de ne pas trouver là une porte de salue que d'apprendre à aimer ta condition. Mais moi, je ne pourrais peut-être jamais m'y résoudre. J'ai une fierté qui me pousse à endurer le mal sans m'y soustraire, ce serait comme une défaite que de m'y abandonner, même dans une sensation de plaisir. J'ai été élevé ainsi, je crois.


Il ne savait pas vraiment d'où lui venait un tel mode de pensée, peut-être de ses origines félines qui en faisait un fier animal. Il se posa au dessus de la verge du dominus et laissa ses doigts s'étaler sur l'aine en l'observant d'un air appétant.

-Et j'ai comprit que quiconque n'est pas initié à cette philsophie là ne peut en apprécier l'enseignement.


Sur ce, il plongea doucement sur le bâton de chair qu'il absorba entre ses lèvres.

Ce soir, il avait décidé de tourmenté Kyuki pour ses mauvaises actions. Mais jamais il ne se serait permis de le soumettre à des humiliations dont-il aurait douté qu'il puisse se relever sans séquelles. Le seul sadisme dont-il fallait bien avoué qu'il était friand, était de ces malices que l'on pouvait naturellement devoir à son caractère joueur de chat. C'était sa manière, voilé, de l'en assuré.

Il fut bien obligé de se taire alors qu'il s'occupait de sucer son amant. Néanmoins, au vu de la fougue gourmande avec laquelle il s'y attaquait et les soupirs qu'il laissait échapper, le dominus ne devait plus avoir à craindre l'identité de son ''bourreau''.

Migaru pris plaisir à sucer et lécher la hampe gorgée, s'arrêtant pour la parcourir en long de sa langue avant de revenir embrasser le gland et reprendre ses aller-venus.

-Mmh... c'est énorme...
ce prit-il à admirer. Et lui même ne se sentait pas tellement en reste, subissant les pulsions de son propre entre-jambe.

Il le gratifia encore de quelques absorptions que sentant sa veine palpiter dangereusement à l'approche du paroxysme, il stoppa tout soin et se redressa. Il garda prudemment le pouce appuyé sur le freins du dominus le temps de réajuster la sangle à son bout. Il se douta de la douleur et du mal-aise que dut provoquer ce barrage forcé, mais bien que légèrement désolé pour Kyuki, il trouva qu'a son terme, ce dernier châtiment devrait porter des fruits à l'arôme meilleure...

Migaru se lécha la mains et les babines où les sécrétions du pyro avaient déjà déversées leurs trop plein au long de ses attentions et monta vers la tête de lit et Nijihi.

Le neko espéra que ce dernier traitement ne ferait pas sombrer le morphe dans une humiliation trop poussé. Bien sur, il aurait put subir bien pire, et peut-être l'avait-il déjà fait souffrir plus qu'il ne le pensait... Mais lui considérait ce genre d'obligation plus avilissante à devoir donner qu'à recevoir... Aussi approcha t-il son visage du sien, une main lui ouvrant la bouche pour y fourrer sa langue. Un baiser onctueux et calme bien qu'un peu court. Il laissa ses doigts dessiner sa lèvre inférieure qu'il se dressa pour toiser le prisonnier, un doigts pressant son menton pour lui intimer de lui laisser le passage.

-Ouvre la bouche.


Lui aussi se sentait défaillir de leur activité. Les coups de chauds lui montaient à la tête et une partie de lui ne désirait qu'à être enfin comblé.

Il lui laissa deviner la présence de sa verge, s'enivrer de cette odeur particulière et effleura ses lèvres du bout avant de l'y insérer doucement.

-Aaanh... Kyuki...
ne put-il se retenir. C'était si chaud, si bon...

Une main accrochée à la tête de lit, accroupit sur le morphe, il commença de lent va et viens dans sa bouche. De léger soupirs accompagnaient la cadence régulière de ses gestes, l'autre main allant se faufiler dans les mèches humides de sueur de l'aveugle temporaire. Le sachant incapable désormais de se plaindre, Migaru veilla sur ses réactions au cas où les choses tourneraient mal. Mais constatant un accord apparent du dominus, il se permit d'accélérer... Plus vite, plus serré... un peu plus profond aussi... et puis petit à petit, il se laissa submergé par les bouffées ardentes et le plaisir croissant qui le prenait, lui intiment d'augmenter encore...

Et Kyuki, abandonné au paroxysme de son propre plaisir?... Arrivait-il a survivre à tout ça?...

Il s'accrocha des deux mains au portant pour pouvoir soutenir le rythme et se cambra en un miaulement.

-Aah!!! N... pas la langue...
frissonna t-il de sentir l'autre participer activement à son plaisir.

Une négation lui échappa, mais c'était une de ces négations qui cherche à fuir les troubles embarrassant alors que le corps lui ne cherche qu'à les atteindre.

Il se laissa aller au rythme que lui imposait son corps. Sa peau luisait et collait de la sueur qui lui ruisselait, son visage était fardé d'un rouge puissant, et ses oreilles se rabattaient, soumises à ses éclairs prometteurs alors que la queue fouettait avidement l'air.

-Kyu... Kyuki... anh... ah... je... arrête, pas si fort... n... ah... n'aspire pas si... je vais... Nya-aaah!!!


Paralysé de décharges orgasmiques, le chat se raidit en ôtant sa queue de la bouche du dominus. Mais manifestement pas assez tôt, se libérant à moitié dans son antre buccal et déversant le reste sur une partie de son visage. Épuisé de sa jouissance, le chaton se lova à côté de lui, la tête sur son torse le temps de retrouver contenance. Sa respiration devenu acceptable, il leva la tête vers le visage salit de son amour. Il y passa une main pour le nettoyer du plus gros et se mordit la lèvre inférieure avant de clairement laisser tomber ses barrages de fierté.

-Excuse moi... je n'ai pas voulu le faire... sur toi...


Et c'était vrai. Il avait voulu avoir droit à sa propre part de plaisir, sans le défaire de sa soumission, mais il n'avait pas eu dans l'intention de le souiller de la sorte comme l'aurait fait quelques pervers. Il caressa tendrement son visage avant de se décider. Il s'étira et alla détacher une main de Kyuki. Cependant, il lui signala de ne pas bouger en la maintenant au matelas le temps qu'il comprenne. Il se posa alors au dessus de lui et retira son bandeau qu'il envoya atterrir au pied du lit. Il se plongea dans les améthystes de son amour. Ses propres azurites, lavés de sa rancœur, luisaient d'une certaine peur d'y avoir était trop fort dans son châtiment, mais surtout d'un amour enfin retrouvé et libéré de tout mauvais sentiment. Il posa ses mains de chaque côté de son visage, et laissant enfin le choix à sa mains libre de se mouvoir au grès de ses volontés, il s'approcha et se lia à son dominus, en un baiser tendre, chaud et puissant, un échange amoureux et appuyé avant de se détacher et reprendre avec plus de passion.

Leurs langues jouèrent, mais sans plus de mesquineries de la part du chaton, qui se laissa mener autant qu'il maitrisait la danse. Ses lèvres happaient incessamment leurs consœurs avant que ses dents ne s'y joignent, se refermant sur la lèvre inférieure du dominus pour l'emprisonner et reprendre un baiser plus approfondis.

Il se détacha en une petite inspiration, sa petite langue reliée à l'autre d'un mince filé. Il lapa la lèvre humide et enflée qu'il avait mordillée et s'éloigna juste assez pour pouvoir se noyer dans les améthyste dorés. Une main dans ses cheveux, il caressait du pouce la tempe du pyro.

-Kyuki... dis moi ce qui t'es arrivé tout l'heure. L'intervention des autres, le barrage de feu... et ce mal-aise...
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MessageSujet: Re: Aveus douloureux   Aveus douloureux Icon_minitimeDim 24 Juin - 3:06

Kyuki avait fait une grave erreur en essayant de chasser Migaru. Il avait voulu le protéger en l’incitant à partir, mais il n’avait causé que souffrance, pour le chat comme pour lui. Il ne supportait pas de vivre loin de lui, il le savait, mais il se rendait compte alors combien il était loin du compte en vérité. Ce n’était pas…ce n’était plus une affaire de pouvoir supporter l’absence de l’autre…c’était plus, bien plus…il n’envisageait même plus sa vie sans le neko et il avait fallut qu’il manque de le perde et qu’il provoque sa colère pour le comprendre. Il avait offert une famille à Migaru avant de la lui retirer avec la violence d’un ouragan. Il avait été cruel, plus sans doute que ne le serait jamais Taku puisqu’il lui avait brisé le cœur…Taku n’avait pas de cœur, il ne pouvait donc pas briser celui des autres mais Kyuki l’avait fait. Il se sentait minable, indigne…et pourtant Migaru avait accepté de revenir au manoir, sans toutefois lui pardonner réellement.

Et Kyuki était maintenant à sa merci, en son pouvoir. Il ferait tout ce que le Sylphe allait lui demander. Le Sylphe lui demanda s’il lui faisait confiance. Kyuki lui répondit. Oui, oui, il lui faisait confiance, il s’abandonnait à lui sans sourciller. A ce stade ce n’était même plus de la confiance, enfin, si en fait…Il avait confiance, mais pas dans l’aspect « tu ne me feras pas de mal »…Kyuki avait entièrement confiance en Migaru. Quelque soit le jugement de ce dernier, quelque soit le châtiment qu’il voudrait lui infliger, Kyuki l’accepterait. Par contre, Kyuki ne pu s’empêcher d’ajouter une remarque. Il avait peur que le Neko se mette à échafauder des plans sur Taku. Il avait déjà perdu Kanzeon….perdre un autre servus serait horrible…perdre Migaru…il n’osait y penser et pourtant il savait qu’il n’hésiterait pas à entamer une guerre si ça devait arriver. Le Pyro entendu alors un rire. Ah, il n’en avait pas
l’intention…au moins ça…

A ce moment là, le neko s’éclipsa. Kyuki se demanda tout de même comment le neko comptait le punir, car c’est ce qu’il allait faire. Mais il ne tarda pas à comprendre. Il fut ligoté…en soit, ça ne le gênait pas...du moment qu’il ne l’empêchait pas de voir…ah…Visiblement Migaru en avait décidé autrement…mais tout irait bien s’il lui parlait…alors il ne se rappellerait pas de ce moment là… Mais là encore Migaru en avait décidé autrement. Nijih aurait parfaitement pu tricher. Sa particularité lui permettait de modifier son regard jusqu’à voir à travers la matière, mais dans sa tête ça reviendrait à trahir le neko…alors il se garda de le faire…

Le neko disposait désormais de lui comme bon lui semblait. Kyuki parvenait à se contrôler, mais il commençait à paniquer. Où était-il ? Et quand ? Parfois il se demandait s’il n’était pas revenu à ce jour là ? Migaru lui fit sentir qu’il était à la merci de ses crocs et griffes. Il aurait parfaitement pu le tuer, et Kyuki ne l’en aurait, de toute façon, pas empêché. Ce n’était pas la douleur qui l’effrayait, même si elle état inquiétante. Kyuki craignait le silence de ces actes. Et si Migaru n’était pas seul ? Aurait-il poussé le châtiment jusqu’à… ? Non, les seuls à vivre ici étaient ses servus et jamais ils ne feraient ça, ni ne laisseraient faire ça…surtout pas Gojyo, Sanzo et Goku…et ils étaient dans les plus fort du groupe…Eux ne laisseraient jamais faire ça…ils ne laisseraient personne d’autres que Migaru toucher Kyuki. Le pyro le savait, ça voulait dire que Mgaru était seul, alors pourquoi n’arrivait-il pas à s’en convaincre totalement ?

Il prenait du plaisir. Migaru savait vraiment y faire….c’était bon…comme cette fois-là… qu’allait-il faire ensuite, Non…Kyuki n’avait que deux questions en tête. Etait-ce réellement Migaru ? Et était-il seul ? A ce stade, en partie enfermé dans ses souvenirs, il n’était même plus capable d’utiliser le morphisme sur ses yeux…Mais le chat revint, se couchant sur lui. Kyuki n’hésita pas…il avait peur mais ça ne changeait rien, il était à Migaru et n’hésita pas à le clamer. Mais le morphe n’arrivait pas à se défaire de ces souvenirs qui remontaient un à un à la surface…les mains, les bouches qui s’étaient ajoutées sur son corps alors qu’il pensait être seul avec son amant…les suppliques de celui-ci pour que Kyuki se fasse plus…brusque jusqu’à…

Se souvenant de cela, une larme lui échappa et il se mit à supplier Migaru de parler…il voulait qu’il parle parce que LUI, ne l’avait pas fait…et si Migaru ne parlait pas, est-ce que ça voulait dire que ce n’était pas lui ? Non ! Ca ne pouvait être que lui ! Ca devait être lui !

Et puis il entendit la porte s’ouvrir…et Ririn…jeune servus encore malhabile, et plutôt tête brûlée. Et puis rien. Migaru ne prononça pas un mot, pas un jusqu’à ce que les autres reviennent et que le dominus ne dresse un mur de feu. Il ne répondit pas à sa question…il méritait le châtiment que Migaru voulait lui infliger…plus encore selon lui, que le neko ne pouvait l’imaginer…
Après un temps, il entendit la porte se fermer. Tout comme il savait Sanzo et Goku apte à ne laisser personne lui faire ce qu’il craignait le plus, il les savait apte à le laisser faire ses choix, quand bien même ils étaient débiles. Migaru lui demanda à nouveau une explication mais Kyuki ne consentit pas à la lui donner.

- « Ils sont juste inquiets. Je t’ai dit que je t’appartenais. C’est à toi et toi SEUL, de convenir quoi faire de moi. Ils n’ont pas à intervenir. »

Il avait parlé avec une voix assuré, il restait tout de même un dominus. Ce choix, il l’assumait…il savait aussi que Migaru était seul sinon Goku serait entré, mais est-ce que ça allait suffire à éloigner ses craintes ? Savoir ne fait parfois pas tout.
Le neko redescendit ensuite vers le bas ventre du Pyro. Kyuki fut alors emprisonné entre une peur maladive et un plaisir intense. Ses gémissements de plaisir étaient tremblants, il ne pouvait s’empêcher de craindre. Cette fois là, il n’avait eu aucun doute quant à SON identité et il avait été trahit, il n’arrivait donc pas à ne pas craindre cela à nouveau. C’était débile, il le savait…mais et si Migaru lui en voulait à ce point…s’il s’était finalement trompé ? La peur fait penser des choses idiotes…elle paralyse l’esprit et enchaîne le raisonnement dans la pénombre.

Il était excité, son corps réagissait très bien aux attouchements du neko. Il fallait bien avouer qu’il savait très bien s’y prendre. Les mains du neko sur son membre le faisaient vibrer…leurs mouvements le faisaient haleter. Il se sentait remplit de désir et pourtant ne pouvait cesser de craindre car les souvenirs de ce soir le hantaient encore cruellement. Il avait prit du plaisir aussi ce soir là…Puis il sentit le rythme accélérer progressivement…Puis un coup de langue qui le fit se cambrer.


- « Aï… » soupira-t-il

Puis les coups de langues se succédèrent. Kyuki trouvait cela réellement bon. Il aimait ces attouchements. Même l’idée d’être soumis ne le gênait pas…au contraire…étrangement, que ce soit Migaru qui lui impose une certaine soumission l’excitait…mais et si…et ça n’était pas Aï ? Non, si ce n’était pas Aï alors…

Kyuki sentit son esprit être assailli par des souvenirs qu’il désirait oublier…ses cris de plaisirs, ces coups de butoirs de plus en plus violent à la demande de…cet homme qu’il pensait aimer… Puis les cris de ces autres hommes, leurs jouissances…et les cris du servus…Sans le vouloir, il se contracta…Puis il senti les doigts de Migaru se présenter à son entrée. Instinctivement il craignait mais cela n’arrêta pas le Neko qui s’humidifia bien les doigts avant d’en enfoncer un en Kyuki. Le morphe serra les dents étouffant un cri de douleur. Même lui se rendait compte à ce moment à quel point il avait peur, pour être crispé comme ça….Mais il se concentra sur Migaru, c’était Migaru…Vraiment ? Il était perdu…Et puis maintenant, il était si paralysé par la peur qu’il était incapable de faire appelle à son morphing pour voir…Il tremblait….il avait honte…et peur….

-[color=orange]... Kyuki?...[color]

Le pyro sursauta très légèrement. Le silence, aucun mouvement. Il craignait cela…Et puis il senti une main caresser son torse.

-Kyuki... calme toi... je ne compte pas te blesser...

Kyuki se calma doucement. C’était la voix de Migaru, la main de Migaru…Juste lui…

-Tu pensais que je serais capable de te faire véritablement du mal?

Kyuki se mordit la lèvre. Non. Ca n’était de la douleur dont il avait peur. Il sentit Migaru se pencher à nouveau sur son membre et soupira d’aise. Et tout en s’occupant du sexe de Nijihi, Migaru lui expliqua comment il avait faillit devenir le servus d’un maître aux tendances SM. Kyuki écoutait attentivement cette…histoire…confession ? Et comme il pouvait entendre la voix de Migaru, il se détendais et commençait à ne plus retenir ses soupirs d’aise face au traitement que le neko lui infligeait… L’histoire qu’il lui comptait était révélatrice de ce que l’esprit peut faire ou faire faire. Trouver la douleur plaisante, en faire sa dulcinée… C’était étrange, mais après tout, ne vaut-il pas mieux cela que de souffrir et d’en souffrir ? Kyuki aimait parfois la soumission, tant qu’elle restait un jeu et à petite dose. S’il n’avait pas ces souvenirs, cette soirée, être attaché et soumis au neko l’exciterait bien plus que ça ne l’effraierait. Mais en y pensant, il avait presque plus de respect pour un dominus qui inculque à ses servus le plaisir de la douleur, pour que celle-ci ne soit plus dégradante pour eux. La plupart des dominus ne souhaitait pas que leur servus apprécie la souffrance, ils se délectaient de leur souffrance mal vécu… Enfin, Nijihi n’appliquait ni l’une ni l’autre de ces solutions. Il éprouvait un profond respect pour ses servus et se considérait leur protecteur plus que l’inverse. Il ne supportait pas voir l’un d’eux souffrir et encore moins quand il était à l’origine de cette souffrance. C’était un trait de caractère plutôt hors du commun pour un dominus, et c’était à cause de ce trait de caractère qu’il vivait si mal la punition de Migaru, parce qu’un jour, il avait fait souffrir un servus dans une situation quelque peu semblable et qu’il n’avait jamais pu se le pardonner.

Il sentit alors la langue du neko caresser sa verge dressée et il gémit sans gêne. Le fait qu’il lui parle l’empêchait de se plonger dans ces souvenirs, ça brisait leurs points d’attache. Le neko n’avait pas tort. Pour aimer la souffrance, il faut être quasiment élevé pour cela. Dès lors que l’esprit intègre que la souffrance est une chose qui ne donne pas de plaisir, il est difficile d’en tirer autre chose que de la douleur. Evidemment tout homme éprouve un certain plaisir, limité, à certaine souffrance minime, et seulement dans les jeux sexuels. Une bien étrange vérité que Kyuki ne pouvait nier étant donné qu’il aimait assez le traitement du neko.
Il sentit la bouche du Sylphe entourer sa hampe le faisant se cambrer. Par chance, Migaru savait vraiment y faire, rendant le pyro fou de plaisir. Et puis, ils avaient déjà partagé une nuit ensemble et Kyuki pouvait reconnaitre un peu la manière de faire du neko. Il ne pouvait s’accrocher à rien, alors il tira sur ses liens, bandant ses muscles en gémissant comme ça n’était pas permis.
Il esquissa un sourire en l’entendant commenter sa hampe dont le dominus n’avait vraiment pas à avoir honte.

- « Hnn…tout à toi….Aaah ! Migaru… »

Il se cambre, encore quelques coups et il allait jouir. Mais le neko en décida autrement arrachant un grognement fondu dans un gémissement du dominus. Pour le coup ça n’était vraiment pas agréable et Kyuki n’attendait plus que de pouvoir se libérer. Mais c’était le choix du neko et Kyuki n’avait rien à dire. D’autant qu’il allait vraiment savourer la libération.

Il sentit le neko s’approcher de lui et il se demanda ce qu’il comptait faire. L’avoir entendu parler si longtemps l’avait vraiment calmé. Les souvenirs n’étaient pas loin, mais il arrivait à se convaincre que ça n’était que Migaru. Et le baiser que le neko lui offrit à ce moment la le stabilisa dans cet état à peu près calme. Le baiser finit, il sentit sans le voir le regard du neko, puis ses doigts sur ses lèvres. Il obéhit sagement et ouvrit la bouche. Puis il sentit bientôt ce fruit défendu au dessus de ses lèvres. Il était si excité par le traitement du neko, malgré les désagréments de ses souvenirs, qu’il ne pu se retenir et leva légèrement la tête pour donner un bon coup de langue sur ce gland gorgé de sang.

- « Mmh….oui… » gémit il. Il la voulait !

Il sentit ensuite le neko descendre et bientôt cette hampe dont il avait tant envie commença à s’introduire entre ses lèvres. Le gémissement du neko le rendit tout chose. Il ne désirait plus qu’une chose, le combler de ses lèvres. Il entendit le bois grincer sous les doigts du neko qui venait de s’accrocher à la tête de lit pour un meilleur appuie. Il accueillit avec un plaisir plutôt sonore le sexe du neko dans sa bouche et il devenait de moins en moins conscient du reste à chaque gémissement du neko. Il revint légèrement sur terre en sentant ses doigts fins se glisser dans ses mèches colorées. C’était assez impressionnant, il était véritablement très excité par une telle position. Il était peut-être totalement soumis à Aï, mais il était vraiment très excité ! Et puis, même s’il ne le voyait pas, il l’entendait soupirer, et il le sentait fébrile, presque incapable de gérer vraiment le rythme qu’il donnait à ses coups de hanches. Il en avait envie ! Une envie incontrôlable ! Tous les deux en avait diablement envie. Il le sentit accélérer, il serra un peu son étreinte buccale. Il aurait juste aimé pouvoir caresser le corps du neko en même temps, s’agripper à ses cuisses… Il gémit en le sentant aller plus profond.

Décidant de donner un peu plus de plaisir à son maître d’un soir il commença à coller sa langue à cette délicieuse et chaude hampe tendue. Il agissait de son mieux pour augmenter d’un cran le plaisir du neko et quand il sentit la main qui tenait sa tête la quitter pour s’agripper plus fermement au portant, il comprit que ça n’était pas sans effet. Et ce fut confirmer par la demande gémissante de Migaru. Une demande qui relevait plus de la gêne et peut-être d’une petite perte de contrôle que du réel désir de voir Kyuki arrêter. Alors le Pyro redoubla d’effort, entourant le morceau de chair qui continuait ses va et vient dans sa bouche, de sa langue agile. Puis il commença à cesser de simplement exercer une pression avec ses lèvres. Non, il en voulait plus, il voulait donner plus de plaisir ! Alors il se mit à véritablement sucer ce pénis qui lui était offert, exerçant de puissante aspiration et des sucions parfaitement maîtrisées et cadencées. Vraisemblablement, Migaru réagissait bien, mais Kyuki aussi prenait vraiment du plaisir à cela et ses gémissements bruyants en étaient la preuve.

Il parvint finalement à amener le neko au bout et récolta un peu de sa semence en bouche le reste étant éjecté sur son visage pendant que le neko retirer sa queue. Kyuki était à bout de souffle mais il n’avait pas éjaculé à cause des sangles et il avait l’impression qu’il n’avait jamais été si dur et si…imposant… Il sentit le neko se lover contre lui. Kyuki avala ce qu’il avait récolté tandis qu’il sentait le reste couler lentement sur ses joues. Quan le neko fut un peu remis de son orgasme il reporta son attention sur le pyro. Ce dernier sentit une fine main retirer les traces de l’orgasme qui avait résonné peu avant dans la chambre puis il sentit l’ambiance changer d’un coup. Le neko considérait-il qu’il avait assez payé ?

-Excuse moi... je n'ai pas voulu le faire... sur toi...

Kyuki fut un peu surpris de cette excuse.

- « Ne t’excuse pas. Punition ou non, ce genre de chose ne me gêne pas. Tu n’avais pas non plus à te retirer tu sais ? Venant de toi, j’accepte tout. Et puis, le tien est plutôt bon…»dit-il en rougissant un peu. C’était un peu particulier, certes, mais ça ne le gênait vraiment pas d’avaler la semence de Migaru, au contraire.

Ensuite il le sentit détacher l’une de ses mains. Il aurait aimé le toucher, le caresser, mais il comprit le message er ne bougea pas d’un pouce. Et finalement, il fut libéré de sa cécité lorsque Migaru retira enfin le bandeau. Il soupira de soulagement. Migaru était bel et bien seul. Ils n’étaient que tous les deux. Il se laissa envouter par les azurs de son amour. Ces orbes si magnifiques qui ne semblaient plus le détester. Kyui avait la plus belle des créatures juste au dessus de lui et il n’osait plus détourner les yeux une seconde de peur qu’un autre ou que sa propre stupidité lui arrache. Il fut enfin en droit de bouger sa main libre. Il la glissa dans le dos du neko, le caresser, et il le serra contre lui pour partager un délicieux baiser. Il remonta sa main le long de la colonne du neko avant de la glisser dans ses cheveux. Puis le baiser fut rompu. Le morphe caressa le visage de son amant avant qu’un nouveau baiser ne soit entamé. Is jouèrent quelques instants. C’était délicieux, doux, mais aussi fougueux. Kyuki se sentait bien. Puis le neko s’acrat un peu et ils se regardèrent, les yeux dans les yeux. Instant magique, si court et pourtant emplit d’une forme d’éternité.
Et finalement Migaru reprit la parole.

-Kyuki... dis moi ce qui t'es arrivé tout l'heure. L'intervention des autres, le barrage de feu... et ce mal-aise...

Kyuki cessa tout mouvement, comme s’il retenait son souffle et finalement il soupira doucement en essayant de contrôler la peur qu’il avait de ce souvenir.

- « Je suis désolé pour tout ça. Manque de bol, tu as choisi l’une des seules choses qui puisse réveiller un souvenir que j’essaye d’oublier sans jamais y parvenir… »

Il reposa sa main sur le dos du neko et commença à le caresser, mécaniquement, instinctivement.

- « Ca date de mes début en tant que dominus, vraiment maître de ce domaine, sans mes pères, ni les décisions directes de mes « anciens », les « dirigeants » du clan. A l’époque, je devais participer à plusieurs grands dîners pour me faire connaître en tant que nouveau maître. Des invitations prisées que la famille avait eues pour moi grâce à leurs relations. Parmi ces invitations, il y en avait une toute particulière. Une invitation pour l’un des fameux dîners de Sir Valonya. Je l’avais déjà vu. Il faut dire qu’il était assez connu…pour être honnête avec toi, il était beau… » il laissa échapper une sorte de pouffement de rire. « Mon dieu il était magnifique. Son apparence était parfaite et il était doté d’un charisme envoutant. Ca ne va sans doute pas te plaire mais je crois que c’était mon premier béguin…ou plus…jeune, je n’avais d’yeux que pour lui. Evidemment, maintenant que je t’ai rencontré, je me rends compte à quel point le sentiment de l’époque est fade en comparaison de ce que je ressens pour toi, mais il est vrai qu’à cette époque j’étais hypnotisé par Valonya. Lenirak Valonya, grand hérité maître de la terre et du vent. Il avait des cheveux roux, des ailes terre de feu et ocre, des yeux verts dans lesquels le pauvre gamin que j’étais se perdait sans prendre gare. »

Spoiler:

Il serra les dents en se souvenant. Oui, Lenirak était magnifique, mais sa beauté n’avait d’égale que sa sournoiserie. Néanmoins il reprit.

- « Autant te dire que quand j’ai reçu l’invitation, je n’y croyais pas. Ses dîners étaient les plus prisés. C’est bien la seule fois où je ne me suis pas rendu à un dîner de la sorte à reculons. J’avais revêtu mes plus beaux apparats et pour le coup je ressemblais vraiment à un héritier. Idiot que j’étais, je voulais qu’il me remarque. Ah, tu parles ! C’était justement parce qu’il m’avait remarqué que j’avais été invité. J’avais été remarqué pour mes idées surtput, même si mon physique ne passe pas inaperçu, c’était ma position envers les servus qui faisait du bruit…si j’avais su ce qu’il faisait à ceux qui attire de trop l’attention par leurs idées… »

Il gardait le regard dans le vide, cherchant dans sa mémoire pour être fidèle au possible à la vérité.

- « Nous avions tous été invité avec deux servus de nos maisons. L’un allait rester « à table », enfin si l’on peut dire, avec les dominus, et l’autre aiderait à la préparation du repas car chaque dominus apportait une spécialité de sa maison. C’était la tradition de Lenirak, la particularité de son repas…mais j’ai appris à mes dépends que ça n’était pas la seule. J’étais venu avec Goku et un autre de mes servus qui m’avait expressément demandé de venir…Caule. En fait il avait le béguin pour l’un des servus de Valonya qu’il rencontrait souvent au marché. Pendant le repas, ma position envers les servus a été abordée. J’avais été prévenu par les plus anciens de mes servus, je ne devais surtout pas montrer à quel point je respectais les servus, je devais me montrer dominus, au moins le temps d’assoir ma puissance…mais je ne voulais pas marcher sur les miens non plus, alors je clamer que je n’étais pas de ceux qui aiment trop humilier… Il semblait tellement intéressé par ce point du vue, intrigué mais pas contre tu vois. J’avais vraiment l’impression d’avoir de la valeur ce soir là. Il n’avait de cesse de me jeter des regards et je ne pouvais retirer le miens de son visage qu’avec difficulté. J’étais bien influençable à l’époque… » constata-t-il

Il bougea un peu et entoura le corps de Migaru avec son bras libre.

- « A la fin du repas, j’ai été acteur d’une autre de ses traditions…Les servus qui étaient resté pendant le repas n’était pas là pour rien…tu t’en doute. Il devait « prendre leur dessert ». j’ai alors comprit que Valonya était un grand adepte du voyeurisme. Pas nécessairement de la souffrance, mais il aimait voir et être vu. Et honnêtement ça ne me dérangeait pas puisqu’il ne désirait pas forcément la souffrance des servus. Il y avait une certaine humiliation, mais après tout c’est un dominus, c’était déjà énorme d’après moi. Et je ne l’admirais que plus finalement. Nos servus respectif nous ont donc sucés jusqu’à s’abreuver de nos semence puis de s’embrasser les uns les autres. Pendant tout le temps où Goku s’occupait de moi et que chacun était pris à son plaisir, j’ai senti son regard sur moi. Alors je l’ai regardé… Il ne m’a pas quitté des yeux, c’est étrange à dire, mais il m’a chauffé en me regardant comme ça, il me faisait comprendre qu’il me voulait… »

Il déglutit…en plus il bandait toujours des sévices du neko… Au final cette partie de l’histoire était plutôt excitante…c’était après que ça se gâtait…

- « Après le repas, chacun pouvait aller dans une chambre et se soulager avec un servus présent dans le château. Je n’étais pas vraiment ok pour que Goku subisse les désirs d’un autre, mais les autres dominus ne devaient pas profiter des servus en allant à l’encontre des règles de leur maître. Autrement dit, personne ne ferait physiquement de mal à Goku et il me somma d’accepter. Il savait que je devais accepter. Valonya était puissant, je ne pouvais pas me le mettre à dos comme ça. Alors j’ai accepté à contre cœur. »

Il avait honte d’avoir cédé, mais c’était ainsi.

- « On était tous rassemblé dans des pièces avoisinante, mais Lenirak m’a emmené dans les couloirs, pour me faire visiter sa propriété. J’étais pendu à ses mots, et très vite à ses lèvres. Il était extrêmement doué, je ne peux que l’avouer. Je n’ai pas fait attention au chemin que nous avions pris…mais comme par miracle, nous nous étions retrouvés dans une chambre superbe. Après quelques…tendresses…il a décidé de m’initier à un jeu…il m’a bandé les yeux…à cette époque je ne savais pas encore modifier les caractéristiques profondes de mes yeux. Il ma également attaché. Comme je l’étais ce soir. Mais en soit, ça n’a rien de traumatisant, au contraire. J’étais plutôt excité. Puis il a commencé à m’embrasser, sur chaque parcelle de peau qu’il pouvait atteindre. Et puis j’ai commencé à entendre des soupirs, d’autres soupirs…Il m’a avoué que nous étions revenus à la chambre centrale et que les autres invités nous regardait et se branlaient en nous observant. Mais il m’a demandé d’accepté, qu’il adorait être regarder et qu’il allait montrer à tous comme j’étais beau pendant l’orgasme. Comme je te l’ai dit, j’étais sous son charme. J’acceptais sans vraiment réfléchir. »

Il se souvenait. C’était assez excitant d’être observé ainsi, de montrer à tous ce plaisir. Et lenirak savait vraiment y faire.

- « Ensuite il m’a détaché mais c’était pour mieux m’attacher au final. J’avais alors des fers aux poignets, reliés à des chaînes. C’était pour me permettre une certaine liberté tout en m’empêchant de trop en avoir. Il m’a prit, merveilleusement je dois dire. Il était habitué et ça se sentait. Ca a commencé à déraper…un des invités nous a imploré de le laisser me sucer car Leni me prenait par derrière et assis, mon sexe leur était offert et ils voulaient y goûter. Déjà j’aurais du me douter que ça allait vraiment dégénérer…mais je n’écoutais que Leni et le plaisir… Au final ils se retrouvèrent à plusieurs à recouvrir nos corps de leurs lèvres…à me présenter leur hampes…Quand Lenirak se fut déversé en moi, il me somma de le préparer. Je l’ai fait avec attention. Tu sais, j’étais toujours aveugle…et je ne doutais pas du tout de lui. Il a rattaché mes chaînes, me mettant sur le dos j’ai attendu plusieurs minutes puis je l’ai senti s’assoir sur moi. De nouveau je ne pouvais rien faire, mais lui pouvait bouger. Il s’empala brusquement en gémissant… »

Et il se mit à raconter comme il se souvenait… a cette époque, il était confortablement allongé et attaché. Le corps fait et incroyablement léger de son amant venait de s’empaler sur sa hampe durcit en leur arrachant à tous les deux un gémissement.

- « Hnnn…Sir Valonya… »

- « Elle est si grosse malgré ton jeune âge Kyuki. C’est si bon. »

Puis il l’avait senti entamer les vas et viens brusque.

- « Ha…Lenirak, vous n’avez pas mal ?! Ahh… »

- « Mmhh, j’aime ça Nijihi. »

Incapable de contrôler son désir il s’était mis à bouger les hanches légèrement. Alors Leni s’était retiré et l’avait laissé de nouveau un petit peu plus libre. Kyuki s’était retrouvé à genoux les mains attachées dans le dos et Leni était à genoux devant lui pour qu’il puisse, selon ses envies, ressentir plus fort Kyuki.

- « Oui, c’est bien Nijihi ! Comme ça ! Plus fort ! Plus vite ! Ahh ! »

- « Valonya !! »

Kyuki obéissait sagement voulant être bien vu. Il pouvait entendre les rire des autres invités, discrets mais présents, et mélangés aux bruits des masturbations ou des autres choses qu’ils faisaient avec leurs servus. Et finalement Valonya avait laissé plus de mou à Kyuki, juste assez pour que le morphe puisse attraper les hanches de son amant et lui administrer cette force qu’il désirait tant.

- « Plus fort Nijihi !!! Oui encore plus fort ! Plus ! Han ! oui ! C’est bon !! »

Mais peu à peu, Kyuki sentait une étrange agitation dans un coin de la chambre. Et son instinct lui hurlant de se méfier, il porta plus d’attention à ce qui l’entourait. Les gémissements…la voix de Lenirak…Pourquoi sa voix ne semblait pas provenir du bon endroit ? C’était comme si elle était au même niveau que lui, et un peu trop loin…et ces gémissements en parfaite cadence avec ces coups de butoirs. Des gémissements qui ne pouvaient appartenir à Leni puisqu’il parlait en même temps. Et soudainement il entendit la voix de son servus, Caule.

- « Kyuki ! ce n’est pas leni ! C’est Kats ! »

Kats…le servus de Valonya qui sortait avec Caule. Juste après il entendit un coup et Caule gémir de douleur.

- « Que…, Valonya ! Détache moi ! »

- « Je ne crois pas non. »

Mais la voix venait de derrière lui alors qu’il était toujours dans son amant. Il sentit le bandeau être détaché et se rendit compte de l’horreur à laquel il participait.

- « Tu croyais vraiment que je laisserais un impertinent gamin me pénétrer ?! Pauvre imbécile ! »

Kyuki comprit que qu’il n’avait jamais été en Valonya, mais seulement en son servus, Kats. Il sentit valonya agripper ses hanches et s’enfoncer en lui brusquement lui arrachant un gémissement et le replongeant dans l’antre de Katz.

- "Arrête ! Valonya pourquoi tu me fais faire ça à ton servus ?! »

- « Ce petit impertinent insecte ose sortir avec l’un de tes servus ! Il est à moi ! Tu m’entends ! A moi seul ! Et puisque ton servus s’apprêtait à voler sa virginité que j’avais préservée pour moi, il était juste que tu sois celui qui lui inflige ce châtiment ! Regarde-le, il est entièrement soumis ! Allez Kyuki ! On reprend, plus fort !!

Kyuki se vit contraint de continué, entraîné par les coups de reins qui le déchiraient de l’intérieur. Et puis après un moment, Valonya le détacha mais lui interdit de bouger.

- « Je veux que tu continue, mais sans tes chaîne. »

- « N… »

- « Si tu refuses, je tuerais tes servus après les avoir violé et torturé, cela va de soit. »

- « Valonya si tu les touches… »

- « Tu sais ce que tu dois faire. »

Kyuki avait voulu répliquer, mais il avait senti une faible pression sur son bras. Kats avait attiré son attention. Alors Kyuki se rendit compte véritablement de ce qu’il avait fait. Sous les suppliques de valonya il avait toute la force dont il était capable et le pauvre servus, encore vierge alors, avait probablement souffert le martyr. Le sang du jeune elfe avait imbibé les draps blancs, qui étaient alors d’un terrifiant rouge sombre. Il avait sans doute déchiré l’intérieur de ce pauvre servus jusqu’à provoquer une hémorragie. Kyuki n’avait pas eu besoin de mots, il avait comprit tout ce que Kats avait en tête simplement en croisant son regard. Un regard désolé avait été porté à Caule avant qu’il allonge l’elfe sur le dos et lui écarte les jambes pour le prendre. Il était violent, poussé par les ordres de Valonya, mais il ne quittait pas le servus du regard.


Kyuki racontait tout dans les détails, il ne pouvait faire autrement. Il serra les dents et regarda Migaru. Il avait tellement honte.

- « Je l’ai lu dans son regard, il ne m’en voulait pas. Je n’ai jamais compris pourquoi. Ce que je lui avais fait…Caule criait. Et j’ai alors vu autre chose dans le regard de Kats. Une chose qui m’a horrifié, une promesse que je devais lui faire, je le lui devais bien mais c’était si… J’ai fait en sorte de le prendre avec encore plus de violence. Et de montrer du plaisir. Je voulais que Valonya ne puisse plus tenir et j’ai réussi. Il a craqué et est venu me prendre à nouveau. J’ai glissé ma main dans la sienne pour être sûr qu’ils resteraient tous les deux contre moi… »

Il s’était alors excusé une dernière fois envers le servus avant de lancer un regard à Goku qui avait agit en un instant. Il avait mis ceux qui les menaçaient à terre et avait traîné Caule hors de la pièce. Les plus avisés des servus, et plus proches de Goku, en avait fait de même avant que Kyuki ne déclenche son pouvoir. Sa rage était telle que la pièce entière était devenue comme un four. Il avait fait en sorte d’accélérer la crémation de l’elfe pour qu’il souffre peu, mais il avait rendu celle de Valonya lente et horrible. Il se souvenait encore…il avait déposé ses lèvres sur celles de Valonya juste avant d’enclencher son pouvoir et il avait envoyé un souffle à haute température pour brûler ses cordes vocales. Il n’avait sortit que Kats et Valonya de la pièce. Kats pour préservé son corps et Valonya pour qu’il souffre plus longtemps. Incapable de parler, il se sentit brûler de l’intérieur pendant plusieurs heures avant de mourir.

En dehors des quelques servus qui étaient sortit, de Goku, Caule et Kyuki, il ne restait presque personne de vivant. Kyuki avait apprit que cette malfaisance était un trait de caractère de Valonya et les servus désormais sous les ordres de Kyuki étaient plus que ravi de changer de maître.


- « Ils ne cessaient de répéter que je n’y étais pour rien, que c’était la faute de Valonya, mais ils ne pouvaient non plus nier avoir du mal à rester avec moi après ce que j’avais fait à Kats…c’était leur petit protégé… Alors ils sont partis…ils voyages à travers le monde. S’ils désirent clamer qu’ils sont sous mon commandement, je le clamerais avec eux, tout comme je clamerais qu’ils sont sans maître si c’est ce qu’ils désirent…Caule est parti avec eux. Il ne pouvait supporter ma présence même s’il ne voulait m’accuser de rien… »

Il ne pu retenir une larme.

- « Depuis j’ai une peur panique de ce genre de situation. J’admirais tellement Valonya…cette trahison…ce que j’ai fait à Kats… Comment pourrais-je oublier une telle chose ?... »

Il serra soudainement Migaru dans ses bras…son bras.

- « Je suis tellement désolé. Plus jamais je ne te ferais souffrir, je te le promets mon amour, je te le promets, plus jamais…pardonne moi… »

Il plongea son visage dans le cou du neko et en le serrant contre lui une nouvelle fois, il provoqua un frottement qui lui rappela l’excitation qui n’était pas parti malgré le souvenir…sans doute la présence de Migaru. Kyuki embrassa le neko et son souffle sembla s’accélérer d’un coup. Il caressa son dos et vint empoigner l’une de ses fesses pour le faire se frotter encore. Les larmes coulaient mais il était partagé entre l’horreur de ce souvenir, et le désir de Migaru…et comme il avait besoin de réconfort à cause du souvenir, le désir était plutôt vainqueur…

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